Générique
Réalisateur :
Richard Brooks
Assistant réalisateur :
William Shanks
Auteur de l'oeuvre originale :
F. Scott Fitzgerald d'après le roman "Babylon revisited", Elliot Paul d'après le roman "The Last time I saw Paris"
Adaptateurs :
Julius J. Epstein, Philip G. Epstein, Richard Brooks
Société de production :
MGM - Metro-Goldwyn-Mayer
Producteur :
Jack Cummings
Directeur de la photographie :
Joseph Ruttenberg
Ingénieur du son :
Wesley C. Miller
Compositeur de la musique originale :
Conrad Salinger
Auteurs des chansons originales :
Jerome Kern "The Last time I saw Paris", Oscar Hammerstein "The Last time I saw Paris"
Directeurs artistiques :
Cedric Gibbons, Randall Duell
Décorateurs :
Edwin B. Willis, Jack D. Moore
Costumier :
Helen Rose
Maquilleur :
William Tuttle
Coiffeur :
Sydney Guilaroff
Monteur :
John Dunning
Coordinateur des effets spéciaux :
A. Arnold Gillespie
Interprètes :
Elizabeth Taylor (Helen Ellswirth), Van Johnson (Charles Wills), Walter Pidgeon (James Ellswirth), Donna Reed (Marion Ellswirth), Eva Gabor (Lorraine Quarl), Kurt Kasznar (Maurice), George Dolenz (Claude Matine), Roger Moore (Paul Lane), Sandra Descher (Vicki), Celia Lovsky (Mama), Peter Leeds (Barney), John Doucette (Campbell), Odette (la chanteuse), Luis Urbina (le danseur de flamenco), Gilda Fontana (la danseuse de flamenco), Christian Pasques (le boy), Ed Hinton (un officier américain), Richard Emory (un officier américain), Steve Wayne (un officier américain), Loulette Sablon (l'infirmière), Jean Heremans (Léon), Josette Deegan (une jeune fille bagarreuse), Mary Ann Hawkins (une jeune fille bagarreuse), Matt Moore (un Anglais), Paul Power (un Anglais), Harry Cody (un Anglais), Ann Codee (la seconde infirmière), Gene Coogan (le gendarme), Paul Dubov (l'ami d'Helen), Thomas B. Henry (le rédacteur en chef), Alberto Morin (le peintre), Danik Patisson (une jeune fille)
Un Paris un peu carton-pâte, comme souvent dans le cinéma américain, sert de décor à ce drame sentimental. Richard Brooks adapte Scott Fitzgerald, qui s’était lui-même inspiré, pour sa nouvelle, de son propre couple tumulteux et de ses tendances destructrices. Le cinéaste n’est pas forcément dans sa zone de confort avec le mélo, mais il peut s’appuyer sur Van Johnson et surtout sur Elizabeth Taylor, parfaite, changeante et rayonnante. Dans cette construction en flashback, tout commence avec la liesse de la Libération, pour mieux prendre ensuite une couleur plus sombre. Au final, beaucoup de nostalgie, Paris idéalisé et, dans la distribution, un certain Roger Moore dans son premier vrai rôle au cinéma.