Générique
Réalisateur :
Richard Brooks
Assistant réalisateur :
Hank Moonjean
Auteur de l'oeuvre originale :
Tennessee Williams d'après la pièce "Doux oiseau de jeunesse"
Adaptateur :
Richard Brooks
Société de production :
Roxbury Productions
Producteurs :
Pandro S. Berman, Kathryn Hereford
Producteur associé :
Hank Moonjean
Directeur de la photographie :
Milton R. Krasner
Compositeur de la musique originale :
Harold Gelman
Directeurs artistiques :
George W. Davis, Urie McCleary
Décorateurs :
Henry Grace, Hugh Hunt
Costumier :
Orry-Kelly
Maquilleur :
William Tuttle
Coiffeur :
Sydney Guilaroff
Monteur :
Henry Berman
Coordinateur des effets spéciaux :
Lee LeBlanc
Conseiller technique :
Robert Keis
Interprètes :
Paul Newman (Chance Wayne), Geraldine Page (Alexandra Del Lago), Shirley Knight (Heavently Finley), Ed Begley (Boss Finley), Rip Torn (Thomas J. Finley Jr.), Mildred Dunnock (Tante Nonnie), Madeleine Sherwood (Miss Lucy), Philip Abbott (le docteur George Scudder), Corey Allen (Scotty), Barry Cahill (Bud), Dub Taylor (Dan Hatcher), James Douglas (Leroy), Barry Atwater (Ben Jackson), Charles Arnt (le maire Hendricks), Dorothy Konrad (Maribelle Norris), James Chandler (le professeur Burtus Haven Smith), Mike Steen (le shériff adjoint), Kelly Thordsen (le shériff Clark), Robert Burton (le metteur en scène), William Forrest (Benny Taubman), Roy Glenn (Charles), Eddy Samuela (Jackie), Davis Roberts (Fly), Sydney Guilaroff (le coiffeur), Dennis Cole, George De Normand, John Gallaudet, Barnaby Hale, Lillian Roth, Lillian Powell
Géraldine Page et Paul Newman ont déjà joué la pièce à Broadway, ils sont rôdés. Richard Brooks, lui, a déjà adapté Tennessee Williams avec La Chatte sur un toit brûlant, deux ans auparavant. C’est presque un tiercé gagnant, sur le papier. Encore une fois, Brooks choisit un sujet qui lui permet d’écorner l’Amérique dans un réquisitoire rageur contre la violence, et le miroir aux alouettes qu’est parfois le cinéma. Du drame original, le cinéaste a atténué le nauséabond et la perversion pour garder le noir pur. Paul Newman oscille entre le cynisme et la tendresse avec élégance, le Sud est raciste et poisseux, la déchéance est inéluctable, et l’Amérique décidément cruelle.