Générique
Réalisateur :
Richard Brooks
Collaborateur à la réalisation :
Harold Clifton
Assistants réalisateurs :
Joel Freeman, Buddy Messinger
Scénariste :
Richard Brooks
Auteur de l'oeuvre originale :
Evan Hunter d'après le roman "The Blackboard jungle"
Société de production :
MGM - Metro-Goldwyn-Mayer
Producteur :
Pandro S. Berman
Distributeur d'origine :
MGM - Metro-Goldwyn-Mayer France
Directeur de la photographie :
Russell Harlan
Ingénieur du son :
Conrad Kahn
Auteurs des chansons préexistantes :
Jimmy DeKnight "Rock around the clock", Max C. Freedman "Rock around the clock"
Compositeurs des chansons préexistantes :
Max C. Freedman "Rock around the clock", Jimmy DeKnight "Rock around the clock"
Interprète des chansons préexistantes :
Bill Haley and His Comets "Rock around the clock"
Directeurs artistiques :
Cedric Gibbons, Randall Duell
Décorateurs :
Edwin B. Willis, Henry Grace
Maquilleur :
William Tuttle
Monteur :
Ferris Webster
Script :
Eylla Jacobus
Régisseur :
Al Shenberg
Interprètes :
Glenn Ford (Richard Dadier), Anne Francis (Anne dadier), Louis Calhern (Jim Murdock), Margaret Hayes (Lois Judby Hammond), John Hoyt (Monsieur Warnecke), Richard Kiley (Joshua Y. Edwards), Emile Meyer (Monsieur Halloran), Warner Anderson (le docteur Bradley), Basil Ruysdael (le professeur A.R. Kraal), Sidney Poitier (Gregory W. Miller), Vic Morrow (Artie West), Dan Terranova (Belazi), Rafael Campos (Pete V. Morales), Paul Mazursky (Emmanuel Stocker), Horace McMahon (l'inspecteur), Jameel Farah (Santini), Danny Dennis (De Lica), David Alpert (Lou Savoldi), Chris Randall (Levy), Yoshihiro Tomita (Tomita), Gerald Phillips (Carter), Dorothy Neumann (Miss Panucci), Joan Danton (la mère furieuse), Gary Diamond (l'enfant), Henny Backus (Miss Brady), Paul Hoffman (Monsieur Lefkowitz), Tom McKee (Manners), Robert Foulk (Monsieur Katz), Manuel Paris (le propriétaire italien), Jimmy Murphy (Frank Adams), Tommy Ivo (l'enfant qui pleure), Peter Miller (Joey), Benny Burt (le barman), Teddy Infuhr (Needles), Carl Kress (Peewee), Tony Garr (le vendeur de journaux), Richard Deacon (Monsieur Stanley), Martha Wentworth (Madame Brophy), Isaac Jones (le mécanicien noir), Isaac Palacios (Speranza), Rod Bauman (Finlay), Jerry Mickelsen (Krauss), John Erman (Daly), Jerry Wynne (le patient de l'hôpital), Roger Blank (Jerry), Jack Gargan (l'électricien), Dwayne Avery (un étudiant), Gerald King (un étudiant), Willard Wissner (un étudiant), Del Erickson (un étudiant), Albert Shubert (un étudiant), Ben Avila (un étudiant), Ben Sandefure (un étudiant), Boyd Bilbo (un étudiant), Bob Beaudry (un étudiant), Skip Torgerson (un garçon dans le bus), Mickey Little (un garçon dans le bus), Steve Roberts (un garçon dans le bus), Willard Sage (la voix à la radio), Jim Ames, William Rhinehart, Nikki Juston
"Un film à coups de marteau". La tagline est de Richard Brooks lui-même. Le premier coup frappe d’entrée, prologue agressif et éclatant, qui nous plonge dans la violence la tête la première, sur l’air de Rock Around the Clock. Un quartier pauvre de New York, un prof intègre et épris de justice, éducateur passionné et idéaliste. Le lycée comme une cocotte-minute, les jeunes fauves prêts à mordre et à déchiqueter tout ce qui passe à leur portée dans cette jungle sauvage. Tout est là, vol, passages à tabac, viol, la délinquance n’a plus de limites. Glenn Ford est inspiré, l’étudiant Sidney Poitier (pourtant proche de la trentaine) aussi, qui laisse percer les luttes qui l’habitent. Brooks livre un film en forme de manifeste, contre le racisme, pour l’éducation, une étude sociale qui remet les projecteurs sur une jeunesse délaissée. Le cinéaste évite de sombrer dans la morale, débarrasse le drame du mélo, traite son sujet avec une vérité proche du documentaire. Tellement réaliste qu’un incident diplomatique éclata à la Mostra de Venise, où il fut retiré de la sélection sous la pression de l’ambassadrice américaine, soucieuse de l’image de son pays.