Générique
Réalisateur :
John G. Avildsen
Assistants réalisateurs :
Fred T. Gallo, Steven H. Perry
Scénariste :
Sylvester Stallone
Sociétés de production :
Chartoff-Winkler Productions, Universal Pictures
Producteurs :
Irwin Winkler, Robert Chartoff
Producteur exécutif :
Gene Kirkwood
Directeur de production :
Ted Swanson
Distributeur d'origine :
Les Artistes Associés
Directeur de la photographie :
James Crabe
Cadreur :
Jack Willoughby
Ingénieur du son :
Harry W. Tetrick
Mixeur :
Gene Ashbrook
Compositeur de la musique originale :
Bill Conti
Créateur des décors :
William J. Cassidy
Directeur artistique :
James H. Spencer
Décorateur :
Raymond Molyneaux
Costumiers :
Joanne Hutchinson, Robert Cambel
Maquilleur :
Michael Westmore
Monteur :
Richard Halsey
Script :
Bonnie Prendergast
Directeur de casting :
Caro Jones
Coordinateur des effets visuels :
Garrett Brown
Cascadeur :
Jim Nickerson
Photographe de plateau :
Elliott Marks
Interprètes :
Sylvester Stallone (Rocky Balboa), Talia Shire (Adrian), Burt Young (Paulie), Carl Weathers (Apollo Creed), Burgess Meredith (Mickey), Thayer David (Jergens), Joe Spinell (Gazzo), Jimmy Gambina (Mike), Bill Baldwin (le speaker du combat), Al Silvani (le préparateur physique), George Memmoli (l'employé de la patinoire), Jodi Letizia (Marie), Diana Lewis (la journaliste TV), George O'Hanlon (le journaliste TV), Larry Carroll (l'intervieweur TV), Stan Shaw (le plongeur), Don Sherman (le barman), Billy Sands (le speaker du combat dans le club), Pedro Lovell (le combattant dans le club), DeForest Covan (un homme de coin d'Apollo), Hank Rolike (un homme de coin d'Apollo), Simmy Bow (l'homme de coin du club), Tony Burton (l'entraineur d'Apollo), Shirley O'Hara (la secrétaire), Kathleen Parker (la petite amie de Paulie), Frank Stallone (le chronométreur), Lloyd Kaufman (l'ivrogne), Jane Marla Robbins (la propriétaire du magasin d'animaux), Jack Hollander (Fats), Joe Sorbello (le garde du corps), Christopher Avildsen (Chiptooth), Frankie Van (l'arbitre du combat dans le club), Lou Fillipo (le speaker du championnat), Frank Stallone (un chanteur de rue), Robert L. Tangrea (un chanteur de rue), Peter Glassberg (un chanteur de rue), William E. Ring (un chanteur de rue), Joseph C. Giambelluca (un chanteur de rue), Joe Frazier (dans son propre rôle)
Jamais sans doute série de films n'aura aussi bien épousé les évolutions et détours de la carrière de son auteur-interprète que la saga Rocky. De la vache enragée à la gloire, de la toute-puissance des années 1980 au regard nostalgique des années 2000, Sylvester Stallone a fait de ce personnage, retrouvé tout au long de sa carrière, un vrai double de cinéma. Quand il écrit le film en 1975, Stallone n'est qu'un acteur de seconde zone avec une poignée de petits rôles à son actif et cent six dollars en banque. Il parvient à intéresser des producteurs auxquels il refuse de céder les droits de son scénario s'il ne tient pas le rôle-titre. Devant l'insistance de l'auteur, la United Artists, qui veut Robert Redford, Burt Reynolds ou James Caan, prend le risque de financer le film en divisant le budget par deux. Largement inspirée par la vie de Stallone, cette histoire d'outsider, nourrie des propres frustrations de son auteur, deviendra un véritable phénomène. Alors qu'il s'apprête à quitter Philadelphie, où il réside, pour essayer de commercialiser son Steadicam à Los Angeles, Garrett Brown ressent le besoin d'ajouter à sa bande-démo un plan suffisamment fort pour interpeller les plus aguerris des cinéastes. Il décide alors de faire gravir et redescendre à sa petite amie les escaliers du Musée d'art de Philadelphie en la suivant à la caméra. Armé de ce film, Brown vend son dispositif le premier jour de sa prospection. Quand John Avildsen découvre quelques mois plus tard les images pendant la préparation de Rocky, il décide de reproduire la séquence dans son film et lie à jamais dans l'imaginaire des spectateurs ce jalon de l'histoire du cinéma populaire à ce procédé technique et à son inventeur.
Olivier Gonord