Chronique d'une disparition

Chronique d'une disparition سجل اختفاء [Segell ikhtifa

Elia Suleiman
Israël-États-Unis-Allemagne / 1996 / 88 min

Avec Elia Suleiman, Ula Tabari.

Un cinéaste palestinien expatrié revient en Israël pour faire un film sur la perte d'identité de la population arabe d'Israël. Son récit est constitué de deux parties, « Nazareth, journal intime » et « Jérusalem, journal politique ».

Premier film, premier pamphlet intimiste et politique. Avec un regard tendre et amer, le sens de la dérision et le goût de l’absurde, Elia Suleiman s’est inventé un univers, un langage, une silhouette. Observateur mutique et impassible face aux absurdités du conflit israélo-palestinien, son personnage fait invariablement penser à Buster Keaton ou Jacques Tati qu’il ne connaissait pourtant pas : « Je ne sais pas si vous vous souvenez de ces séquences où on voit mon père sur son balcon, voulant faire siffler son canari en cage, ou avec le chien dans son enclos. Quand j’ai vu Mon Oncle, plus tard, j’ai été sidéré, et j’ai compris ces rapprochements que certains avaient faits entre mon film et son cinéma. »


Générique

Réalisateur : Elia Suleiman
Assistant réalisateur : Harel Calderon
Scénariste : Elia Suleiman
Société de production : Dhat Productions
Producteur : Elia Suleiman
Producteur exécutif : Assaf Sobel-Amir
Distributeur d'origine : Connaissance du Cinéma
Directeur de la photographie : Marc-André Batigne
Ingénieur du son : Jean-Paul Mugel
Compositeur de la musique originale : Alla Abed Azria
Directeurs artistiques : Samir Srouji, Hans Ter Elst
Monteur : Anna Ruiz
Interprètes : Elia Suleiman (dans son propre rôle), Ula Tabari (Adan), Nazira Suleiman (la mère), Fuad Suleiman (le père), Jamal Daher (Jamal, propriétaire du Holyland), Juliet Mazzawi (la tante), Fawaz Iulmi (Abu Adnan), Leonid Alexeenko (le prêtre), Iaha Mouhamad (l'écrivain), Natacha Arias, Samira Saffo