Plan Vigipirate Urgence attentat
En raison des ralentissements liés aux contrôles de sécurité à l’entrée du bâtiment, nous vous conseillons d’arriver 30 minutes avant le début de votre séance, les retardataires ne pouvant être acceptés en salle. Nous vous rappelons que les valises et les sacs de grande taille ne sont pas acceptés dans l’établissement.
Cinéma Bis – Araignées en folie
Le cinéma d'épouvante s'est parfois nourri de peurs et de phobies très communes. Celle des arachnides par exemple qui a déjà, notamment, fourni la matière de deux grands films de science-fiction des années 1950 signés Jack Arnold : Tarantula et L'Homme qui rétrécit. Les deux titres de ce double programme, Le Baiser de la tarentule et L'Horrible invasion constituent deux réussites représentatives de ces productions horrifiques indépendantes qui ont fleuri dans les années 1970.
Le Baiser de la tarentule, réalisé en 1975, est signé Chris Munger, obscur réalisateur de trois longs métrages tournés entre 1970 et 1975. Co-scénariste et monteur, Warren Hamilton Jr se fera connaitre plus tard pour son travail de supervision des effets sonores de films comme L'Aventure intérieure et Starship Troopers. Tourné en Georgie, le film décrit la vengeance d'une toute jeune fille qui se sert des tarentules qu'elle a élevées pour régler ses comptes avec son entourage. Le Baiser de la tarentule de Chris Munger reprend le schéma du film de Daniel Mann, Willard, tourné cinq ans plus tôt, en remplaçant les rats par des araignées. À partir d'un argument de film d'épouvante, Le Baiser de la tarentule se dévoile progressivement comme le portrait particulièrement original d'une adolescente, de ses doutes, de ses peurs, d'un attachement œdipien pathologique et surtout d'une fureur qui prendra la forme allégorique d'araignées tueuses.
Jean-François Rauger