Générique
Réalisateur :
Krzysztof Kieślowski
Assistants réalisateurs :
Violetta Buhl, Jacek Schoen, Marcin Isajewicz, Malgorzata Wichlinska
Scénaristes :
Hanna Krall, Krzysztof Kieslowski
Auteur de l'oeuvre originale :
Hanna Krall d'après l'article "Widok z okna na pierwszym pietrze"
Sociétés de production :
TVP - Telewizja Polska (Warszawa), Zespól Filmowy " Tor " (Warszawa)
Directeur de production :
Jacek Szeligowski
Directeur de la photographie :
Krzysztof Pakulski
Cadreur :
Marek Januszewicz
Ingénieur du son :
Michal Zarnecki
Compositeur de la musique originale :
Jan Kanty Pawluskiewicz
Créateur des décors :
Rafal Waltenberger
Décorateur :
Borzyslawa Chmielewska
Costumier :
Agnieszka Domaniecka
Maquilleur :
Teodor Grymaszewski
Monteur :
Elzbieta Kurkowska
Photographe de plateau :
Sylwia Pakulska
Interprètes :
Waclaw Ulewicz (le premier secrétaire du Parti ouvrier unifié polonais à Radom), Lech Grzmocinski (le commandant de la Milice à Radom), Tadeusz Bartosik (un membre de l'exécutif du POUP à Radom), Elzbieta Kijowska (Bogusia, secrétaire du premier secrétaire), Marek Kepinski (le patron du cabinet d'avocats du POUP à Radom), Pawel Nowisz (Henio, chauffeur du premier secrétaire), Barbara Dziekan (l'épouse du briseur de mots de passe), Wojciech Pilarski (le juge), Zbigniew Bielski (un ouvrier construisant une barricade), Miroslaw Siedler (un militant du KOR), Leon Charewicz (un ouvrier), Janusz Dziubinski (un homme au siège de KW à Radom), Anna Grzeszczak (la secrétaire dans le bâtiment KW à Radom), Eugeniusz Korczarowski (un envoyé du Comité central), Remigiusz Rogacki (un envoyé du Comité central), Tadeusz Mazowiecki (un observateur du K.O.R.), Marek Nowakowski (un médecin), Stefan Paska (un gréviste), Michal Szewczyk (le capitaine du QG de la Milice), Eugeniusz Walaszek (le secrétaire du Comité central), Marian Gancza, Jan Konieczny, Tadeusz Pluciennik
Considéré par Krzysztof Kieślowski comme un film raté, Une courte journée de travail s'attache à retranscrire l'injustice du monde du travail dans la Pologne des années 1970. Dans une proximité évidente avec La Cicatrice, le cinéaste conserve un ancrage réaliste tout en inventant l'aspect fictif du long métrage. Autour d'une unité de temps désormais habituelle dans son cinéma, il signe le portrait courageux d'un membre du parti communiste sommé de régler une grève ouvrière le 25 juin 1976. D'abord seul à l'image, son protagoniste voit la tempête succéder au calme dans une révolte qu'aucun de ses collègues ne peut gérer. Après un silence assourdissant, c'est une fourmilière toute entière qui gronde et résonne pour protester contre la hausse des prix alimentaires et l'absurdité du système. Kieślowski travaille ses cadres minutieusement pour faire ressentir la pression, l'inquiétude et la menace qui ne faiblissent jamais. Dans cette ambiance chaotique, il accompagne son personnage jusqu'au bout de son périple afin de partager son tiraillement entre une ambition démesurée et une indéniable envie de justice.