Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
De la comédie au drame, One Bedroom raconte l'ascenseur émotionnel que représente une rupture, filmée par Darien Sills-Evans dans la conjoncture économique complexe de Brooklyn. À la fois devant et derrière la caméra, l'acteur-réalisateur retranscrit la manière dont une séparation, choisie ou non, impacte chaque parti, dans un étrange mélange entre restes d'affection et rancœur. Tel un manège des relations humaines, il élabore un film verbeux, proche d'une pièce de théâtre, où les deux protagonistes expriment successivement leurs griefs à voix haute. À l'aise avec ce jeu sur la discussion et l'importance de la parole, Darien Sills-Evans s'interroge sur la meilleure façon de se quitter, la difficulté du renoncement et le goût de la persévérance. Avec honnêteté, One Bedroom laisse le spectateur décider des raisons et des torts de ses personnages pour expliquer comment l'on peut s'aimer sans pouvoir rester ensemble. Malgré le déchirement d'un couple en pleine déliquescence, il émane du film un curieux romantisme, une vision acérée d'un amour qu'il n'est plus possible de sauvegarder.