Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Presque vingt ans après Toujours plus, minutieuse et accablante critique de la grande distribution, Luc Moullet lui offre une suite, Toujours moins, où il s'attarde sur la généralisation des automates. Déjà présente dans Barres en 1983, cette réflexion sur le remplacement progressif de l'homme au profit des machines trouve son apothéose dans son quarantième film. En observant la déshumanisation de notre société, le cinéaste examine d'un œil toujours aussi fantaisiste, mais de plus en plus inquiet, la réduction de l'emploi et la perte de lien social. Alors que ces avancées technologiques devraient faciliter notre quotidien, elles ne sont, à bien y regarder, qu'une énième tentative d'augmenter les ventes et de favoriser la consommation de masse. Lucide, et cette fois fataliste, Luc Moullet remonte le temps et les époques pour détricoter les codes d'un monde étrange, qui place désormais des intermédiaires incongrus entre les individus.