Générique
Réalisateur :
Bruno Dumont
Assistants réalisateurs :
Marie Levent, Aurélia Hollart
Scénariste :
Bruno Dumont
Dialoguiste :
Bruno Dumont
Société de production :
3B Productions (Paris)
Coproduction :
Twenty Twenty Vision Filmproduktion GmbH (Berlin), Pallas Film GmbH (Halle), Arte France Cinéma, WDR - WestDeutscher Rundfunk (Köln)
Producteurs délégués :
Jean Bréhat, Rachid Bouchareb
Producteur exécutif :
Muriel Merlin
Directeur de production :
Cédric Ettouati
Distributeur d'origine :
Memento Distribution (Paris)
Directeur de la photographie :
Guillaume Deffontaines
Ingénieur du son :
Philippe Lecoeur
Mixeur :
Emmanuel Croset
Décorateur :
Riton Dupire-Clément
Costumier :
Alexandra Charles
Maquilleurs :
Michèle Constantinides, Jana Schultze
Coiffeur :
Mathieu Gueraçague
Monteurs :
Bruno Dumont, Basile Belkhiri
Script :
Virginie Barbay
Régisseur :
Julien Bouley
Directeurs de casting :
Clément Morelle, Catherine Charrier
Photographe de plateau :
Roger Arpajou
Interprètes :
Fabrice Luchini (André Van Peteghem), Juliette Binoche (Aude Van Peteghem), Valéria Bruni Tedeschi (Isabelle Van Peteghem), Jean-Luc Vincent (Christian Van Peteghem), Brandon Lavieville (Ma Loute Brufort), Raph (Billie Van Peteghem), Didier Desprès (Alfred Machin), Cyril Rigaux (Malfoy), Laura Dupré (Nadège), Thierry Lavieville (le père Brufort, dit l'Eternel), Lauréna Thellier (Gaby Van Peteghem), Manon Royère (Blanche Van Peteghem), Caroline Carbonnier (la mère Brufort)
Après la surprise P'tit Quinquin, le cinéma de Bruno Dumont poursuit sa profonde mutation vers un registre burlesque, faisant la part belle à la fantaisie. Avec Ma Loute, il explore sur grand écran l'atmosphère absurde imaginée dans sa mini-série, en mettant en scène une improbable lutte des classes. Désireux de creuser une autre forme de radicalité entre ambition folle et liberté de ton, le réalisateur veut retravailler son style pour susciter la curiosité et l'étonnement. Dans un singulier mélange des genres, il rassemble la comédie, le polar et la satire sociale au cœur d'un film à la fois inspiré par le cinéma muet et Affreux, sales et méchants d'Ettore Scola. En étudiant le langage, sa distorsion et sa transformation, Bruno Dumont permet à son trio d'acteurs de surjouer l'extravagance avec joie en étreignant les moindres clichés. Sans établir de distinction entre ses protagonistes, il réprouve la prétention et l'incompétence de chacun à une époque où la société se doit d'évoluer – comme le montre le beau personnage de Billie/Raph.