Générique
Réalisateur :
Julie Delpy
Assistant réalisateur :
Alan Corno
Scénaristes :
Julie Delpy, Eugénie Grandval
Sociétés de production :
The Film (Paris), France 2 Cinéma, Mars Films (Paris), Wild Bunch (Paris), Tempête sous un crâne Productions (Paris)
Producteur :
Michaël Gentile
Directeur de production :
François Lamotte
Distributeur d'origine :
Mars Films (Paris)
Directeur de la photographie :
Thierry Arbogast
Cadreur :
Gilbert " Berto " Lecluyse
Ingénieur du son :
Pierre Excoffier
Compositeur de la musique originale :
Mathieu Lamboley
Décorateur :
Emmanuelle Duplay
Costumiers :
Pierre-Yves Gayraud, Eudald Magri
Monteur :
Virginie Bruant
Directeur de casting :
Nicolas Ronchi
Interprètes :
Dany Boon (Jean-René), Julie Delpy (Violette), Vincent Lacoste (Lolo), Karin Viard (Ariane), Antoine Louguine (Lulu), Christophe Vandevelde (Gérard), Élise Larnicol (Elisabeth), Christophe Canard (Patrick), Nicolas Wanczycki (le médecin de l'hôpital), Rudy Milstein (Paco), Didier Duverger (Dutertre), Xavier Alcan (Dufour), Fabienne Galula (la vendeurse de la boutique de Biarritz), Juliette Lamet (Annabelle), René-Alban Fleury (le présentateur du film Crédit Rural), Alexandra Oppo (un mannequin slovaque), Jessica Cressy (un mannequin slovaque), Hea Deville (le mannequin de la Bastille), Katell Le Bourhis (Katell), China Moses (la maquilleuse de Kabuki), Pierre Thoretton (le journaliste de la galerie), Dominique Charmet (la voisine du train), Hélène Delpy (une journaliste à l'hôpital), Nicolas Ronchi (un journaliste à l'hôpital), Alan Corno (le policier), Pierre-Yves Gayraud (l'officier de la Brigade Financière), Zoé Marchal (Sabine), Karl Lagerfeld (dans son propre rôle), Frédéric Beigbeder (dans son propre rôle), Ramzy (l'homme à l'Aston Martin), Georges Corraface (Sakis), Bertrand Burgalat (le médecin), Michaël Darmon (le journaliste d'iTélé)
Pour son sixième long métrage, Julie Delpy met en scène, sous l'angle de la comédie populaire, les affres de la quarantaine et les rapports fusionnels – parfois toxiques – qui peuvent exister entre un parent et son enfant. Inspirée par une discussion avec sa coscénariste Eugénie Grandval et la perspective d'affronter son propre fils adolescent, la réalisatrice invente un Tanguy trash en plein complexe d'Œdipe, incapable d'accepter la nouvelle vie amoureuse de sa mère. Dans un volontaire surrégime permanent, Lolo raconte le déséquilibre entre une vie professionnelle omniprésente, devenue un rempart contre la solitude et l'ennui, et une intimité faite de relations décevantes. En cherchant à démontrer la liberté et l'irrévérence des quadragénaires, la cinéaste évoque ses tourments existentiels pour mieux s'amuser des caricatures et des habituels clichés. Sans artifice, ni détours, le film use d'un langage cru, fidèle au style de Julie Delpy, où le goût du bon mot et du dialogue qui fait mouche compose un ensemble volontiers décalé. Au cœur de cette valse du surjeu, Vincent Lacoste – parfait visage d'ange aux idées démoniaques – et Karin Viard retrouvent la réalisatrice quatre ans après Le Skylab, face à un Dany Boon étonnamment sobre dans un rôle à contre-emploi.