Générique
Réalisateur :
Andreï Kontchalovski
Assistant réalisateur :
Ekaterina Vesheva
Scénaristes :
Elena Kiseleva, Andreï Kontchalovski
Société de production :
Production Center of Andreï Kontchalovski
Producteur :
Olesya Gidrat
Coproducteur :
Evgeny Stepanov
Producteur exécutif :
Andreï Kontchalovski
Directeurs de production :
Yuliya Ilina, Anna Trach
Distributeur d'origine :
ASC Distribution (Paris)
Directeur de la photographie :
Aleksandr Simonov
Ingénieur du son :
Stanislav Mikheyev
Mixeur :
Polina Volynkina
Compositeur de la musique originale :
Eduard Artemyev
Monteur :
Sergueï Taraskine
Directeur de casting :
Elina Ternyaeva
Coordinateur des effets visuels :
Oleg Belyaev
Interprètes :
Alekseï Tryapitsyne (Alekseï Tryapitsyne, dit Lyokha, le facteur), Irina Ermolova (Irina), Timour Bondarenko (Timour, dit Timka), Viktor Kolobov (Kolobov), Viktor Berezin (Vitya), Tatyana Silich (Tatyana), Irina Silich (la soeur de Tatyana), Yuriy Panfilov (Yura), Nikolay Kapustin (Kolya), Sergey Yurev (l'officier), Valentina Ananina (Valentina), Lyubov Skorina (Pavlovna), Natalya Semyonova (la directrice de la Poste en ville), Margarita Titova (la directrice de la Poste du village), Aeksey Molchanov (le général), Viktor Babich (le colonel), Anna Trach (la serveuse)
Chronique naturaliste aux confins de la Russie éternelle, le film de Kontchalovski révèle le quotidien des petites gens qu’il observe tout en douceur. Le facteur l’est dans la vie, la plupart des villageois sont comédiens amateurs. On est à la lisière du documentaire. Le cinéaste filme les vraies tournées postales et va même jusqu’à installer des caméras de surveillance dans les maisons pour capter des moments spontanés. Cette authenticité révèle la beauté et les rêves d’une vie simple, mais aussi les peines et les incompréhensions d’un monde qui change. Les Nuits blanches du facteur prend alors des airs de conte, sombre et inquiétant, à l’image du matou gris qui hante, la nuit, la maison du héros, ou celle de son bateau glissant sur les eaux calmes d’un lac immense, tandis que retentissent les notes d’un Requiem.