Générique
Réalisateur :
Krzysztof Kieślowski
Assistants réalisateurs :
Krzysztof Wierzbicki, Lech Soluba, Ewa Ociepa
Scénariste :
Krzysztof Kieslowski
Auteur de l'oeuvre originale :
Lech Borski d'après la nouvelle "Krok za brame"
Dialoguistes :
Jerzy Stuhr, Krzysztof Kieslowski
Société de production :
TVP - Telewizja Polska (Warszawa)
Directeur de production :
Jeremi Maruszewski
Directeur de la photographie :
Jacek Petrycki
Cadreur :
Zbigniew Wichlacz
Ingénieur du son :
Wieslaw Jurgala
Compositeur de la musique originale :
P. Figiel
Créateur des décors :
Andrzej Rafal Waltenberger
Décorateur :
Michal Sulkiewicz
Costumiers :
Ewa Parys-Plowik, Renata Wlasow
Maquilleur :
Edward Kubacki
Monteur :
Maria Szymanska
Interprètes :
Jerzy Stuhr (Antek Gralak), Izabella Olszewska (Jedynakowa, la propriétaire de l'appartement), Jerzy Trela (Zenek, le directeur), Michal Sulkiewicz (Mietek), Danuta Ruksza (Bozena, l'épouse d'Antek), Elzbieta Karkoszka (Kryska Stanczak, l'ex-petite amie d'Antek), Jerzy Fedorowicz (un homme sortant de prison avec Antek), Marian Cebulski (le gérant de l'hôtel ouvrier de Cracovie), Janusz Sykutera (l'adjoint du directeur), Ryszard Dreger (Jasiek, le voisin d'Antek), Feliks Szajnert (un officiel), Krzysztof Wierzbicki (un officiel) non crédité, Michal Zarnecki (le père de Bozena), Lech Soluba (un ouvrier sur le chantier de construction) non crédité, Wieslaw Wójcik (l'ancien codétenu d'Antek) non crédité, Stefan Mienicki, Ryszard Palik, Edward Dobrzanski, Stanislaw Gronkowski, Jan Adamski, Stanislaw Marczewski, Jan Nizinski, Grzegorz Warchol non crédité
Tourné à Cracovie, Le Calme a connu une seule diffusion à la télévision polonaise en 1980, suite à une interdiction de l'État, après la signature des « Accords d'août ». Face à l'impossibilité de faire grève en Pologne, un sujet plus que sensible dans le pays, Krzysztof Kieślowski souhaitait montrer le quotidien tourmenté d'un citoyen en quête de réinsertion. Prix spécial du jury au Festival du film polonais de Gdynia en 1981, le film se rapproche des premiers documentaires du cinéaste dans son ancrage réaliste et sa volonté de dépeindre l'intime. En suivant un jeune garçon tout juste sorti de prison, Le Calme sonde l'envie de stabilité confrontée à une existence qui ne laisse aucune chance d'atteindre l'ordinaire. Tandis que le sort s'acharne et que les conflits s'égrènent, le réalisateur observe, sans dissimuler sa tristesse et son découragement, la modeste ambition d'un homme lui être refusée par le destin.