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Avec Ryan Gosling, Carey Mulligan, Bryan Cranston.
L'histoire d'un type taciturne, cascadeur le jour, chauffeur la nuit, au service de quelques braqueurs. Une existence bien réglée, jusqu'au moment où il s'éprend de sa voisine. Le cinéaste danois signe un thriller électrique, violent, porté par le jeu laconique de Ryan Gosling, irrésistible en samouraï urbain, impénétrable et magnétique.
Drive, c'est le résultat d'une rencontre qui aurait peut-être pu ne jamais avoir lieu entre un roman éponyme de James Sallis, un acteur et un réalisateur, réunis grâce à une chanson des années 1980. En effet, alors que le scénario circule depuis 2008, il est finalement proposé, deux ans plus tard, à Ryan Gosling, qui admire les films de Nicolas Winding Refn et suggère qu'il le réalise. La première rencontre entre l'acteur et le réalisateur semble tourner court car Refn, grippé, reste de marbre. Alors qu'il le raccompagne en voiture, Gosling allume la radio qui passe Can't Fight This Feeling et... Refn fond alors en larmes : il a trouvé la figure de son chauffeur mutique qui écoute des chansons pop exprimant ses sentiments. Une relation presque télépathique se met alors en place entre l'acteur et son réalisateur. Si Gosling apparaît comme le pur héritier des héros mutiques et sans nom des films de Leone et de Melville, ses explosions de violence l'écartent du flegme de ses prédécesseurs. Le film joue en permanence sur les codes tout en les détournant : film d'action avec un héros majoritairement passif – la scène d'ouverture magistrale joue plus sur l'attente que l'action –, une attente qui se prolongera jusqu'à la moitié du film ; une femme « fatale » malgré elle, à l'irréprochable innocence ; un dur au regard angélique et amateur de chansons sucrées. Drive embarque son spectateur dans une déambulation hallucinée au cœur d'un Los Angeles à la fois quotidien, pop et cauchemardesque.
Wafa Ghermani
Générique
Réalisateur :
Nicolas Winding Refn
Scénariste :
Hossein Amini
Auteur de l'oeuvre originale :
James Sallis d'après le roman "Drive"
Sociétés de production :
Bold Films (Los Angeles), OddLot Entertainment (Culver City), Marc Platt Productions, Motel Movies (Los Angeles), Drive Film Holdings
Producteurs :
Marc Platt, Adam Siegel, Gigi Pritzker, Michel Litvak, John Palermo
Producteurs délégués :
David Lancaster, Gary Michael Walters, William Lischak, Linda McDonough, Jeffrey Stott
Distributeurs d'origine :
Wild Side Films, Le Pacte (Paris)
Directeur de la photographie :
Newton Thomas Sigel
Compositeur de la musique originale :
Cliff Martinez
Décorateurs :
Beth Mickle, Lisa K. Sessions
Costumier :
Erin Benach
Coiffeur :
Medusah
Monteur :
Mat Newman
Directeur de casting :
Mindy Marin
Interprètes :
Ryan Gosling (The Driver), Carey Mulligan (Irene), Bryan Cranston (Shannon), Albert Brooks (Bernie Rose), Oscar Isaac (Standart), Ron Perlman (Nino), Christina Hendricks (Blanche), Russ Tamblyn (le docteur)
Drive, c'est le résultat d'une rencontre qui aurait peut-être pu ne jamais avoir lieu entre un roman éponyme de James Sallis, un acteur et un réalisateur, réunis grâce à une chanson des années 1980. En effet, alors que le scénario circule depuis 2008, il est finalement proposé, deux ans plus tard, à Ryan Gosling, qui admire les films de Nicolas Winding Refn et suggère qu'il le réalise. La première rencontre entre l'acteur et le réalisateur semble tourner court car Refn, grippé, reste de marbre. Alors qu'il le raccompagne en voiture, Gosling allume la radio qui passe Can't Fight This Feeling et... Refn fond alors en larmes : il a trouvé la figure de son chauffeur mutique qui écoute des chansons pop exprimant ses sentiments. Une relation presque télépathique se met alors en place entre l'acteur et son réalisateur. Si Gosling apparaît comme le pur héritier des héros mutiques et sans nom des films de Leone et de Melville, ses explosions de violence l'écartent du flegme de ses prédécesseurs. Le film joue en permanence sur les codes tout en les détournant : film d'action avec un héros majoritairement passif – la scène d'ouverture magistrale joue plus sur l'attente que l'action –, une attente qui se prolongera jusqu'à la moitié du film ; une femme « fatale » malgré elle, à l'irréprochable innocence ; un dur au regard angélique et amateur de chansons sucrées. Drive embarque son spectateur dans une déambulation hallucinée au cœur d'un Los Angeles à la fois quotidien, pop et cauchemardesque.
Wafa Ghermani