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Avec Luc Moullet, Bernadette Lafont, Antonietta Pizzorno, Claire Bouanich.
Parti en repérages dans le Sud de la France pour son prochain film, Luc Moullet découvre un cadavre. Il décide de se faire passer pour le mort afin que le scoop lui permette de mieux diffuser ses œuvres et de financer ainsi son prochain film.
Et si la reconnaissance posthume était finalement la seule clé d'un succès durable ? Dans Le Prestige de la mort, Luc Moullet, toujours en quête de financement, envisage de mettre en scène sa propre disparition afin d'obtenir les fonds nécessaires pour réaliser l'adaptation d'un roman de Thomas Hardy, Desperate Remedies. En dénonçant les failles d'un système désormais au bout de ses limites, le cinéaste mêle une série d'hilarants quiproquos et une critique réaliste du milieu audiovisuel. Travesti sous une fausse identité, bientôt déguisé en énarque, il narre la difficulté de rester soi-même dans un monde qui nous pousse perpétuellement à transformer notre personnalité. Au sein d'une œuvre presque testamentaire, aussi osée que remplie d'idées, Luc Moullet expose une vie de cinéma, d'obsessions visuelles et thématiques, pour dépeindre l'arrivée de la vieillesse avec un sens du surréalisme sans cesse innovant.
Générique
Réalisateur :
Luc Moullet
Assistant réalisateur :
Céline Dupuis
Société de production :
Gémini Films (Paris)
Directeur de production :
David Colombo-Léotard
Distributeur d'origine :
Gémini Films (Paris)
Directeur de la photographie :
Pierre Stoeber
Ingénieur du son :
Jean-Daniel Becache
Compositeur de la musique originale :
Patrice Moullet
Costumier :
Dorothée Lissac
Maquilleur :
Julie David
Monteur :
Isabelle Patissou-Maintigneux
Interprètes :
Luc Moullet (Luc Moullet), Antonietta Pizzorno (Antonietta Moullet), Claire Bouanich (Arielle Moullet/Sally/la chanteuse), Iliana Lolic (Xavière-Emilie Duport-Anxionnaz), Gilles Guillain (le jeune homme au café/Edward), Charlotte Véry (le commissaire Julie Manon), Olivier Maltinti (le capitaine de gendarmerie), Jean Abeillé (le vieux commissaire), Jocelyne Auclair (la femme du vieux commissaire), Jean-Christophe Bouvet (le maître-chanteur/la Reine Victoria), Christine Vézinet (la psy), Rosette (la coiffeuse), Claude Merlin (le quincailler), Marie-Christine Questerbert (la réceptionniste de l'asile), Richard Copans (le producteur), Bernard Eisenschitz (l'opticien), Bernadette Lafont (Marie-Anne), Claude Buchvald (Anne-Marie)
Et si la reconnaissance posthume était finalement la seule clé d'un succès durable ? Dans Le Prestige de la mort, Luc Moullet, toujours en quête de financement, envisage de mettre en scène sa propre disparition afin d'obtenir les fonds nécessaires pour réaliser l'adaptation d'un roman de Thomas Hardy, Desperate Remedies. En dénonçant les failles d'un système désormais au bout de ses limites, le cinéaste mêle une série d'hilarants quiproquos et une critique réaliste du milieu audiovisuel. Travesti sous une fausse identité, bientôt déguisé en énarque, il narre la difficulté de rester soi-même dans un monde qui nous pousse perpétuellement à transformer notre personnalité. Au sein d'une œuvre presque testamentaire, aussi osée que remplie d'idées, Luc Moullet expose une vie de cinéma, d'obsessions visuelles et thématiques, pour dépeindre l'arrivée de la vieillesse avec un sens du surréalisme sans cesse innovant.