Quelques mots sur l'exposition

L'exposition a été produite en 2017 par la Cinémathèque française et la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image (Angoulême), à l'occasion du 40e anniversaire de la disparition de René Goscinny, et conçue en collaboration avec l'Institut René Goscinny.

Goscinny et cinéma : Astérix, Lucky Luke et Cie expose les rapports constants et ô combien féconds entre un scénariste de génie et l'objet de sa rêverie préférée : le cinéma. Avant même de commencer sa carrière de scénariste, le jeune René Goscinny n'avait qu'un rêve : « J'étais parti aux États-Unis pour travailler avec Walt Disney, mais Walt Disney n'en savait rien ». La rencontre ne s'est pas faite, mais ce désir de cinéma ne l'a jamais quitté et s'est diffusé dans l'ensemble de son œuvre.

Cette exposition montre comment le cinéma et ses genres les plus populaires (burlesque, peplum, western...) ont été parodiés et magnifiés par un créateur dont l'originalité se nourrissait de son immense culture cinématographique. Avant de se lancer dans l'aventure du cinéma en tant que telle, avec la création des Studios Idéfix en 1974, Goscinny a été gagman pour Bourvil, scénariste de dramatiques télévisuelles avec Jean Rochefort, et finalement scénariste à part entière, avec son ami Pierre Tchernia, de films devenus cultes comme Le Viager et Les Gaspards.

Avec Les 12 travaux d'Astérix, puis La Ballade des Dalton, les Studios Idéfix ont pleinement participé à la naissance d'une école d'animation française. Seule la mort brutale de René Goscinny, en 1977, viendra interrompre cet élan.

L'exposition Goscinny et cinéma : Astérix, Lucky Luke et Cie montre aussi comment les personnages mis en scène par René Goscinny et ses complices dessinateurs (Uderzo, Morris, Sempé, Tabary) ont continué leur carrière cinématographique, grâce à des producteurs ou cinéastes désireux de prolonger l'œuvre sur grand écran. Quarante ans après la mort de leur démiurge, les personnages de Goscinny continuent de nourrir la culture populaire internationale. Astérix et Obélix, Lucky Luke, Nicolas ou Iznogoud sont devenus des personnages de cinéma à part entière. Et Goscinny mérite plus que jamais le surnom affectueux que lui avait donné son ami Gotlib : « Walt Goscinny ».

Synopsis de l'exposition

  1. L'enfant qui rêvait d'être Walt Disney
  2. Le Petit Nicolas va au ciné
  3. Astérix, une star
  4. La parodie : de Lucky Luke à Iznogoud
  5. Les Studios Idéfix
  6. L'humour à la télé
  7. Goscinny Forever

Tournée

Exposition sous version fac-simile disponible à partir de septembre 2021.

Comédie(s) américaine(s) d'Ernst Lubitsch à Blake Edwards

Un livre de Marc Cerisuelo (Éditions Capricci)

La comédie existe toujours, la cause est entendue, mais c'est véritablement de 1918 à 1968 que son programme s'est accompli dans le contexte hollywoodien. Singulière et plurielle – d'où le titre de ce livre -, la comédie américaine connaît un grand nombre d'espèces (sophistiquée, romantique, screwball, de remariage...) et le genre a lui-même si bien évolué que l'on a pu parler à partir des années 1950 de « seconde comédie américaine ».

Offre spéciale réservée aux Libre Pass
Tentez de gagner un exemplaire en complétant ce formulaire.

En savoir plus


L'exposition en images

Goscinny et cinéma : Astérix, Lucky Luke et Cie, Cinémathèque française, Paris : 4 octobre 2017 – 4 mars 2018

Exposition Goscinny et le cinéma 1

Goscinny et le cinéma 2

Exposition Goscinny et le cinéma 2

Exposition Goscinny

Exposition Goscinny et le Cinéma 5


L'Autre ciné-club


Le Club des 15-20 ans passionnés de cinéma, toute l’année, le mercredi de 16h30 à 19h. Voir des films, en débattre, défendre son point de vue, découvrir des cinématographies en profondeur, rencontrer des professionnels, leur poser les questions les plus inattendues, découvrir les coulisses de la Cinémathèque…