Yasuzō Masumura, un anarchiste des passions
Dans l’interview qu’il accorda aux Cahiers du cinéma en 1970, Yasuzō Masumura déclarait n’attacher que peu d’importance à l’image et se défier de l’esthétisme. Si la rigueur des compositions de Tatouage ou Passion semble contredire cette affirmation, il est vrai que souvent chez Masumura l’image se trouve entraînée vers une forme de raréfaction, voire un pur évanouissement. Dans Passion, l’éblouissement du couple vouant un culte à la déesse Kanon transforme leur chambre en un monde sans contour ni consistance où vacille leur identité même ; l’héroïne de La Femme de Seisaku, aveuglant son mari, parvient à le soustraire à la guerre et à l’oppression du village ; une semblable cécité est partagée par les amants de La Bête aveugle et leur fait rejeter le monde visible pour un univers tactile. Ce dernier film peut d’ailleurs valoir comme le manifeste d’un cinéma davantage sensitif que visuel et soumis à des forces de vitalité, d’intensité et de rythmique. Que ces énergies en viennent à se figer à l’intérieur d’une image, à se conformer à une esthétique, serait déjà en soit un signe d’aliénation. Quel que soit le genre qu’ils abordent (comédie, film noir, érotisme cruel), les films de Masumura sont traversés par un même conflit : l’oppression des forces vitales de l’homme dans une société où « ni l’individu ni la liberté n’existent. »
Le cinéma de Masumura naît à un tournant de la société et du cinéma japonais : le développement du capitalisme et le crépuscule des grands auteurs : Ozu, Naruse et Mizoguchi. Après avoir d’ailleurs assisté Mizoguchi sur ses dernières œuvres, Masumura passe trois années au Centro sperimentale cinematografico de Rome (où il se lie avec Antonioni). Masumura aura donc connu successivement la fin du cinéma classique japonais et la modernité européenne. Son premier film, Kuchizuke (Les Baisers) en 1957, s’inscrit alors presque naturellement dans un genre « moderniste » et d’inspiration occidentale : les films des taïo-zoku (« saison du soleil »), désignant les adolescents hédonistes ayant grandi dans l’après-guerre. Pour Ōshima et ses pairs, ce courant, et particulièrement Kuchizuke (Les Baisers), ont représenté l’équivalent de Monika et, dans une moindre mesure, de Et Dieu créa la femme pour la Nouvelle Vague française. Les corps et le désir se dévoilaient avec une franchise inédite ; les courses en moto et les pistes de danse imprimaient des rythmes et des vitesses nouvelles aux personnages. Enfin, les cinéastes sortaient des studios pour plonger dans le chaos de la vie urbaine. Pourtant, cette libération contenait déjà les paradoxes de l’œuvre à venir de Masumura. Ce tempo inédit et les postures calquées sur celles de James Dean ou Brando étaient naturels à une jeunesse ayant vécu dans le voisinage des bases militaires américaines. Si les adolescents japonais trouvaient dans l’Occident matière à s’extirper du carcan des traditions, cette modernité relevait d’une culture d’occupation. L’année suivante, avec Kyojin to gangu (Le Géant et les jouets), à travers la guerre que se livrent des sociétés de caramels, Masumura attaquera frontalement les nouveaux rythmes de vie imposés par le capitalisme.
Le Géant et les jouets reproduit le style euphorique des comédies de Frank Tashlin et Stanley Donen (il s’inspire d’ailleurs en partie de Funny Face). Rapide, saturé de couleurs, avec des personnages en mouvement perpétuel, le film paraît s’abandonner aux formes les plus extatiques du cinéma hollywoodien. Pourtant, les plans de machines d’usines et les presses à journaux révèlent l’inhumanité des forces motrices qui entraînent ce monde. Les personnages tentent de survivre à la folie du consumérisme et à la marche implacable de l’industrie. Kyoko, l’adolescente plébéienne choisie pour représenter la marque de caramels, perd son innocence lorsque le photographe lui demande de jouer la candeur. Désormais, mieux que personne, elle saura manier les codes de ce monde factice. Son parcours est absolument identique à celui d’Otsuya dans Tatouage, qui retourne contre ses oppresseurs le monstrueux dessin d’araignée dont ils ont marqué sa peau. À l’inverse, le « créateur » de Kyoko, le chef de publicité Goda, s’éreinte à suivre le rendement de sa compagnie au fur et à mesure qu’elle « dévore » ses concurrents. Alors que Kyoko évolue cyniquement sur la scène scintillante du spectacle capitaliste, Goda se retrouve à l’agonie, crachant du sang dans des bureaux sombres et déserts. Au terme de la relation vampirique qui unit la plupart des couples du cinéaste, les personnages masculins achèvent souvent leur destin dans la répétition hystérique de leur aliénation.
Le yakuza du Gars des vents froids interprété par Yukio Mishima (qui détourne d’ailleurs le film par une interprétation très camp) est ironiquement couplé à un petit singe mécanique joueur de cymbale. Dans un final dont s’est peut être souvenu Brian de Palma pour Carlito’s Way (L’Impasse), il succombe à la loi du clan : échouant à s’évader avec sa compagne enceinte, il meurt en remontant l’escalier mécanique d’une gare. Le héros du Faux étudiant, séquestré par ses camarades activistes, devient lui-aussi un automate détraqué : arpentant un couloir d’asile, il déclame des slogans en un simulacre de manifestation. L’employé de Chijin no ai (La Chatte japonaise, d’après Tanizaki) ne peut échapper à la soumission, même dans ses jeux érotiques : chevauché par son épouse, il en est réduit à faire indéfiniment le tour de la table du salon. Pour Masumura, l’homme se construit avant tout par la négation de son individualité : « répression de soi, harmonie avec le groupe, tristesse, défaite, fuite. » Si Masumura aborde le milieu militaire, c’est évidemment pour en faire la matrice de la régulation des corps et de l’écrasement des esprits de la société japonaise. Dans Heitai yakuza (Le Soldat yakuza), le système de grades qui régit les prostituées établit un rapport entre le bordel et la caserne : les militaires sont eux aussi des corps déterminés par un usage, des pantins dociles, remplaçables à l’infini. Dans Akai tenshi (L’Ange rouge), mutilés, réduits à des fragments de corps indifférenciés, ils perdront toute identité.
Face à ces « ombres » sans corps ni conscience, la femme canalise les énergies vitales : « les actions dynamiques, les oppositions, les joies, les luttes à mort. » Dans les premiers temps, elle est une créature du mouvement et de la vivacité, comme Nozoe Hitomi dans Kuchizuke (Les Baisers) et Kyojin to gangu (Le Géant et les jouets), qui enchaîne à une vitesse folle les mimiques et les gestes. Elle peut aussi épouser la forme plus chimérique et inquiétante d’Ayako Wakao, la femme de toutes les métamorphoses, déesse autant qu’animal sanguinaire. Au cours des années 60, l’opposition du personnage féminin à tous les types de sociétés humaines va incliner les films de Masumura vers un érotisme archaïque et barbare. Il adapte les romans de Tanizaki (Passion, Tatouage) et Edogawa Ranpo (La Bête aveugle), posant ainsi les premiers jalons cinématographiques de l’ero-guro (érotique grotesque), érotisme sanglant auquel on peut rattacher de nos jours le très masumurien Audition de Takashi Miike. Ayako Wakao va incarner des créatures proches de Sacher-Masoch ou Pierre Louÿs ; une statue d’albâtre au contact de laquelle les hommes se disloquent. L’introduction de Tatouage pourrait définir les personnages d’Ayako Wakao : « une superbe femme piétine des corps d’hommes exsangues. Elle se repaît de leur chair et de leur sang pour prospérer. » Comme chez Tod Browning (cinéaste ero-guro qui s’ignorait), les pulsions font dégringoler l’homme de sa stature et le condamnent à la reptation.
Les attractions irrépressibles, l’animalité primordiale ou encore le déterminisme des caractères féminins et masculins inclinerait le monde de Masumura vers le naturalisme. Cependant, bien que son action soit davantage nihiliste qu’émancipatrice, la violence de la femme relève également du choix. Dans Tsuma wa kokuhaku suru (Confession d’une épouse), au cours d’une escalade, la femme doit décider entre couper la corde qui la relie à son mari ou tomber dans le vide avec lui. Elle sera moins accusée du meurtre de son conjoint que d’avoir refusé le sacrifice. En crevant les yeux de son mari pour l’empêcher de retourner à la guerre, La Femme de Seisaku choisit de s’opposer au village se cherchant un héros militaire. L’infirmière de Akai tenshi (L’Ange rouge) pourrait n’être qu’une figure maudite, entraînant malgré elle les hommes vers la mort, pourtant c’est sa volonté qui délivre le médecin de l’impuissance et de la drogue. Même si Nagisa Ōshima rejeta violemment Masumura à partir du Gars des vents froids, Abe Sada dans L’Empire des sens, vivant sa passion en marge du Japon militariste, est un personnage strictement masumurien.
Malgré ses affirmations péremptoires, Masumura aura su doter certains personnages masculins d’une individualité forte. Ainsi Omiya dans Heitai yakuza (Le Soldat yakuza), ou encore Hanzo dans L’Enfer des supplices, tous deux personnifiés par Shintaro Katsu. De fait, l’interprète de la série des Zatōichi, représentant d’un anarchisme populaire typiquement japonais, ne pouvait entrer dans la lignée des hommes atrophiés de Masumura. Face aux soldats, tous taillés sur le modèle de la virilité japonaise (cheveux ras, corps sec), la rondeur burlesque de Katsu le désigne comme un corps absolument hors norme. Forgé au code d’honneur des yakuzas, son mépris absolu de la hiérarchie militaire lui permet de rester insensible aux pires châtiments corporels. Dans L’Enfer des supplices, Katsu interprète un inspecteur « tantrique » qui soutire des aveux aux femmes grâce à son pénis fortifié par d’effarants exercices. Le personnage retient toute jouissance, émotions et pulsions et devient une force abstraite, presque immatérielle, circulant entre les corps féminins.
C’est logiquement par l’évanouissement dans le féminin que l’homme peut se soustraire à l’aliénation. Yonosuke, le libertin de Koshoku ichidai otoko (L’Homme qui ne vécut que pour aimer), interprété par le génial Raizō Ichikawa, fait passer son amour des femmes avant toutes les conventions sociales. Bravant le pouvoir du Shogun, Yonosuke dilapide en orgies la fortune familiale. Proche du Casanova de Fellini, il traverse des mondes dégradés ou parodiques : un bordel pour travestis, une forêt de vieilles prostituées, un cimetière où l’attend une fiancée morte. Mais à la différence de Casanova, jamais le personnage, sans doute le plus optimiste créé par Masumura, n’atteint le territoire des passions glacées et mécaniques. À bord d’un navire dont les cordages sont tissés de cheveux de femmes, il s’embarque pour une île merveilleuse bordée de sirènes. Dans La Bête aveugle, l’œuvre la plus transgressive du cinéaste, l’atelier du sculpteur sert également à une mythification du corps féminin. Rampant sur le corps d’une géante de pierre, les amants aveugles explorent l’« art tactile ». De mutilations en mutilations, ils s’éloignent du monde des hommes pour atteindre un autre territoire, n’ayant pour règle et superficie que l’intensité des sensations. Même si leur destination se révèle les ténèbres et la mort, par la seule force de leur désir, ils incarnent le nihilisme forcené de Masumura, dirigé vers l’abolition de toutes les formes de sociétés.
Stéphane du Mesnildot
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Dans les salles
Films, rencontres, conférences, spectacles
Du 22 août au 14 octobre 2007
Les films
- A travers les ténèbres Yasuzo Masumura / Japon / 1959 Di 2 sep 17h00 Di 2 sep 17h00 Ve 28 sep 21h00 Ve 28 sep 21h00
- Ange rouge (L') Yasuzo Masumura / Japon / 1966 Me 22 aoû 20h00 Me 22 aoû 20h00 Sa 15 sep 19h30 Sa 15 sep 19h30
- Archipel des artères = L'Artère du Japon (L') Yasuzo Masumura / Japon / 1975 Sa 15 sep 21h30 Sa 15 sep 21h30 Di 14 oct 21h30 Di 14 oct 21h30
- Avenue des enfants ingrats Yasuzo Masumura / Japon / 1958 Me 29 aoû 21h00 Me 29 aoû 21h00 Me 26 sep 19h00 Me 26 sep 19h00
- Baisers (Les) Yasuzo Masumura / Japon / 1957 Je 23 aoû 17h00 Je 23 aoû 17h00 Me 19 sep 17h00 Me 19 sep 17h00
- Beauté coupable Yasuzo Masumura / Japon / 1959 Di 2 sep 19h30 Di 2 sep 19h30 Je 27 sep 21h15 Je 27 sep 21h15
- Berceuse de la grande terre (La) Yasuzo Masumura / Japon / 1976 Me 12 sep 21h30 Me 12 sep 21h30 Di 14 oct 19h15 Di 14 oct 19h15
- Bête aveugle (La) Yasuzo Masumura / Japon / 1968 Di 26 aoû 21h00 Di 26 aoû 21h00 Di 16 sep 19h30 Di 16 sep 19h30
- Chatte japonaise (La) Yasuzo Masumura / Japon / 1967 Je 6 sep 19h00 Je 6 sep 19h00 Ve 21 sep 19h00 Ve 21 sep 19h00
- Confessions d'une épouse Yasuzo Masumura / Japon / 1961 Ve 31 aoû 19h30 Ve 31 aoû 19h30 Me 3 oct 19h30 Me 3 oct 19h30
- Courant chaud Yasuzo Masumura / Japon / 1957 Je 23 aoû 21h30 Je 23 aoû 21h30 Me 19 sep 21h30 Me 19 sep 21h30
- Débordements Yasuzo Masumura / Japon / 1959 Ve 31 aoû 21h30 Ve 31 aoû 21h30 Je 27 sep 19h15 Je 27 sep 19h15
- Démangeaisons = Désordres Yasuzo Masumura / Japon / 1963 Di 9 sep 17h00 Di 9 sep 17h00 Je 4 oct 19h30 Je 4 oct 19h30
- Deux épouses Yasuzo Masumura / Japon / 1967 Di 16 sep 17h00 Di 16 sep 17h00 Me 10 oct 21h00 Me 10 oct 21h00
- Dossier noir (Le) Yasuzo Masumura / Japon / 1962 Me 12 sep 19h30 Me 12 sep 19h30 Ve 5 oct 19h30 Ve 5 oct 19h30
- Double suicide à Sonezaki Yasuzo Masumura / Japon / 1979 Di 9 sep 21h30 Di 9 sep 21h30 Di 14 oct 17h00 Di 14 oct 17h00
- Ecole militaire de Nakano (L') Yasuzo Masumura / Japon / 1966 Me 5 sep 21h30 Me 5 sep 21h30 Me 10 oct 19h00 Me 10 oct 19h00
- Faux étudiant (Le) Yasuzo Masumura / Japon / 1960 Di 2 sep 21h30 Di 2 sep 21h30 Di 30 sep 19h00 Di 30 sep 19h00
- Femme de champion Yasuzo Masumura / Japon / 1959 Ve 31 aoû 17h00 Ve 31 aoû 17h00 Me 26 sep 21h00 Me 26 sep 21h00
- Femme de Seisaku (La) Yasuzo Masumura / Japon / 1965 Sa 25 aoû 21h00 Sa 25 aoû 21h00 Sa 22 sep 21h00 Sa 22 sep 21h00
- Femme du docteur Hanaoka (La) Yasuzo Masumura / Japon / 1967 Ve 7 sep 19h30 Ve 7 sep 19h30 Je 11 oct 17h30 Je 11 oct 17h30
- Femme qui touchait les jambes (La) Yasuzo Masumura / Japon / 1960 Me 5 sep 19h30 Me 5 sep 19h30 Sa 29 sep 19h00 Sa 29 sep 19h00
- Géants et jouets Yasuzo Masumura / Japon / 1958 Ve 24 aoû 21h00 Ve 24 aoû 21h00 Di 23 sep 17h00 Di 23 sep 17h00
- Grand salaud (Le) Yasuzo Masumura / Japon / 1968 Je 13 sep 19h30 Je 13 sep 19h30 Je 11 oct 19h00 Je 11 oct 19h00
- Homme qui ne vécut que pour aimer (L') Yasuzo Masumura / Japon / 1961 Ve 7 sep 21h45 Ve 7 sep 21h45 Me 3 oct 17h00 Me 3 oct 17h00
- Jeune fille sous le ciel bleu Yasuzo Masumura / Japon / 1957 Je 30 aoû 19h00 Je 30 aoû 19h00 Me 19 sep 19h30 Me 19 sep 19h30
- Jeux dangereux Yasuzo Masumura / Japon / 1971 Sa 8 sep 21h45 Sa 8 sep 21h45 Ve 12 oct 21h00 Ve 12 oct 21h00
- Kung-fu hara-kiri Yasuzo Masumura / Japon / 1973 Je 6 sep 21h00 Je 6 sep 21h00 Di 23 sep 21h00 Di 23 sep 21h00
- Mari était là (Le) Yasuzo Masumura / Japon / 1964 Sa 1 sep 19h30 Sa 1 sep 19h30 Di 7 oct 19h00 Di 7 oct 19h00
- Nouveau soldat Yakuza : la ligne de feu (Le) Yasuzo Masumura / Japon / 1972 Ve 14 sep 17h00 Ve 14 sep 17h00 Sa 13 oct 19h00 Sa 13 oct 19h00
- Nuée d'oiseaux blancs Yasuzo Masumura / Japon / 1969 Sa 8 sep 19h30 Sa 8 sep 19h30 Je 11 oct 21h00 Je 11 oct 21h00
- Ode au yakuza Yasuzo Masumura / Japon / 1968 Je 13 sep 21h30 Je 13 sep 21h30 Ve 12 oct 19h00 Ve 12 oct 19h00
- Passion Yasuzo Masumura / Japon / 1965 Sa 25 aoû 19h00 Sa 25 aoû 19h00 Di 23 sep 19h00 Di 23 sep 19h00
- Peur de mourir = Le Gars des vents froids (La) Yasuzo Masumura / Japon / 1960 Je 23 aoû 19h30 Je 23 aoû 19h30 Ve 28 sep 19h00 Ve 28 sep 19h00
- Précipice glacé (Le) Yasuzo Masumura / Japon / 1958 Ve 24 aoû 19h00 Ve 24 aoû 19h00 Je 20 sep 19h30 Je 20 sep 19h30
- Soeurs encombrantes (Les) Yasuzo Masumura / Japon / 1963 Sa 8 sep 17h00 Sa 8 sep 17h00 Me 3 oct 21h30 Me 3 oct 21h30
- Soldat yakuza (Le) Yasuzo Masumura / Japon / 1963 Sa 1 sep 21h30 Sa 1 sep 21h30 Ve 21 sep 21h00 Ve 21 sep 21h00
- Tatouage Yasuzo Masumura / Japon / 1966 Di 26 aoû 19h00 Di 26 aoû 19h00 Sa 22 sep 19h00 Sa 22 sep 19h00
- Testaments de femmes Yasuzo Masumura, Kon Ichikawa, Kozaburo Yoshimura / Japon / 1960 Je 30 aoû 21h00 Je 30 aoû 21h00 Sa 29 sep 21h00 Sa 29 sep 21h00
- Train super-express noir (Le) Yasuzo Masumura / Japon / 1964 Je 13 sep 17h00 Je 13 sep 17h00 Di 7 oct 21h00 Di 7 oct 21h00
- Un homme audacieux Yasuzo Masumura / Japon / 1959 Me 29 aoû 19h00 Me 29 aoû 19h00 Je 20 sep 21h30 Je 20 sep 21h30
- Vaurien : la guerre des territoires (Le) Yasuzo Masumura / Japon / 1974 Di 16 sep 21h30 Di 16 sep 21h30 Sa 13 oct 21h00 Sa 13 oct 21h00
- Vie d'une femme (La) Yasuzo Masumura / Japon / 1962 Di 9 sep 19h30 Di 9 sep 19h30 Sa 6 oct 21h00 Sa 6 oct 21h00
- Vivre pour l'amour Yasuzo Masumura / Japon / 1960 Ve 7 sep 17h00 Ve 7 sep 17h00 Di 30 sep 21h00 Di 30 sep 21h00
- Voiture d'essai noire (La) Yasuzo Masumura / Japon / 1962 Sa 1 sep 17h00 Sa 1 sep 17h00 Sa 6 oct 19h00 Sa 6 oct 19h00
Rencontres et conférences
- Les Baisers Yasuzo Masumura
- Les Baisers Yasuzo Masumura
- La Peur de mourir = Le Gars des vents froids Yasuzo Masumura
- La Peur de mourir = Le Gars des vents froids Yasuzo Masumura
- Courant chaud Yasuzo Masumura
- Courant chaud Yasuzo Masumura
- Le Précipice glacé Yasuzo Masumura
- Le Précipice glacé Yasuzo Masumura
- Géants et jouets Yasuzo Masumura
- Géants et jouets Yasuzo Masumura
- Un homme audacieux Yasuzo Masumura
- Un homme audacieux Yasuzo Masumura
- Avenue des enfants ingrats Yasuzo Masumura
- Avenue des enfants ingrats Yasuzo Masumura
- Jeune fille sous le ciel bleu Yasuzo Masumura
- Jeune fille sous le ciel bleu Yasuzo Masumura
- Testaments de femmes Yasuzo Masumura, Kon Ichikawa, Kozaburo Yoshimura
- Testaments de femmes Yasuzo Masumura, Kon Ichikawa, Kozaburo Yoshimura
- Femme de champion Yasuzo Masumura
- Femme de champion Yasuzo Masumura
- Confessions d'une épouse Yasuzo Masumura
- Confessions d'une épouse Yasuzo Masumura
- Débordements Yasuzo Masumura
- Débordements Yasuzo Masumura
- La Femme qui touchait les jambes Yasuzo Masumura
- La Femme qui touchait les jambes Yasuzo Masumura
- L'Ecole militaire de Nakano Yasuzo Masumura
- L'Ecole militaire de Nakano Yasuzo Masumura
- La Chatte japonaise Yasuzo Masumura
- La Chatte japonaise Yasuzo Masumura
- Kung-fu hara-kiri Yasuzo Masumura
- Kung-fu hara-kiri Yasuzo Masumura
- Vivre pour l'amour Yasuzo Masumura
- Vivre pour l'amour Yasuzo Masumura
- La Femme du docteur Hanaoka Yasuzo Masumura
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- L'Homme qui ne vécut que pour aimer Yasuzo Masumura
- L'Homme qui ne vécut que pour aimer Yasuzo Masumura
- Les Soeurs encombrantes Yasuzo Masumura
- Les Soeurs encombrantes Yasuzo Masumura
- Nuée d'oiseaux blancs Yasuzo Masumura
- Nuée d'oiseaux blancs Yasuzo Masumura
- Jeux dangereux Yasuzo Masumura
- Jeux dangereux Yasuzo Masumura
- Démangeaisons = Désordres Yasuzo Masumura
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- La Vie d'une femme Yasuzo Masumura
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- Double suicide à Sonezaki Yasuzo Masumura
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- Le Dossier noir Yasuzo Masumura
- Le Dossier noir Yasuzo Masumura
- La Berceuse de la grande terre Yasuzo Masumura
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- Le Train super-express noir Yasuzo Masumura
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- Le Grand salaud Yasuzo Masumura
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- Ode au yakuza Yasuzo Masumura
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- Le Nouveau soldat Yakuza : la ligne de feu Yasuzo Masumura
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- L'Ange rouge Yasuzo Masumura
- L'Ange rouge Yasuzo Masumura
- L'Archipel des artères = L'Artère du Japon Yasuzo Masumura
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- Deux épouses Yasuzo Masumura
- Deux épouses Yasuzo Masumura
- La Bête aveugle Yasuzo Masumura
- La Bête aveugle Yasuzo Masumura
- Le Vaurien : la guerre des territoires Yasuzo Masumura
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- Les Baisers Yasuzo Masumura
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- Jeune fille sous le ciel bleu Yasuzo Masumura
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- Courant chaud Yasuzo Masumura
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- Le Précipice glacé Yasuzo Masumura
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- Un homme audacieux Yasuzo Masumura
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- La Chatte japonaise Yasuzo Masumura
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- Le Soldat yakuza Yasuzo Masumura
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- Avenue des enfants ingrats Yasuzo Masumura
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- Femme de champion Yasuzo Masumura
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- Débordements Yasuzo Masumura
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- Beauté coupable Yasuzo Masumura
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- La Peur de mourir = Le Gars des vents froids Yasuzo Masumura
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- A travers les ténèbres Yasuzo Masumura
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- L'Homme qui ne vécut que pour aimer Yasuzo Masumura
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- Confessions d'une épouse Yasuzo Masumura
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- Les Soeurs encombrantes Yasuzo Masumura
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- Démangeaisons = Désordres Yasuzo Masumura
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- L'Ecole militaire de Nakano Yasuzo Masumura
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- Deux épouses Yasuzo Masumura
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- La Femme du docteur Hanaoka Yasuzo Masumura
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- Le Grand salaud Yasuzo Masumura
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- Nuée d'oiseaux blancs Yasuzo Masumura
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- Ode au yakuza Yasuzo Masumura
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- Jeux dangereux Yasuzo Masumura
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- Le Nouveau soldat Yakuza : la ligne de feu Yasuzo Masumura
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- Le Vaurien : la guerre des territoires Yasuzo Masumura
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- Double suicide à Sonezaki Yasuzo Masumura
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- La Berceuse de la grande terre Yasuzo Masumura
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- L'Archipel des artères = L'Artère du Japon Yasuzo Masumura
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17h00
- L'Homme qui ne vécut que pour aimer Yasuzo Masumura
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17h00
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19h30
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21h30
- Les Soeurs encombrantes Yasuzo Masumura
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17h00
- Double suicide à Sonezaki Yasuzo Masumura
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17h00
- Double suicide à Sonezaki Yasuzo Masumura
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19h15
- La Berceuse de la grande terre Yasuzo Masumura
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19h15
- La Berceuse de la grande terre Yasuzo Masumura
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21h30
- L'Archipel des artères = L'Artère du Japon Yasuzo Masumura
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21h30
- L'Archipel des artères = L'Artère du Japon Yasuzo Masumura
Partenaires et remerciements
Kadokawa Pictures, Toho Co Ltd., National Museum of Modern Art, Wild Side, Zootrope, Fabrice Arduini.
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