Les cages de la passion
La trajectoire tourmentée de Robert Siodmak (1900–1973) se divise en quatre périodes : allemande (1929–1933), française (1933–1939), hollywoodienne (1941–1952) et enfin « internationale » (1954–1969). Ballotté par l’Histoire et les vicissitudes liées à la production de ses films, il n’en laisse pas moins une œuvre cohérente, sombrement obsessionnelle et traversée d’inoubliables fulgurances.
Les orages de la passion
Ce titre donné à la version allemande de Tumultes/Stürme der Leidenschaft conviendrait peu ou prou à tous les grands films de Siodmak. La passion : ce que l’on subit, de l’extérieur (la pression sociale) ou surtout de l’intérieur (la pulsion). De Neubabelsberg à Joinville, et de Hollywood à Spandau, par-delà les commandes et projets imposés, se construit un univers claustrophobique où, tôt ou tard, l’orage toujours éclate. Inlassable peintre d’idées fixes, Siodmak est un cinéaste de l’obsession.
Cette obsession, c’est bien sûr celle des personnages : la figure récurrente du tueur en série (Pièges, Deux mains, la nuit, Les SS frappent la nuit) ou du criminel psychopathe (Les Mains qui tuent, Vacances de Noël, La Double énigme), et plus largement tous les personnages rongés de désir pour un objet fuyant – la femme fatale (Tumultes, Les Tueurs, Pour toi j’ai tué, La Femme à l’écharpe pailletée), mais aussi l’enfant perdu (Les Rats). Jusqu’à s’inventer une hantise (la jalousie rétrospective de l’amoureux dans Adieux), et au risque de buter sur l’image fantasmatique : dans Mollenard, Happy Jones, croyant tirer sur le héros (sa némesis), ne fracasse qu’un miroir ; dans La Double énigme, Terry n’aspire qu’à prendre la place de sa jumelle, au point non seulement de commettre des meurtres mais de s’abolir elle-même. Cette logique monomaniaque, loin d’être circonscrite aux coupables ou aux victimes, s’étend d’ailleurs aux personnages « positifs » : ainsi l’héroïne des Mains qui tuent, dévorée d’amour pour son patron qu’elle cherche à innocenter, se met-elle à hanter un témoin réticent, à le suivre de manière prédatrice. Et la victime potentielle de Deux mains, la nuit, rendue aphasique par un drame familial, est prisonnière de son trauma comme le tueur de sa pulsion.
Du reste, quand les personnages ne se piègent pas eux-mêmes, le monde s’en charge : erreur judiciaire (Pièges, Les Mains qui tuent), mensonge, manipulation et corruption généralisés (Les Tueurs, Les Rats, L’Affaire Nina B.), préjugés sociaux (Brûlant secret, Mollenard), répression totalitaire (Les SS…). Coupable ou innocent, souvent les deux à la fois, le personnage ne s’en sort pas.
Une esthétique de l’étouffement
Ce motif de l’enfermement innerve souvent le récit même, par l’usage récurrent du flash-back (jusque dans L’Affaire Nina B., dernier film que le cinéaste ait marqué de sa personnalité) : Les Tueurs reconstitue la spirale criminelle et suicidaire d’un antihéros en proie à la dépendance amoureuse, Pour toi j’ai tué condamne son protagoniste à rejouer sans fin une passion fatale. Tous deux sont voués au ressassement impuissant, et à un repli autarcique et paralysant dans un cadre toujours plus étroit. Même invisible, le passé habite le présent, comme dans les reconstitutions de meurtres du Suspect et des SS… : dans ce dernier film, la caméra, toujours plus instable, adopte peu à peu le point de vue du tueur et enfin de la victime, et exhume d’un espace bucolique et diurne la scène d’un cauchemar faussement révolu.
Car la claustration mentale est inséparable de sa figuration visuelle ; film après film, Siodmak perfectionne une esthétique de l’étouffement : surcadrage, éclairage violemment contrasté, présence écrasante des murs et des objets. Le huis clos, inauguré par la pension surpeuplée et cacophonique d’Adieux, illustré par le sanatorium de Brûlant secret ou la maison de Deux mains, la nuit, a beau s’élargir parfois aux dimensions d’une ville, généralement, comme dans Le Suspect, on ne part pas (sinon vers le pire). D’ailleurs, l’échappée même (A*dieux*, Mollenard) n’est jamais qu’une quête fiévreuse, une obsession de plus ; au mieux (Tumultes et son refus du pathos tragique) peut-on choisir carrément la prison plutôt qu’un faux dehors.
Naturalisme et expressionnisme réconciliés
Cette homologie entre espace mental et espace social résout d’ailleurs les apparentes tensions esthétiques à l’œuvre chez Siodmak : elle rend conciliables sa veine naturaliste et sa veine expressionniste. Et s’il peut recréer maniaquement le réel en studio avec un goût du détail vériste, sa mise en scène, réciproquement, stylise volontiers les décors naturels : les extérieurs berlinois de l’ouverture des Rats pourraient justement n’être qu’un décor plutôt qu’un dehors. Réalisme et stylisation deviennent interchangeables : l’ouverture des Tueurs envahit d’ombres le cadre rassurant et prosaïque de la province américaine, dont l’ancrage social est sapé par l’artifice des postures (celle des tueurs), dans des tableaux vivants évoquant Edward Hopper. Le film marque déjà la pétrification des codes du film noir, figures récentes mais déjà ressassées, archétypes en voie de devenir stéréotypes. On ne voit guère le jour dans ce film, juste un ciel en toile peinte par une fenêtre de cellule ou dans une scène d’enterrement. Seule la scène de hold-up en plan-séquence relève d’un réalisme « documentaire » mais distancié. Inversement, le braquage de Pour toi j’ai tué devient un cauchemar abstrait dans un espace sans repères, en porte-à-faux avec la topographie concrète du reste du film. Cette réversibilité des valeurs s’étend à la plastique : au début des Tueurs, les ténèbres sont refuge et repli autant qu’ombre menaçante, et c’est la lumière (l’éclair des coups de feu) qui devient mortifère.
Peu d’issues, donc, dans un tel monde : chez Siodmak, les rares happy ends sont généralement de pure convention, miraculeux (Les Mains qui tuent), plaqués (Les Rats), factices (The Strange Affair of Uncle Harry). Soit ils n’appartiennent déjà plus au récit, soit ils sont marqués d’une étrange dissonance : ainsi du travelling arrière « libérateur » de Deux mains, la nuit qui ne fait que rapetisser l’héroïne et, en guise d’ouverture, multiplie à l’envi les cadres dans le cadre ; ainsi encore de Maria Schell, hystérique, dévalant interminablement l’escalier des Rats. Comme si l’échappée ne se concevait que sur le mode de l’éclat, de l’effraction panique. Le criminel des Mains qui tuent, artiste paranoïaque et mégalomane suffoqué par « la Ville », ne laissera comme trace qu’une vitre brisée à travers laquelle il s’est défenestré. Plus généralement, dans le système formel de Siodmak, ces zébrures soudaines sont la seule voie possible pour percer ce monde clos – même si elles ne font qu’en souligner a contrario l’oppression pérenne.
D’où ces fulgurances que l’on retient généralement des films, et qui ont valu parfois à Siodmak l’injuste réputation d’un virtuose à effets gratuits. Même quand certaines séquences paraissent autonomes, comme détachées du corps du film (le générique des SS…), elles n’en revêtent pas moins toujours une valeur connotative, et surtout constituent des appels à fiction ; les ouvertures en particulier happent le spectateur avec une force rare. Et si ce cinéma se prête au florilège, on ne saurait oublier que ces apparents morceaux de bravoure ne prennent sens, musicalement, qu’en contrepoint d’un récit sciemment pesant où elles constituent à la fois un paroxysme et une trouée. Car elles expriment une volonté panique de se dérober au carcan ambiant : ce sont des moments de pure dépense, des tentatives d’arrachement où le personnage déborde enfin, déchire le tissu des ombres, mais aussi où le récit parfois trop codé bifurque vers d’autres fictions possibles (dans Les Mains qui tuent, la filature déjà citée, qui bascule du côté de La Féline).
On pourrait citer à l’envi ces débordements extatiques, du meurtre sous le feu d’artifice de Tumultes au solo de batterie libidineux des Mains qui tuent. Siodmak se disait lui-même satisfait si chacun de ses films comportait cinq minutes offrant « ce que seul le cinéma peut exprimer ». Et par-delà les stridences, il savait à l’inverse pratiquer l’ellipse, ménager des accalmies dans la cacophonie ambiante, évider un décor, dépeupler une ville, inscrire une présence en creux. Ses plus beaux moments de cinéma se jouent parfois pianissimo, tels ces plans fixes ou panoramiques sur un espace vide où c’est au-delà du cadre et dans la bande-son que se joue l’essentiel : une naissance (Les Rats), une étreinte (Adieux). Des natures mortes pour signifier la vie. Et le hors-champ comme seule ligne de fuite.
Au commencement, il y avait eu Les Hommes, le dimanche, météore à la paternité plurielle et incertaine, authentique élan vers l’ailleurs (du quotidien, du cinéma), moment de grâce éphémère mais solaire. Toute l’œuvre ultérieure de Siodmak en est comme le négatif. Et pourtant tout en elle aspire, peut-être, à retrouver cette parenthèse perdue.
Serge Chauvin
Infos pratiques
Tarifs
- Plein tarif 7 €
- Tarif réduit 5,50 €
- Moins de 18 ans 4 €
- Carte Ciné Famille Adultes 5 €
- Carte Ciné Famille Enfants 3 €
- Libre Pass Gratuit
Formules d'abonnement
La Cinémathèque en illimité !
Carte amortie à partir de deux séances par mois.
Invitations et réductions pour toute la famille durant toute une année.
La Cinémathèque en illimité, à deux !
Nouveau
6 places de cinéma à utiliser en toute liberté, seul ou accompagné.
Dans les salles
Films, rencontres, conférences, spectacles
Du 14 avril au 13 juin 2010
Les films
- À bout portant Don Siegel / États-Unis / 1964 Je 6 mai 17h00
- Adieux Robert Siodmak / Allemagne / 1930 Je 15 avr 19h00 Sa 22 mai 17h00
- Affaire Nina B. (L') Robert Siodmak / France, République fédérale d'Allemagne / 1961 Ve 7 mai 17h00 Me 2 juin 21h30
- Amants traqués (Les) Robert Siodmak / France / 1936 Me 21 avr 21h00 Di 23 mai 15h00
- Autour d'une enquête Robert Siodmak, Henri Chomette / France / 1931 Je 15 avr 21h00 Di 23 mai 19h00
- Chemin de Rio = Cargaison blanche (Le) Robert Siodmak / France / 1936 Je 22 avr 19h00 Me 2 juin 19h30
- Cobra Woman Robert Siodmak / Etats-Unis / 1943 Di 25 avr 19h00 Me 26 mai 19h00
- Corsaire rouge (Le) Robert Siodmak / Etats-Unis, Grande-Bretagne / 1952 Me 19 mai 17h00 Di 30 mai 17h00
- Crise est finie (La) Robert Siodmak / France / 1934 Sa 17 avr 21h00 Me 12 mai 21h00
- Custer, l'homme de l'Ouest Robert Siodmak / Etats-Unis, Espagne / 1966 Je 13 mai 20h00 Me 2 juin 17h00
- Deadline at dawn Harold Clurman / Etats-Unis / 1946 Lu 3 mai 21h30
- Deported Robert Siodmak / Etats-Unis / 1949 Di 9 mai 19h00 Ve 28 mai 17h00
- Des filles disparaissent Douglas Sirk / Etats-Unis / 1946 Di 6 juin 21h00
- Désirs de bonheur Robert Siodmak / Etats-Unis / 1947 Me 5 mai 17h00 Ve 28 mai 21h30
- Deux mains la nuit Robert Siodmak / Etats-Unis / 1945 Je 29 avr 21h00 Me 12 mai 17h00
- Dorothea, la fille du pasteur Robert Siodmak / République fédérale d'Allemagne / 1958 Di 2 mai 17h30
- Double énigme (La) Robert Siodmak / Etats-Unis / 1946 Je 6 mai 19h30 Ve 28 mai 19h30
- Femme à l'écharpe pailletée (La) Robert Siodmak / Etats-Unis / 1949 Je 6 mai 21h30 Sa 29 mai 19h00
- Fils de Dracula (Le) Robert Siodmak / Etats-Unis / 1943 Sa 24 avr 21h00 Me 26 mai 17h00
- Fin de saison Robert Siodmak / Allemagne / 1933 Ve 16 avr 21h00 Sa 22 mai 19h00
- Fly By Night Robert Siodmak / Etats-Unis / 1941 Ve 23 avr 19h00 Di 23 mai 17h00
- Frères corses Géo Kelber / France / 1938 Me 28 avr 21h30 Lu 7 juin 19h30
- Grand jeu (Le) Robert Siodmak / France, Italie / 1953 Lu 10 mai 19h30 Di 6 juin 15h00
- Grand jeu (Le) Jacques Feyder / France / 1933 Di 9 mai 15h00
- Grand refrain (Le) Yves Mirande / France / 1936 Me 28 avr 19h30 Sa 22 mai 21h00
- Homme qui cherche son assassin (L') Robert Siodmak / Allemagne / 1930 Di 25 avr 21h00 Lu 24 mai 21h30
- Hommes le dimanche (Les) Robert Siodmak, Edgar G. Ulmer / Allemagne / 1929 Di 2 mai 14h30 Je 20 mai 19h00
- Kampf um Rom I Robert Siodmak / République fédérale d'Allemagne, Roumanie, Italie / 1968 Me 19 mai 19h00
- Kampf um Rom II Robert Siodmak / République fédérale d'Allemagne, Roumanie, Italie / 1968 Me 19 mai 21h00
- Katia Robert Siodmak / France / 1959 Di 16 mai 17h00 Lu 7 juin 21h30
- Katia Maurice Tourneur / France / 1938 Lu 3 mai 17h00
- Mains qui tuent (Les) Robert Siodmak / États-Unis / 1944 Sa 24 avr 17h00 Sa 5 juin 19h00
- Mercenaires du Rio Grande (Les) Robert Siodmak / République fédérale d'Allemagne, France, Italie, Yougoslavie / 1964 Lu 17 mai 21h30
- Mercenaires du Rio Grande (2ème partie) (Les) Robert Siodmak / Allemagne, France, Italie, Yougoslavie / 1964 Lu 17 mai 19h30
- Mollenard Robert Siodmak / France / 1937 Je 22 avr 21h00 Lu 14 juin 21h30
- Mon ami d'école Robert Siodmak / République fédérale d'Allemagne / 1960 Ve 14 mai 17h00 Lu 31 mai 19h30
- Mon père était acteur Robert Siodmak / République fédérale d'Allemagne / 1956 Ve 16 avr 17h00 Lu 10 mai 21h30
- Mort n'était pas au rendez-vous (La) Curtis Bernhardt / Etats-Unis / 1945 Lu 3 mai 19h30
- My Heart Belongs to Daddy Robert Siodmak / Etats-Unis / 1942 Sa 24 avr 19h00 Je 3 juin 21h00
- Night Before the Divorce (The) Robert Siodmak / Etats-Unis / 1942 Di 25 avr 21h00 Lu 24 mai 21h30
- OSS Operation Eel Robert Siodmak / Grande-Bretagne / 1957 CM Di 16 mai 15h00
- OSS Operation Flint Axe Robert Siodmak / Grande-Bretagne / 1957 CM Di 16 mai 15h00
- OSS Operation Foulball Robert Siodmak / Grande-Bretagne / 1957 CM Di 16 mai 15h00
- OSS Operation Power Puff Robert Siodmak / Grande-Bretagne / 1957 CM Di 16 mai 15h00
- Passion fatale Robert Siodmak / Etats-Unis / 1949 Sa 8 mai 21h30 Je 27 mai 21h00
- Pièges Robert Siodmak / France / 1939 Ve 23 avr 21h00 Sa 5 juin 21h00
- Pour toi j'ai tué Robert Siodmak / Etats-Unis / 1948 Sa 8 mai 19h30 Sa 29 mai 21h00 Sa 29 mai 21h00
- Prince noir (Le) Robert Siodmak / République fédérale d'Allemagne, France, Italie, Yougoslavie / 1964 Je 13 mai 17h00 Ve 4 juin 17h00
- Proie (La) Robert Siodmak / Etats-Unis / 1948 Ve 7 mai 19h00 Di 30 mai 19h00
- Quick Robert Siodmak / France / 1932 Sa 17 avr 19h00 Je 20 mai 17h00
- Quick, König der clowns Robert Siodmak / Allemagne / 1932 Sa 17 avr 17h00 Je 20 mai 21h00
- Rats (Les) Robert Siodmak / République fédérale d'Allemagne / 1955 Me 12 mai 19h00 Di 30 mai 21h00
- Roi des Champs-Élysées (Le) Max Nosseck / France / 1934 Me 21 avr 17h00 Me 9 juin 17h15
- Rough and the Smooth (The) Robert Siodmak / Grande-Bretagne / 1959 Di 16 mai 19h00 Di 30 mai 15h00
- S.S. frappent la nuit (Les) Robert Siodmak / République fédérale d'Allemagne / 1957 Sa 15 mai 17h00 Lu 31 mai 21h30
- Sexe faible (Le) Robert Siodmak / France / 1933 Di 18 avr 21h00 Di 6 juin 17h30
- Someone to Remember Robert Siodmak / Etats-Unis / 1943 Me 5 mai 21h00 Sa 29 mai 17h00
- Strange Affair of Uncle Harry (The) Robert Siodmak / Etats-Unis / 1945 Me 14 avr 20h00 Je 27 mai 19h00
- Stürme der Leidenschaft Robert Siodmak / Allemagne / 1931 Di 18 avr 17h00 Ve 21 mai 19h00
- Suspect (Le) Robert Siodmak / Etats-Unis / 1945 Me 5 mai 19h00 Sa 12 juin 17h30
- Tueurs (Les) Robert Siodmak / Etats-Unis / 1946 Ve 7 mai 21h00 Ve 4 juin 21h30
- Tueurs (Les) Marika Beiku, Aleksandr Gordon, Andreï Tarkovski / URSS / 1958 CM Je 6 mai 17h00
- Tumultes Robert Siodmak / France / 1931 Di 18 avr 19h00 Ve 21 mai 21h00
- Tunnel 28 Robert Siodmak / République fédérale d'Allemagne, Etats-Unis / 1961 Di 16 mai 21h00 Je 3 juin 17h00
- Ultimatum Robert Wiene, Robert Siodmak / France / 1938 Di 2 mai 19h30 Sa 12 juin 20h30
- Vacances de Noël Robert Siodmak / Etats-Unis / 1944 Di 2 mai 21h30 Me 26 mai 21h00
- Vie parisienne (La) Robert Siodmak / France / 1935 Me 21 avr 19h00 Lu 14 juin 17h00
- Voruntersuchung Robert Siodmak / Allemagne / 1931 Ve 16 avr 19h00 Di 23 mai 21h00
- West Point Widow Robert Siodmak / Etats-Unis / 1941 Di 25 avr 17h00 Lu 24 mai 19h30
- Whistle at Eaton Falls (The) Robert Siodmak / Etats-Unis / 1950 Di 9 mai 21h00 Je 27 mai 17h00
Rencontres et conférences
- Adieux Robert Siodmak
- Autour d'une enquête Robert Siodmak, Henri Chomette
- Mon père était acteur Robert Siodmak
- Voruntersuchung Robert Siodmak
- Fin de saison Robert Siodmak
- Le Roi des Champs-Élysées Max Nosseck
- La Vie parisienne Robert Siodmak
- Les Amants traqués Robert Siodmak
- Le Chemin de Rio = Cargaison blanche Robert Siodmak
- Mollenard Robert Siodmak
- Qui êtes-vous Robert Siodmak ? Conférence de Serge Chauvin
- Deux mains la nuit Robert Siodmak

- Katia Maurice Tourneur
- La Mort n'était pas au rendez-vous Curtis Bernhardt
- Deadline at dawn Harold Clurman
- Désirs de bonheur Robert Siodmak
- Le Suspect Robert Siodmak
- Someone to Remember Robert Siodmak

- Les Tueurs Marika Beiku, Aleksandr Gordon, Andreï Tarkovski CM
- À bout portant Don Siegel
- La Double énigme Robert Siodmak
- La Femme à l'écharpe pailletée Robert Siodmak
- Deux mains la nuit Robert Siodmak
- Les Rats Robert Siodmak
- La Crise est finie Robert Siodmak
- Le Prince noir Robert Siodmak
- Custer, l'homme de l'Ouest Robert Siodmak
- Mon ami d'école Robert Siodmak
- Les Mercenaires du Rio Grande (2ème partie) Robert Siodmak
- Les Mercenaires du Rio Grande Robert Siodmak
- Le Corsaire rouge Robert Siodmak
- Kampf um Rom I Robert Siodmak
- Kampf um Rom II Robert Siodmak
- Quick Robert Siodmak

- Les Hommes le dimanche Robert Siodmak, Edgar G. Ulmer
- Quick, König der clowns Robert Siodmak
- West Point Widow Robert Siodmak
- L'Homme qui cherche son assassin Robert Siodmak
- The Night Before the Divorce Robert Siodmak
- Le Fils de Dracula Robert Siodmak
- Cobra Woman Robert Siodmak
- Vacances de Noël Robert Siodmak
- The Whistle at Eaton Falls Robert Siodmak
- The Strange Affair of Uncle Harry Robert Siodmak
- Passion fatale Robert Siodmak
- Deported Robert Siodmak
- La Double énigme Robert Siodmak
- Désirs de bonheur Robert Siodmak
- Mon ami d'école Robert Siodmak
- Les S.S. frappent la nuit Robert Siodmak
Partenaires et remerciements
UCLA Film & Television Archive, Friedrich-Wilhelm-Murnau-Stiftung, Deutsche Kinemathek – Berlin, British Film Institute, George Eastman House, Filmoteca Espanola, Archives françaises du Film-CNC, Deutsches Filminstitut – DIF, Fondazione Cineteca Italiana-Milano, Cinémathèque Municipale du Luxembourg, La Cinémathèque de Toulouse, Cinémathèque Suisse, Centro Sperimentale di Cinematografia-Cineteca Nazionale, Transit Films, Universal-Peter Langs, Swashbuckler Films, Films Sans Frontières, Universal Pictures Intl. France, Gaumont, Action/Théâtre du Temple, Hollywood Classics, Warner, Paramount, CCC Television GmbH, Beta Film GmbH.
En partenariat média avec




