Arrachons les masques !
Le nom de Nagisa Oshima est indissociable de la Nouvelle Vague japonaise, dont il fut la figure de proue mais aussi le grand destructeur. À l’origine, la « Nuberu Bagu » n’était pas un mouvement rebelle mais l’imitation, au sein des studios, du modèle français. La Shochiku fit débuter des assistantsréalisateurs de moins de 30 ans, comme Kiju Yoshida, Masahiro Shinoda et surtout Nagisa Oshima, également virulent polémiste. De 1959 à 1960, Oshima réalisa Une ville d’amour et d’espoir, Contes cruels de la jeunesse et L’Enterrement du soleil. La description des bidonvilles de Tokyo et d’Osaka, l’évocation brutale de la sexualité adolescente et une poésie funèbre, révélèrent un cinéaste flamboyant et provocateur, dont la capacité à créer le scandale était aussi un gage de succès.
Mort et résurrection de la Nouvelle Vague japonaise
Oshima avait conscience que son rôle d’agitateur était au fond contrôlé par les studios et que, tôt ou tard, il devrait rentrer dans le rang. Sans doute voulait-il aussi devenir un héros du cinéma et réaliser un coup d’éclat, un geste absolument suicidaire dans la production japonaise. Sans fournir à la Shochiku de scénario définitif, il tourna ce film inconcevable : Nuit et brouillard du Japon (1960), récit politique lugubre revenant sur la faillite des luttes des années 1950. Dans une demeure ténébreuse où les jeux d’ombre et de lumière rappellent les films de fantômes de Nobuo Nakagawa (L’Enfer), 43 scènes en 43 plans enferment les personnages dans la répétition et l’échec. Effrayée par ses expérimentions et par la critique d’une gauche embourgeoisée, la Shochiku en saborda la sortie. Oshima claqua la porte et fonda sa propre société, la Sozosha. Cette « brèche » dans la production qu’il espérait en 1958 dans un texte sur Les Baisers de Masumura, Oshima l’avait lui-même ouverte ; des cinéastes comme Yoshida, Hani et Matsumoto s’y engouffrèrent. Ses premières années de liberté sont cependant hésitantes. Tout en travaillant pour la télévision, il réalise Une bête à nourrir (1961), belle adaptation de Kenzaburo Oe, Le Révolté (1962), sur la répression des Japonais catholiques, et Les Plaisirs de la chair (1965), film existentiel proche de ceux de Masumura. Malgré leurs qualités, aucun ne retrouve la puissance de Nuit et brouillard au Japon. C’est en 1966 que naît le nouvel Oshima, avec L’Obsédé en plein jour. Pour ce portrait d’un violeur assassin, il révolutionne sa mise en scène avec un montage de 2000 plans qui est comme un flot d’images mentales. Ayant assisté à un double suicide amoureux, Eisuke, le « démon criminel », ranime la jeune fille en la violant. La cérémonie de mort des amants donne ainsi lieu à une contre-cérémonie, unissant Eisuke et Shino par un lien négatif. Comme Kiyoshi et Makoto (Contes cruels de la jeunesse), Toyaki et Mayuko (À propos de chansons paillardes au Japon), Abe Sada et Kichizo (L’Empire des sens) mais aussi le major Jack Celliers et le capitaine Yonoi (Furyo), Eisuke et Shino font partie de cette lignée d’astres noirs à l’attraction destructrice.
Quittons les studios et sortons dans les rues !
L’année 1966 correspond à la radicalisation de la nouvelle gauche et Oshima va trouver des alliés chez ses membres les plus extrémistes : Masao Adachi qui signe le scénario de La Pendaison (1968), et Koji Wakamatsu, génie libertaire du cinéma « pink » et futur producteur exécutif de L’Empire des sens (1975). Ce cinéma voyou, en lutte perpétuelle avec la censure, investit les rues, montre la foule de Tokyo et les combats des zengakuren (syndicats d’étudiants) avec la police. Oshima s’en inspirera pour Double suicide, été japonais (1967), Le Journal d’un voleur de Shinjuku (1969) et Il est mort après la guerre (1970), versant déchaîné et expérimental de son œuvre. Le cinéma d’Oshima met en pratique le cri du militant de Nuit et brouillard au Japon : « Arrachons les masques ! » Dans Le Retour des trois saoûlards, les usagers de la gare de Shinjuku ôtent leurs masques de « Japonais » et déclarent face à la caméra : « Je suis Coréen ». Oshima attaque le fantasme récurent de la pureté de la race et révèle en quoi le pays est imaginaire. Comme les étudiants d’À propos de chansons paillardes au Japon (1967), les personnages d’Oshima déambulent alors dans les cités désertes et les cimetières. Leur sexualité n’est nourrie que de fantasmes (violer une camarade dans un amphithéâtre pendant un examen) et les grands discours politiques n’aboutissent qu’à l’organisation de festivals folks. Fatalement, il ne reste qu’à tourner en rond dans la nuit en essayant de trouver cette « brèche » permettant d’accéder au réel. Prisonniers d’une fiction créée par les mensonges historiques et les ressassements de militants, les personnages voient leurs destins s’enrayer. Dans Le Retour des trois saoûlards (1968), le film est remis à zéro et les trois héros, confondus avec des clandestins coréens, répètent les mêmes erreurs. Une boucle semblable emprisonne le jeune cinéaste d’Il est mort après la guerre, qui revit son échec sentimental et politique. Dans La Pendaison, il faut exécuter deux fois R., le jeune Coréen, pour parvenir à le tuer. C’est finalement un Coréen chimérique qui est pendu et le film pourrait s’intituler « Rituel d’exécution du Coréen ». On a cité Brecht, mais il y a aussi du Buñuel chez Oshima, dans ces répétitions déréglées, lorsque les témoins de la pendaison, prêtre, médecin, directeur de prison, pour lui faire retrouver la mémoire, rejouent la vie de R. en des saynètes grotesques. Dans ces cérémonies, qu’il s’agisse de réunions politiques, de mariage, de funérailles, d’exécution capitale ou de seppuku, le Japon ne cesse de se nourrir de sa propre fiction. Tout est absurde et mortifère, et chacun tient son rôle, comme hypnotisé, avec une rigidité de mannequin. Dans le chef-d’œuvre qui en fait son sujet même, La Cérémonie, un mariage doit quand même avoir lieu pour « sauver les apparences » alors que l’épouse s’est enfuie. Dans un silence de mort, le marié exécute toute la cérémonie avec une partenaire invisible. Si la jeune fille, dont sont vantées les vertus de « pure vierge japonaise », est un fantôme, c’est toute l’assemblée qui est rendue spectrale. Au cours de ces rites, les ancêtres étendent leur emprise sur les jeunes générations. Ils sont la partie visible d’une cérémonie secrète, celle où le patriarche viole les épouses de ses fils pour engendrer une descendance « pure ». Plus réduite, la famille n’en est pas moins cannibale. Dans Le Petit garçon (1969), les parents obligent le fils à se jeter contre les voitures pour rançonner les automobilistes. De façon glaçante, l’argent collecté est censé payer l’avortement de la mère, faisant entrer l’enfant dans une économie de la mort et du néant.
Les anges exterminateurs
Tout en bannissant l’humanisme, Oshima n’exclut pas les figures romantiques de la révolte. Au début du Journal d’un voleur de Shinjuku, le metteur en scène Juro Kara se déshabille sur le parvis de la gare, et se retrouve, hirsute et obscène au milieu de la foule. Toute la sensualité désordonnée du monde flottant d’Edo surgit au cœur d’une population aliénée, honteuse de son corps et de ses désirs. Porté par les figures incroyablement gracieuses de Rie Yokohama et du peintre pop Tadanori Yokoo, Le Journal d’un voleur de Shinjuku est l’hommage d’Oshima aux artistes et à la jeunesse des années 1960. Pour une fois, il s’agit d’une apologie de la libération et non d’une traversée de l’insatisfaction sexuelle. Non seulement la frustration est dépassée mais elle débouche sur la passion et la révolution. Alors que Birdey et Umiko s’étreignent, la guerre de Tokyo est déclarée et la gare de Shinjuku est prise d’assaut pour empêcher le transport des armes à Okinawa, base militaire vers le Vietnam. Leur orgasme qui embrase la ville fait des amants les anges exterminateurs d’une société asphyxiant les désirs de la jeunesse. Des destructeurs idéalistes, nihilistes ou innocents, il y en aura d’autres dans le cinéma d’Oshima : le couple de La Cérémonie, dont le double suicide met un terme à la lignée maudite ; David Bowie dans Furyo (1982) qui, par un baiser, brise la stature fasciste du jeune officier ; l’éphèbe de Tabou (1999) qui révèle l’homosexualité constitutive du clan samouraï. La figure insurrectionnelle la plus sublime, celle qui se dresse tout entière contre le Japon, reste Abe Sada, l’héroïne de L’Empire des sens. Chaque chambre d’auberge devient pour Sada et Kichizo le lieu clos d’une contrecérémonie, célébrant toutes les émotions humaines de la vie, du plaisir et de la mort, alors qu’au même moment les soldats en guerre sont promis à une inutile destruction. « Je suis l’obsédé en plein jour et chaque film doit être un acte criminel », avait déclaré Oshima. L’Empire des sens réalisa pleinement cette affirmation, provoquant au Japon le plus grand scandale jamais causé par une œuvre artistique. La situation était d’autant plus intolérable pour la justice que le film était français. Produit par Argos Films et Anatole Dauman, sa projection au Festival de Cannes l’avait rendu visible aux yeux du monde entier, faisant d’Oshima le cinéaste japonais le plus célèbre de son temps. Avec ce film d’amour fou, Nagisa Oshima devint lui-même l’ange exterminateur du cinéma japonais.
Stéphane du Mesnildot
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Du 4 mars au 2 mai 2015
Les films
- À propos des chansons paillardes japonaises Nagisa Oshima / Japon / 1967 Me 11 mar 19h00 Ve 3 avr 19h00
- Cérémonie (La) Nagisa Oshima / Japon / 1971 Lu 9 mar 21h15 Sa 4 avr 21h15
- Contes cruels de la jeunesse Nagisa Oshima / Japon / 1960 Sa 7 mar 19h00 Ve 13 mar 19h00
- Empire de la passion (L') Nagisa Oshima / Japon / 1977 Sa 14 mar 21h15 Di 5 avr 16h45
- Empire des sens (L') Nagisa Oshima / Japon / 1975 Sa 14 mar 19h00 Di 5 avr 14h30
- Enterrement du soleil (L') Nagisa Oshima / Japon / 1960 Sa 7 mar 21h15 Ve 13 mar 21h15
- Été japonais : double suicide Nagisa Oshima / Japon / 1967 Ve 6 mar 19h00 Di 29 mar 14h30
- Furyo Nagisa Oshima / Grande-Bretagne-Japon-Nouvelle-Zélande / 1982 Ve 6 mar 21h15
- Il est mort après la guerre Nagisa Oshima / Japon / 1970 Di 22 mar 19h00 Di 5 avr 19h00
- Journal d'un voleur de Shinjuku Nagisa Oshima / Japon / 1969 Di 15 mar 18h00 Je 9 avr 19h00
- Journal de Yunbogi (Le) Nagisa Oshima / Japon / 1965 CM Di 15 mar 18h00 Je 9 avr 19h00
- Les Carnets secrets des ninjas Nagisa Oshima / Japon / 1967 Sa 14 mar 14h00 Ve 3 avr 21h15
- Max, mon amour Nagisa Oshima / France / 1985 Je 26 mar 19h30 Sa 11 avr 14h30
- Me voici, Bellett Nagisa Oshima / Japon / 1964 CM Me 25 mar 19h00 Je 9 avr 21h30
- Nuit et brouillard au Japon Nagisa Oshima / Japon / 1960 Di 8 mar 21h15 Je 26 mar 21h45
- Obsédé en plein jour (L') Nagisa Oshima / Japon / 1966 Di 8 mar 19h00 Ve 27 mar 21h15
- Pendaison (La) Nagisa Oshima / Japon / 1968 Di 15 mar 20h30 Sa 4 avr 14h30
- Petit garçon (Le) Nagisa Oshima / Japon / 1969 Me 4 mar 20h00 Sa 4 avr 19h00
- Piège (Le) Nagisa Oshima / Japon / 1961 Di 8 mar 16h45 Me 1 avr 21h45
- Plaisirs de la chair (Les) Nagisa Oshima / Japon / 1965 Di 8 mar 14h30 Ve 27 mar 19h00
- Première aventure d'un petit enfant Nagisa Oshima / Japon / 1964 Me 25 mar 19h00 Je 9 avr 21h30
- Retour des trois soûlards (Le) Nagisa Oshima / Japon / 1968 Di 22 mar 21h15 Sa 4 avr 17h00
- Révolté (Le) Nagisa Oshima / Japon / 1962 Sa 14 mar 16h45 Me 1 avr 19h30
- Soleils de demain (Les) Nagisa Oshima / Japon / 1959 CM Sa 7 mar 17h00 Me 11 mar 21h15
- Tabou Nagisa Oshima / Japon / 1999 Me 25 mar 21h00 Di 12 avr 14h30
- Une petite sœur pour l'été Nagisa Oshima / Japon / 1972 Sa 21 mar 16h30 Di 5 avr 21h00
- Une ville d'amour et d'espoir Nagisa Oshima / Japon / 1959 Sa 7 mar 17h00 Me 11 mar 21h15
Films réalisés pour la télévision
- A Visit to Ogawa Productions by Juichiro Oshige Nagisa Oshima / Japon / 1981 Sa 21 mar 21h15 Lu 6 avr 21h45 Lu 27 avr 14h00
- Cent ans de cinéma japonais Nagisa Oshima / Grande-Bretagne / 1994 Sa 21 mar 21h15 Lu 6 avr 21h45 Lu 27 avr 14h00
- Dawn of Asia - 10ème épisode Nagisa Oshima / Japon / 1964 Di 29 mar 19h00 Je 23 avr 16h45
- Dawn of Asia - 11ème épisode Nagisa Oshima / Japon / 1964 Di 29 mar 19h00 Je 23 avr 16h45
- Dawn of Asia - 12ème épisode Nagisa Oshima / Japon / 1964 Di 29 mar 21h15 Ve 24 avr 17h00
- Dawn of Asia - 13ème épisode Nagisa Oshima / Japon / 1964 Di 29 mar 21h15 Ve 24 avr 17h00
- Dawn of Asia - 1er épisode Nagisa Oshima / Japon / 1964 Sa 28 mar 14h30 Lu 20 avr 14h00
- Dawn of Asia - 2ème épisode Nagisa Oshima / Japon / 1964 Sa 28 mar 14h30 Lu 20 avr 14h00
- Dawn of Asia - 3ème épisode Nagisa Oshima / Japon / 1964 Sa 28 mar 14h30 Lu 20 avr 14h00
- Dawn of Asia - 4ème épisode Nagisa Oshima / Japon / 1964 Sa 28 mar 18h00 Lu 20 avr 17h15
- Dawn of Asia - 5ème épisode Nagisa Oshima / Japon / 1964 Sa 28 mar 18h00 Lu 20 avr 17h15
- Dawn of Asia - 6ème épisode Nagisa Oshima / Japon / 1964 Sa 28 mar 21h00 Me 22 avr 14h30
- Dawn of Asia - 7ème épisode Nagisa Oshima / Japon / 1964 Sa 28 mar 21h00 Me 22 avr 14h30
- Dawn of Asia - 8ème épisode Nagisa Oshima / Japon / 1964 Di 29 mar 16h45 Me 22 avr 16h45
- Dawn of Asia - 9ème épisode Nagisa Oshima / Japon / 1964 Di 29 mar 16h45 Me 22 avr 16h45
- Dialogue entre Nagisa Oshima et Alexandre Sokourov Alexandre Sokourov / Russie / 1996 Sa 11 avr 17h15 Sa 18 avr 14h00
- Graves at Sea Nagisa Oshima / Japon / 1976 CM Lu 6 avr 19h30
- Joy Bangla! Nagisa Oshima / Japon / 1971 CM Sa 21 mar 19h30 Me 15 avr 19h45 Je 16 avr 19h00
- Kyoto for My Mother's Place Nagisa Oshima / Japon / 1991 Sa 11 avr 17h15 Sa 18 avr 14h00
- My Life in Cinema : Akira Kurosawa Nagisa Oshima / Japon / 1996 Lu 16 mar 21h30
- My Life in Cinema : Hideo Oba Nagisa Oshima / Japon / 1993 Lu 16 mar 19h00 Sa 25 avr 14h30
- The Battle of Tsushima Nagisa Oshima / Japon / 1975 Lu 6 avr 19h30
- The Father of Bangladesh Nagisa Oshima / Japon / 1973 CM Sa 21 mar 19h30 Me 15 avr 19h45 Je 16 avr 19h00
- The Island of the Final Battle Nagisa Oshima / Japon / 1976 CM Lu 6 avr 19h30
- The Life of Mao Nagisa Oshima / Japon / 1976 Me 15 avr 21h30 Sa 2 mai 14h30
- The Village of the Blind Musicians Nagisa Oshima / Japon / 1972 CM Sa 21 mar 19h30 Me 15 avr 19h45 Je 16 avr 19h00
- Waga Seishun no Kinenhi : Nihon Eiga no Nouvelle Vague Nagisa Oshima / Japon / 1971 CM Sa 11 avr 17h15 Sa 18 avr 14h00
Autour de Nagisa Oshima
- Allons-y ! Yoshitaro Nomura / Japon / 1959 Di 12 avr 19h30 Lu 27 avr 16h30
- Approche de l'ombre de la nuit (L') Akio Jissoji / Japon / 1969 CM Lu 30 mar 19h00 Je 30 avr 17h00
- Cinématon #806 : Nagisa Oshima Gérard Courant / France / 1986 CM Lu 30 mar 21h15 Me 29 avr 17h00
- Seishun no Fukaki Fuchi yori Hori Yasuo / Japon / 1960 Lu 30 mar 19h00 Je 30 avr 17h00
- The Time of Naked Shinkichi Noda / Japon / 1976 CM Lu 30 mar 21h15 Me 29 avr 17h00
- Une belle plante Kimio Iwaki / Japon / 1959 Lu 30 mar 21h15 Me 29 avr 17h00
Rencontres et conférences
- Nagisa Oshima, dissidences du désir Conférence de Julien Gester

- La Cérémonie Nagisa Oshima
- À propos des chansons paillardes japonaises Nagisa Oshima
- Les Soleils de demain Nagisa Oshima CM
- Une ville d'amour et d'espoir Nagisa Oshima

- Contes cruels de la jeunesse Nagisa Oshima
- L'Enterrement du soleil Nagisa Oshima
- My Life in Cinema : Hideo Oba Nagisa Oshima
- My Life in Cinema : Akira Kurosawa Nagisa Oshima
- Une petite sœur pour l'été Nagisa Oshima
- Joy Bangla! Nagisa Oshima CM
- The Father of Bangladesh Nagisa Oshima CM
- The Village of the Blind Musicians Nagisa Oshima CM
- A Visit to Ogawa Productions by Juichiro Oshige Nagisa Oshima
- Cent ans de cinéma japonais Nagisa Oshima
- Me voici, Bellett Nagisa Oshima CM
- Première aventure d'un petit enfant Nagisa Oshima

- Tabou Nagisa Oshima

- Max, mon amour Nagisa Oshima
- Nuit et brouillard au Japon Nagisa Oshima

- Les Plaisirs de la chair Nagisa Oshima
- L'Obsédé en plein jour Nagisa Oshima
- Dawn of Asia - 1er épisode Nagisa Oshima
- Dawn of Asia - 2ème épisode Nagisa Oshima
- Dawn of Asia - 3ème épisode Nagisa Oshima
- Dawn of Asia - 4ème épisode Nagisa Oshima
- Dawn of Asia - 5ème épisode Nagisa Oshima
- Dawn of Asia - 6ème épisode Nagisa Oshima
- Dawn of Asia - 7ème épisode Nagisa Oshima
- Été japonais : double suicide Nagisa Oshima
- Dawn of Asia - 8ème épisode Nagisa Oshima
- Dawn of Asia - 9ème épisode Nagisa Oshima
- Dawn of Asia - 10ème épisode Nagisa Oshima
- Dawn of Asia - 11ème épisode Nagisa Oshima
- Dawn of Asia - 12ème épisode Nagisa Oshima
- Dawn of Asia - 13ème épisode Nagisa Oshima
- L'Approche de l'ombre de la nuit Akio Jissoji CM
- Seishun no Fukaki Fuchi yori Hori Yasuo

- Cinématon #806 : Nagisa Oshima Gérard Courant CM
- Une belle plante Kimio Iwaki
- The Time of Naked Shinkichi Noda CM
- À propos des chansons paillardes japonaises Nagisa Oshima
- Les Carnets secrets des ninjas Nagisa Oshima
- Graves at Sea Nagisa Oshima CM
- The Battle of Tsushima Nagisa Oshima
- The Island of the Final Battle Nagisa Oshima CM
- A Visit to Ogawa Productions by Juichiro Oshige Nagisa Oshima
- Cent ans de cinéma japonais Nagisa Oshima

- Le Journal de Yunbogi Nagisa Oshima CM
- Journal d'un voleur de Shinjuku Nagisa Oshima
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- Joy Bangla! Nagisa Oshima CM
- The Father of Bangladesh Nagisa Oshima CM
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- The Life of Mao Nagisa Oshima
- Dawn of Asia - 1er épisode Nagisa Oshima
- Dawn of Asia - 2ème épisode Nagisa Oshima
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- My Life in Cinema : Hideo Oba Nagisa Oshima
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- Cent ans de cinéma japonais Nagisa Oshima
- Allons-y ! Yoshitaro Nomura

- Cinématon #806 : Nagisa Oshima Gérard Courant CM
- Une belle plante Kimio Iwaki
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14h30
- Dawn of Asia - 1er épisode Nagisa Oshima
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- Dawn of Asia - 3ème épisode Nagisa Oshima
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Partenaires et remerciements
Bac Films, BFI, Carlotta films, Institut Lumière, Japan Foundation, Kawakita Memorial Film Institut, Schochiku, Tamasa, Fabrice Arduini, Oshima Productions, Nippon A-V Productions, National Film Center, Planète Bibliothèque de Cinéma, Mathieu Capel, Masao Adachi, Directors Guild of Japan, Kansai Telecasting corporation, International Television Films Inc., Chisako Hara, Masanobu Suzuki, Junichiro Oshige, Jotxtv, Nissei Gekijo.
Cette rétrospective n'aurait pu avoir lieu sans la précieuse collaboration de Go Hirasawa, Japan foundation, Gérard Courant.
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