L'obsédé en plein jour
Luis Buñuel incarne la subversion, l'insolence, et l'exaltation de la révolte propre au surréalisme. En près d'un demi-siècle, de 1929 (Un chien andalou) à 1977 (Cet obscur objet du désir), il a signé une œuvre majeure de l'histoire du cinéma. Une main d'homme aiguise un rasoir et vérifie son tranchant sur l'ongle du pouce. L'homme sort sur le balcon, regarde la pleine lune et trois nuages effilés. La même main écarquille l'œil d'une femme entre le pouce et l'index. La femme nous fixe avec un léger sourire. Un nuage passe devant la lune ; en très gros plan, le rasoir coupe l'œil de la femme. Aujourd'hui encore, les spectateurs se détournent. Certains crient. Luis Buñuel a commencé comme ça. Le 6 juin 1929, Un chien andalou est présenté au Studio des Ursulines. Examen de passage réussi : le jeune Espagnol et son complice (un certain Salvador Dalí) rejoignent le mouvement surréaliste. L'année d'avant, Georges Bataille a publié Histoire de l'œil. C'était dans l'air.
Trente-huit ans plus tard, Luis Buñuel tourne la dernière séquence de son dernier film dans l'un de ces passages parisiens chers à Louis Aragon et Walter Benjamin. Assise dans une vitrine, une femme reprise un linge taché de sang. Jean-Claude Carrière écrit dans sa préface aux Entretiens avec Max Aub : « Il tenait beaucoup à cette image, mais sans jamais dire pourquoi. Il la retourna même, pour l'améliorer, deux semaines après la fin du tournage. Il s'agit véritablement de sa dernière image, comme s'il voulait mystérieusement refermer, cinquante ans plus tard, la première et terrible blessure. Entre les deux, le gouffre, le secret. »
Et quand on sait que la légende familiale veut que le petit Luis ait été conçu à l'hôtel Ronceray, sis sur les Grands Boulevards, au-dessus du passage Jouffroy (celui de l'ultime séquence de Cet obscur..., évidemment), pendant le voyage de noces de ses parents... C'est là que l'Aragonais passe sa première nuit quand il débarque à Paris en janvier 1925. Mais brisons-là, tant Buñuel aurait détesté ces interprétations aussi abusives qu'impudiques. « J'aurais eu honte de penser à cela en faisant le film », répondait-il invariablement quand on lui proposait le début du commencement d'une interprétation.
Un cinéaste obsessionnel
Il n'en reste pas moins que Buñuel fait partie des grands cinéastes ouvertement obsessionnels. On peut affirmer sans exagération que la trilogie de la première partie de sa carrière ( / L'Âge d'or / Terre sans pain), réalisée de 1929 à 1933, contient déjà les 29 films suivants. Surréaliste, Buñuel le restera toute sa vie. Lui si peu bavard le répétait à la moindre occasion. Cette fidélité têtue à la grande affaire de sa jeunesse parisienne fait de lui l'unique cinéaste surréaliste, le seul à avoir compris le cocktail explosif entre la puissance émancipatrice du rêve et l'objectivité d'enregistrement propre au cinéma.
Dès ses deux premiers films, il est un cinéaste de la netteté et non du flou artistique. C'est l'exagération proprement surréelle qui révèle un état des lieux. Prenons un exemple. N'est-il pas vrai que la vie en société nous empêche de nous accoupler à toute heure et n'importe où ? Ces choses-là ne se font pas chez les êtres civilisés. Alors il suffira d'inventer le couple au désir inextinguible de L'Âge d'or, qui copule dans la boue pendant que l'on fonde la ville de Rome, un couple que l'on sépare sans cesse mais qui se reforme toujours, et dont la femme finit par s'exclamer : « Quelle joie ! Quelle joie d'avoir assassiné nos enfants ! » Tant il est vrai que les enfants sont rarement le facteur le plus épanouissant de la sexualité de leurs parents, dit-on.
Nous sommes loin, on le voit, d'une quelconque « écriture automatique » appliquée au cinéma. S'il est vain de vouloir le séparer du mouvement surréaliste, tant ce fut la rencontre la plus féconde de sa vie, Luis Buñuel est d'abord cinéaste, un cinéaste qui invente une nouvelle écriture naturaliste à la lumière du surréalisme. Fatalement, le résultat ne ressemble à rien de connu et obéit à une redoutable logique. Si Un chien andalou a fait sensation, L'Âge d'or fait violemment scandale. Ni les amis aristocrates du vicomte de Noailles qui refusent de lui serrer la main à l'issue de la projection, ni les ligues d'extrême droite qui détruisent le hall du Studio 28 ne s'y trompent ; eux voient bien qu'ils ne sont pas en présence d'un aimable et fumeux « film d'artiste » mais d'un véritable brûlot qui cherche à saper tous les fondements de l'ordre établi. Avec L'Âge d'or, le surréalisme est vraiment au service de la révolution. Buñuel va le payer très cher. Sa mise entre parenthèses durera vingt ans, jusqu'au triomphe de Los Olvidados au Festival de Cannes de 1951. Beaucoup le croyaient mort.
« Terre sans pain » : l'un des sommets de son œuvre
Après « l'affaire de L'Âge d'or », Buñuel est grillé partout et même un mécène aussi compréhensif que le vicomte de Noailles ne peut plus rien faire pour lui. « Dois-je penser que pour avoir fait L'Âge d'or, je ne dois plus jamais faire de cinéma ? », lui écrit Buñuel. C'est l'impasse. C'est grâce à la générosité de son ami Ramón Acín et à une caméra prêtée par Yves Allégret qu'il peut tourner Terre sans pain (Las Hurdes) en 1933. C'est un sommet de l'œuvre et le seul documentaire tourné par Buñuel. Face à une réalité pouilleuse et pathogène, il en rajoute au lieu de faire assaut de sobriété, et c'est bien le cinéaste surréaliste qui se défie soudain du naturalisme et fait rimer ces images de la misère la plus noire avec une symphonie de Brahms et un commentaire d'un lyrisme navré et farceur. À la fois parodie d'un documentaire bien-pensant destiné à l'édification des foules et manifeste artistique (« Puisque la réalité est là, il reste à la manipuler »), Terre sans pain contient en une séquence la synthèse de l'attitude de Buñuel face au pur enregistrement du réel. Dans la séquence dite du « coup de pistolet », le commentaire nous annonce qu'il arrive que même les chèvres tombent des reliefs tourmentés des Hurdes, rajoutant ainsi à la détresse économique de ses habitants. Et justement, comme un fait exprès, une chèvre tombe et se fracasse sur les rochers. Mais à gauche de l'image, bord-cadre, on distingue nettement la fumée d'une arme à feu. Buñuel a descendu la chèvre ; il l'a payée ; il l'a filmée et il a soigneusement laissé dans l'image la preuve évidente de sa fausseté. « Le surréalisme, c'est une morale », avait-il coutume de dire.
Quand la guerre civile éclate, il se met immédiatement au service de la République et convoie des fonds entre Madrid et la France avant d'être envoyé en poste à Paris, chargé des questions de propagande. À ce titre, il contrôle le montage et réunit le matériel du film Espagne 37, à la gloire de l'Espagne républicaine. Lâché de toutes parts, le gouvernement espagnol estime qu'un peu de propagande hollywoodienne ne serait pas inutile pour sensibiliser le monde à sa juste cause. Buñuel, qui sent que les choses vont mal tourner, se fait mandater comme conseiller historique. Après avoir tapé le fidèle vicomte de Noailles de 425 dollars pour emmener sa petite famille avec lui, il s'embarque pour l'Amérique en septembre 1938. À Los Angeles, il apprend la défaite républicaine et se retrouve rapidement sans un sou. Il est sauvé par sa rencontre avec Iris Barry et son mari John Abbott, respectivement responsable de la Cinémathèque et vice-directeur du MoMA de New York, qui l'embauchent pour coordonner des films documentaires financés par la Fondation Rockfeller à destination de l'Amérique latine. Ses vieux amis surréalistes ne tardent pas à affluer. Il retrouve Breton, Duchamp, Ernst et Tanguy. Dalí a suivi le mouvement et La Vie secrète de Salvador Dalí paraît en 1942. Devenu « Avida Dollars », il y règle ses comptes avec Buñuel et lui impute l'entière responsabilité de L'Âge d'or, film marxiste et sacrilège. Si le FBI avait sans doute déjà un œil sur ce réfugié espagnol reçu dans tous les milieux communisants de New York, les révélations de Dalí mettent le feu aux poudres. Une campagne de presse oblige Buñuel à démissionner de son poste au Musée d'art moderne.
La période mexicaine
Buñuel sait qu'il est trop atypique pour espérer faire carrière dans les studios et qu'en Europe, tout le monde l'a oublié. L'avenir semble irrémédiablement bouché et, en désespoir de cause, il s'apprête à devenir citoyen américain, un citoyen au chômage. C'est alors que le Hasard, le seul dieu surréaliste, intervient sous les traits de Denise Tual. Veuve de Pierre Batcheff (l'acteur d'Un chien andalou), elle est envoyée aux États-Unis par Gallimard. L'honorable maison d'édition compte redorer son blason, terni par les ambiguïtés de l'Occupation, en battant le rappel des cinéastes exilés. Denise Tual est chargée de leur proposer des adaptations des œuvres dont Gallimard détient les droits. « Lors d'un dîner chez René Clair, elle me dit qu'elle avait les droits pour produire La Maison de Bernarda Alba de García Lorca. Elle voulait tourner le film en France et que j'en sois le réalisateur. » Mais Tual veut d'abord aller au Mexique pour rencontrer le producteur Oscar Dancigers et l'intéresser au projet. Buñuel l'y accompagne. De Mexico, il prend la précaution de joindre le frère de García Lorca, qui l'informe qu'il a une meilleure proposition pour la pièce. Buñuel n'insiste pas mais sa rencontre avec Dancigers – qu'il connaissait déjà de Paris, où Jacques Prévert le lui avait présenté – est décisive dans son installation au Mexique.
En novembre 1946, il commence le tournage de son premier film mexicain : Gran casino. Mais le sort s'acharne, le film est un bide. Le déclic va encore venir de Dancigers qui l'engage pour mettre en scène une petite comédie avec Fernando Soler, célèbre acteur mexicain, Le Grand noceur. Cette fois, le film est un succès public. Et c'est encore Dancigers qui lui souffle l'idée de faire un film sur les enfants misérables de Mexico. Ce sera Los Olvidados, le film du grand retour. Vingt ans après.
Buñuel tournera vingt films au Mexique, avant de redevenir définitivement un cinéaste français avec le triomphe commercial de Belle de jour en 1967. Mais il continuera de vivre à Mexico, ne se déplaçant à Paris ou Tolède (Tristana, 1970) que pour les tournages. Au Mexique, il s'adapte facilement aux codes du cinéma populaire local et devient enfin un cinéaste professionnel qui enchaîne les films avec une régularité de métronome. Mais sans vouloir faire de la peine aux amis mexicains de Don Luis, qui qualifièrent son cinéma de « décaféiné » quand il repartit tourner en France, force est de constater que les films très mexicains dans leur ambiance (l'amusant El Río y la muerte, 1955, ou le pénible et franco-mexicain La Fièvre monte à El Pao, 1959) sont loin d'être les meilleurs. Alors que Él (1952), La Vie criminelle d'Archibald de la Cruz (1955), Nazarin (1959) ou L'Ange exterminateur (1962) sont autant de chefs-d'œuvres qui pourraient se dérouler n'importe où.
Au Mexique, Buñuel livre son Vertigo avec Él, et préfigure Théorème avec Susana la perverse (1951), mais c'est en Espagne franquiste qu'il retourne – à la surprise générale et consternée – pour accoucher de Viridiana (1961), le chef-d'œuvre des chefs-d'œuvres et le plus grand film catholique romain de l'histoire du cinéma, à la fois épisode de la Légende dorée et mise en cendres de tous les dogmes. « Le plus Espagnol des Espagnols », pour reprendre l'expression de son ami et producteur Ricardo Muñoz Suay, s'amuse à coller le récit picaresque sur une (vague) réalité mexicaine (La Montée au ciel, 1952, et On a volé un tram, 1954) et s'attaque une première fois à son cher Pérez Galdós avec Nazarin. Et quand il adapte des œuvres immortelles, il va tout naturellement puiser dans la bibliothèque surréaliste avec son Robinson Crusoé (1952) et ses Hauts de Hurlevent (1953). Au-delà de ses nombreux sommets et de ses quelques faiblesses, la période mexicaine peut se lire comme un véritable éloge de la constance. Buñuel poursuit ses quelques idées fixes mais sans avoir l'air d'y toucher, tout en recevant les plus grandes récompenses dans les festivals internationaux. Mais au fond, rien n'a changé : la bourgeoisie est toujours aussi odieuse (L'Ange exterminateur, 1962) et seuls les saints et les fous méritent d'être sauvés. Ce qui tombe bien : ce sont souvent les mêmes.
Deux ultimes joyaux en France
Comme il ne pratique pas le pardon des offenses, Buñuel profite de son premier grand retour en France (Journal d'une femme de chambre, 1964) pour régler quelques vieux comptes avec un certain fascisme local, celui-là même qui avait failli avoir sa peau au moment de L'Âge d'or, mais qui ose invoquer « l'amour fou » quand il s'agit simplement de se soulager avec la petite bonne. La répugnance aussi est intacte. Mais cette colère inentamée se mue en autoportrait au vitriol avec les deux ultimes joyaux que sont Tristana et Cet obscur objet du désir. Dans les deux cas, Fernando Rey prête son élégance de grand d'Espagne à la dernière confession. Don Lope et le pantin de Pierre Louÿs souffrent tous deux le martyre pour avoir tenté de réaliser leur rêve de capture d'une jeunesse. Don Luis, lui, n'a aimé qu'une seule femme, la sienne. D'un côté, le fantasme et sa périlleuse incarnation ; de l'autre, la rétention et la persistance de la rêverie. Mais au fond, cela revient exactement au même, n'est-ce pas ?
Frédéric Bonnaud
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Films, rencontres, conférences, spectacles
Du 10 juin au 2 août 2009
Les films
- Âge d'or (L') Luis Buñuel / France / 1930 Ve 12 juin 19h00 Di 5 juil 21h00
- Ange exterminateur (L') Luis Buñuel / Mexique / 1962 Sa 18 juil 19h00 Me 29 juil 19h00
- Aventures de Robinson Crusoé (Les) Luis Buñuel / Mexique, États-Unis / 1952 Ve 10 juil 19h00 Sa 1 aoû 19h00
- Belle de jour Luis Buñuel / France-Italie / 1967 Ve 26 juin 21h00 Je 23 juil 19h00
- Bête aux cinq doigts (La) Robert Florey / Etats-Unis / 1946 Sa 11 juil 17h00
- Cela s'appelle l'aurore Luis Buñuel / France, Italie / 1956 Di 21 juin 21h30 Me 29 juil 21h00
- Charme discret de la bourgeoisie (Le) Luis Buñuel / France-Italie-Espagne / 1972 Di 28 juin 19h00 Ve 31 juil 19h00
- Don Quintín el amargo Luis Marquina / Espagne / 1935 Di 14 juin 17h00 Lu 29 juin 19h30
- Don Quintin l'amer Luis Buñuel / Mexique / 1951 Di 14 juin 19h00 Ve 3 juil 21h00
- Él / Tourments Luis Buñuel / Mexique / 1953 Je 11 juin 21h00 Di 12 juil 14h30
- Enjôleuse (L') Luis Buñuel / Mexique / 1953 Di 14 juin 21h00 Sa 4 juil 22h15
- Espagne 1936 Jean-Paul Dreyfus / Espagne / 1936 CM Di 19 juil 21h15 Je 30 juil 21h00
- Fantôme de la liberté (Le) Luis Buñuel / France / 1974 Sa 27 juin 21h00 Ve 31 juil 21h00
- Fièvre monte à El Pao (La) Luis Buñuel / France, Mexique / 1959 Lu 22 juin 19h30 Me 22 juil 19h00
- Fille de Juan Simón (La) José Luis Sáenz de Heredia / Espagne / 1935 Sa 20 juin 21h30 Lu 6 juil 19h30
- Fleuve de la mort (Le) Luis Buñuel / Mexique / 1954 Di 21 juin 19h30 Je 16 juil 19h00
- Gran casino Luis Buñuel / Mexique / 1947 Sa 13 juin 21h00 Je 2 juil 19h00
- Grand noceur (Le) Luis Buñuel / Mexique / 1949 Sa 13 juin 19h00 Me 1 juil 21h00
- Hauts de Hurlevent (Les) Luis Buñuel / Mexique / 1954 Ve 19 juin 19h30 Me 15 juil 19h00
- Jeune fille (La) Luis Buñuel / Mexique, États-Unis / 1960 Je 25 juin 21h00 Ve 17 juil 19h00
- Johnny s'en va-t-en guerre Dalton Trumbo / Etats-Unis / 1971 Sa 1 aoû 14h30
- Journal d'une femme de chambre (Le) Luis Buñuel / France-Italie / 1964 Ve 26 juin 19h00 Sa 25 juil 19h00
- Menjant garotes Luis Buñuel / Espagne / 1930 CM Ve 12 juin 19h00 Di 5 juil 21h00
- Montée au ciel (La) Luis Buñuel / Mexique / 1952 Je 18 juin 19h00 Je 30 juil 19h30
- Mort en ce jardin (La) Luis Buñuel / France-Mexique / 1956 Me 24 juin 21h15 Di 2 aoû 14h30
- Nazarin Luis Buñuel / Mexique / 1958 Me 24 juin 19h15 Sa 11 juil 19h00
- On a volé un tram Luis Buñuel / Mexique / 1954 Sa 20 juin 19h30 Je 9 juil 19h00
- Petites confessions filmées Martine Lefèvre / France, Mexique / 1981 CM Di 19 juil 19h15 Lu 20 juil 20h30
- Quien me quere a mi ? José Luis Saenz de Heredia / Espagne / 1935 Lu 15 juin 19h30
- Sentinelle, alerte ! Jean Grémillon, Luis Buñuel / Espagne / 1935 Ve 12 juin 21h00 Me 1 juil 19h00
- Si usted no puede, yo si Julian Soler / Mexique / 1950 Ve 19 juin 21h30
- Simon du désert Luis Buñuel / Mexique / 1965 Di 19 juil 21h15 Je 30 juil 21h00
- Terre sans pain Luis Buñuel / Espagne / 1933 CM Di 19 juil 21h15 Je 30 juil 21h00
- Tristana Luis Buñuel / Espagne, Italie, France / 1970 Sa 27 juin 19h00 Ve 24 juil 19h00
- Triumph of the Will Luis Buñuel / États-Unis / 1939 CM Sa 20 juin 21h30 Lu 6 juil 19h30
- El Último guión : Buñuel en la memoria Javier Espada, Gaizka Urresti / Espagne / 2008 Di 2 aoû 19h30
- Un Buñuel mexicain Emilio Maille / France / 1997 Lu 20 juil 20h30
- Un chien andalou Luis Buñuel / France / 1929 CM Ve 12 juin 19h00 Di 5 juil 21h00
- Una mujer sin amor Luis Buñuel / Mexique / 1952 Je 18 juin 21h00 Me 8 juil 19h00
- Vie criminelle d'Archibald de la Cruz (La) Luis Buñuel / Mexique / 1955 Je 25 juin 19h00 Di 5 juil 19h00
- Viridiana Luis Buñuel / Espagne-Mexique / 1960 Me 10 juin 20h00 Di 19 juil 19h15
- Voie lactée (La) Luis Buñuel / France-Italie / 1969 Sa 13 juin 14h30 Di 26 juil 19h00
Rencontres et conférences

- Viridiana Luis Buñuel
- Qui êtes-vous Luis Buñuel ? Conférence de Frédéric Bonnaud

- Él / Tourments Luis Buñuel

- Un chien andalou Luis Buñuel CM
- L'Âge d'or Luis Buñuel
- Menjant garotes Luis Buñuel CM
- Sentinelle, alerte ! Jean Grémillon, Luis Buñuel

- Los Olvidados Luis Buñuel

- Les Hauts de Hurlevent Luis Buñuel
- Si usted no puede, yo si Julian Soler

- La Fièvre monte à El Pao Luis Buñuel

- La Vie criminelle d'Archibald de la Cruz Luis Buñuel
- La Jeune fille Luis Buñuel

- Don Quintín el amargo Luis Marquina
- Sentinelle, alerte ! Jean Grémillon, Luis Buñuel

- Le Grand noceur Luis Buñuel

- Gran casino Luis Buñuel

- L'Enjôleuse Luis Buñuel
- La Fille de Juan Simón José Luis Sáenz de Heredia
- Triumph of the Will Luis Buñuel CM

- Una mujer sin amor Luis Buñuel

- On a volé un tram Luis Buñuel

- Les Aventures de Robinson Crusoé Luis Buñuel

- Él / Tourments Luis Buñuel

- Les Hauts de Hurlevent Luis Buñuel

- Le Fleuve de la mort Luis Buñuel

- La Jeune fille Luis Buñuel

- L'Ange exterminateur Luis Buñuel
- Un Buñuel mexicain Emilio Maille
- Petites confessions filmées Martine Lefèvre CM

- La Fièvre monte à El Pao Luis Buñuel

- Belle de jour Luis Buñuel

- Tristana Luis Buñuel

- Le Journal d'une femme de chambre Luis Buñuel

- La Voie lactée Luis Buñuel

- L'Ange exterminateur Luis Buñuel
- Cela s'appelle l'aurore Luis Buñuel
- La Montée au ciel Luis Buñuel

- Terre sans pain Luis Buñuel CM
- Espagne 1936 Jean-Paul Dreyfus CM
- Simon du désert Luis Buñuel
- Le Charme discret de la bourgeoisie Luis Buñuel

- Le Fantôme de la liberté Luis Buñuel
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