Un chaos lyrique et politique
Il y eut longtemps un miracle du cinéma japonais. Au-delà de sa prolixité, de la quantité d’artistes véritables auxquels il a donné naissance depuis ses origines, il y eut aussi cette illusion tenace de la possibilité d’une industrie qui pouvait produire une forme de radicalité cinématographique, une vision critique tout autant que spectaculaire, formellement subversive et politiquement tranchante. Kinji Fukasaku aura exemplairement incarné un art qui semblait se déployer en toute liberté (ou presque), au cœur d’un système ayant longtemps fait croire qu’il était à la fois contraignant et indestructible. Si l’auteur du Cimetière de la morale a également contribué à la modernité du cinéma nippon, c’est toutefois en suivant une voie opposée à celle des jeunes cinéastes en colère de la Nouvelle Vague japonaise : non pas en s’attaquant de front à l’industrie, mais en réinventant et en réajustant, au cœur de celle-ci, les formes des catégories cinématographiques les plus convenues, en les faisant imploser.
Un cinéaste de studio
Kinji Fukasaku fait partie d’une génération marquée à jamais par les catastrophes qui frappèrent le Japon au milieu du XXe siècle : le militarisme, la guerre, l’agression atomique, l’occupation américaine – autant d’événements déterminants, omniprésents et structurants de son cinéma. Il est né le 3 juillet 1930 à Mito. À l’âge de quinze ans, durant la guerre, il est mobilisé et travaille dans une usine d’armement qui sera bombardée. Il survit et reprend ses études à l’issue de la guerre. Il entre en 1953 comme assistant au sein de la compagnie Toei, créée deux ans plus tôt et spécialisée dans un cinéma de genre qu’elle remet au goût du jour. Il gravit les échelons successifs de la profession cinématographique, avant de signer sa première réalisation, toujours au sein de la Toei. L’heure est au film policier et Fukasaku s’adapte à la production en série du studio en signant cinq films durant l’année 1961. Il trouve immédiatement un style personnel en s’inspirant, comme d’autres cinéastes japonais d’alors, du film noir américain, avec des titres comme Gangsters en plein jour (1961), La Société des gangsters ou Hommes, porcs et loups (1964). L’écran large et le noir et blanc, des cadrages recherchés et parfois compliqués, des partis pris inattendus (l’arrêt sur image), et un type de récit immuable, sont déjà comme autant d’effets de signature dans une œuvre pourtant ouvertement commerciale : truands nihilistes, en voie de déshumanisation, comme dans les films de Don Siegel, situations de tensions sexuelles et raciales, suspense débouchant inéluctablement sur une déflagration finale. Déjà, les conventions du cinéma de gangsters seront les allégories d’une représentation du monde. À tel point qu’on les retrouvera dans une œuvre a priori plus « sociale » : If You Were Young: Rage, tournée pour la compagnie Shochiku en 1970.
Lecture critique
C’est au sein de la compagnie Toei, dans le giron de laquelle il revient, qu’il signera une série de films de gangsters (yakuza eiga) remettant en cause l’idéologie du genre. Débarrassés des prescriptions de tout code chevaleresque, les truands filmés par Fukasaku ne sont plus guidés que par l’appât du gain et l’instinct de survie, comme dans la série Combat sans code d’honneur, ample fresque de cinq films tournés entre 1972 et 1974, et dont le récit s’étale sur trois décennies. Mais aux gangs comme systèmes hiérarchiques intrinsèquement corrompus, Fukasaku oppose parfois des individus solitaires et incontrôlables, pure pulsion destructrice comme dans Okita le pourfendeur (1971) ou l’incroyable Cimetière de la morale (1974). Détaché des contraintes du film de yakuza, Fukasaku va continuer à dépeindre un monde chaotique, sans règles, où règnent la manipulation, la trahison et le reniement dans ce retour au chanbara (film de sabre) et au jidai-geki (film d’époque) qu’est Le Samouraï et le Shogun en 1978, puis dans ces visions syncrétiques et délirantes que sont, par exemple, Samourai Reincarnation (1981) ou bien La Légende des huit samouraïs (1982). Dans Le Samouraï et le Shogun, il est ainsi impossible de s’identifier à l’un ou l’autre des deux clans en guerre tant l’indécision morale règne. Son adaptation du célèbre conte fantastique Yotsuya Kaidan (1993) entremêle l’horreur avec la description d’un complot politique dont Iemon, le pathétique héros, est le jouet inconscient. Enfin, son ultime film, Battle Royale, ne constitue-t-il pas une vaste métaphore d’un monde où chacun est l’ennemi de tous ?
Tout se passe comme si Fukasaku avait élargi la rhétorique née des conventions du film de gangsters à l’ensemble de son cinéma. Filmer les drames réalistes comme des films noirs mais aussi l’Histoire avant tout comme un récit criminel. Pour l’auteur de Combat sans code d’honneur, les enjeux du film de yakuzas dépassent la simple description d’un environnement à la fois exotique et a priori fascinant. Le Milieu est à la fois la métaphore et le produit de la société tout entière. On a beaucoup glosé sur les séquences d’introduction de certains de ses films. Comme si leur récit prenait inévitablement naissance dans l’immédiat après-guerre, qu’il surgissait d’une situation qui le déterminait, une situation à jamais définie comme un traumatisme engendré par les bombes atomiques larguées sur Hiroshima et Nagasaki et par la capitulation. C’est souvent dans les faubourgs d’Hiroshima, d’ailleurs, au milieu des vétérans et des survivants, des perdants de l’Histoire, que s’engendre un monde de la loi du plus fort, celui du marché noir et de la formation des gangs. Une humanité qui se nourrit du désastre. « Le chaos de l’après-guerre, c’était le bon temps », entend-t-on dans Guerre des gangs à Okinawa (1971).
Cimetières
Furtivement, puis de plus en plus systématiquement, les fictions filmées par Fukasaku pastichent, à certains moments, la forme documentaire ou télévisuelle, feignaient de tirer leur substance de la réalité même, par des procédés rhétoriques qui venaient hybrider le genre : les arrêts sur image sur lesquels se superposent une inscription dénommant tel ou tel personnage, une voix off, impersonnelle, décrivant cliniquement tel état de fait ou tel événement, des plans filmés caméra à l’épaule. La photographie du champignon atomique inaugure parfois ces contes cruels. Fukasaku met ainsi au point une catégorie particulière, les jitsuroku, soit des films se présentant comme la retranscription d’événements réels. Mais si les histoires prennent fugitivement la forme de la chronique d’actualité, c’est sans doute pour appuyer une ardente exigence de filmer l’Histoire elle-même, la transformation d’un Japon sombrant dans une modernité fondée par une catastrophe primitive. C’est le sujet du très beau Sous les drapeaux, l’enfer, projet personnel de Fukasaku tourné en 1972 pour une compagnie indépendante. À la recherche de la vérité sur son mari, sous-officier exécuté à la fin de la guerre, une veuve découvre que le Japon des années 1950 et 1960 s’est construit sur l’amnésie, le déni et le mensonge. Et un film comme Police contre syndicat du crime décrit une situation de corruption généralisée. Le cinéaste invente un style agressif et tourmenté, où l’apparence du désordre ne s’obtient que par une maîtrise supérieure. L’instabilité permanente du cadre n’empêche pas le sentiment d’une composition précise et particulière du plan. Opéras de la violence tout autant que discours politiques, les films de Kinji Fukasaku sont mus par une énergie organique qui délivre une interprétation précise et plastique des désordres d’un monde détruit par l’économie et la guerre de tous contre tous. Dans son usage de l’écran large, il remet perpétuellement en question les notions de verticalité et d’horizontalité. L’univers de ses films est une réalité ayant perdu toute logique spatiale, un univers « à l’envers » où l’éthique la plus élémentaire a cessé de s’exercer. La morale ? Il y a des cimetières pour cela.
Jean-François Rauger
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Du 2 juillet au 3 août 2014
Les films
- Battle royale Kinji Fukasaku / Japon / 2000 Sa 5 juil 14h00 Sa 26 juil 14h00
- Battle Royale II - Requiem Kenta Fukasaku et Kinji Fukasaku / Japon / 2003 Sa 5 juil 16h30 Di 27 juil 14h15
- Blason ensanglanté (Le) Kinji Fukasaku / Japon / 1970 Lu 21 juil 21h15 Lu 28 juil 21h45
- Caïd de Yokohama (Le) Kinji Fukasaku / Japon / 1969 Di 6 juil 15h00 Di 20 juil 21h30
- Cérémonie de dissolution du gang (La) Kinji Fukasaku / Japon / 1967 Di 13 juil 21h30 Je 31 juil 17h00
- Chantage Kinji Fukasaku / Japon / 1966 Di 13 juil 19h30 Di 3 aoû 14h30
- Cimetière de la morale (Le) Kinji Fukasaku / Japon / 1975 Sa 19 juil 19h00 Di 27 juil 17h00
- Combat sans code d'honneur - Qui sera le boss à Hiroshima ? Kinji Fukasaku / Japon / 1973 Me 2 juil 20h00 Ve 18 juil 14h30
- Combat sans code d'honneur 2 - Deadly fight in Hiroshima Kinji Fukasaku / Japon / 1973 Sa 5 juil 19h00 Sa 19 juil 14h15
- Combat sans code d'honneur 3 - Guerre par procuration Kinji Fukasaku / Japon / 1973 Sa 5 juil 21h15 Di 20 juil 14h30
- Combat sans code d'honneur 4 - Opération au sommet Kinji Fukasaku / Japon / 1974 Di 6 juil 18h30 Me 23 juil 14h30
- Combat sans code d'honneur 5 - La Partie finale Kinji Fukasaku / Japon / 1974 Di 6 juil 21h00 Lu 28 juil 14h30
- Défi d'amour propre - Fierté agressive Kinji Fukasaku / Japon / 1962 Di 6 juil 17h15 Je 10 juil 21h00
- Demeure de la Rose Noire (La) Kinji Fukasaku / Japon / 1969 Sa 12 juil 15h00 Lu 21 juil 19h00
- Dragon sauvage de Hokkaiso (Le) Kinji Fukasaku / Japon / 1966 Je 17 juil 21h00 Ve 1 aoû 14h30
- Du rififi chez les truands Kinji Fukasaku / Japon / 1961 Je 10 juil 17h00 Di 3 aoû 19h00
- Duel en plein jour - Le Kamikaze Kinji Fukasaku / Japon / 1966 Je 17 juil 19h00 Ve 1 aoû 17h00
- Gang contre G-Men Kinji Fukasaku / Japon / 1962 Sa 12 juil 19h00 Me 30 juil 14h30
- Guerre des gangs à Okinawa Kinji Fukasaku / Japon / 1971 Je 10 juil 19h00 Je 24 juil 19h00
- Histoire de fantômes à Yotsuya Kinji Fukasaku / Japon / 1994 Sa 2 aoû 21h30
- Homme des passions (L') Kinji Fukasaku / Japon / 1986 Me 9 juil 14h30 Ve 1 aoû 19h00
- Hommes, porcs et loups Kinji Fukasaku / Japon / 1964 Me 16 juil 21h15 Ve 25 juil 19h30
- Jakoman et Tetsu Kinji Fukasaku / Japon / 1964 Lu 7 juil 14h30 Me 16 juil 19h00
- Kamikaze Club Kinji Fukasaku / Japon / 1968 Me 16 juil 17h00 Me 30 juil 21h45
- Légende des huit samouraïs (La) Kinji Fukasaku / Japon / 1983 Lu 14 juil 17h00 Je 31 juil 21h15
- Lézard noir (Le) Kinji Fukasaku / Japon / 1968 Sa 19 juil 21h00 Sa 2 aoû 19h30
- Maison des geishas (La) Kinji Fukasaku / Japon / 1999 Ve 11 juil 17h00 Ve 1 aoû 21h45
- Marche de Kamata (La) Kinji Fukasaku / Japon / 1982 Sa 12 juil 16h30 Di 3 aoû 16h30
- Nouveau combat sans code d'honneur 1 Kinji Fukasaku / Japon / 1974 Sa 19 juil 16h30 Sa 26 juil 16h30
- Nouveau combat sans code d'honneur 2 - La Tête du boss Kinji Fukasaku / Japon / 1975 Sa 26 juil 19h30 Sa 2 aoû 16h30
- Nouveau combat sans code d'honneur 3 - Les Derniers jours du boss Kinji Fukasaku / Japon / 1976 Sa 26 juil 21h30 Je 31 juil 14h30
- Okita le pourfendeur Kinji Fukasaku / Japon / 1972 Me 9 juil 19h30 Di 27 juil 19h00
- Okita le pourfendeur : les Trois Frères chiens fous Kinji Fukasaku / Japon / 1972 Me 9 juil 21h30 Di 27 juil 21h00
- Police contre Syndicat du crime Kinji Fukasaku / Japon / 1975 Me 16 juil 14h30 Je 31 juil 19h00
- Policier vagabond : La Tragédie de la vallée rouge (Le) Kinji Fukasaku / Japon / 1961 Ve 4 juil 19h00 Lu 21 juil 14h30
- Policier vagabond : Le vent franchit le cap (Le) Kinji Fukasaku / Japon / 1961 Ve 4 juil 19h00 Lu 21 juil 14h30
- Rhapsodie de Shangaï Kinji Fukasaku / Japon / 1984 Lu 7 juil 16h30 Ve 25 juil 14h30
- Rivière Dotonbori (La) Kinji Fukasaku / Japon / 1982 Me 23 juil 17h00 Me 30 juil 16h30
- Samouraï et le shogun (Le) Kinji Fukasaku / Japon / 1978 Di 13 juil 16h45 Je 24 juil 14h30
- Samuraï réincarnation Kinji Fukasaku / Japon / 1981 Di 20 juil 19h00 Ve 25 juil 17h00
- Si tu étais jeune Kinji Fukasaku / Japon / 1970 Je 10 juil 14h30 Me 23 juil 21h30
- Société des gangsters (La) Kinji Fukasaku / Japon / 1963 Sa 12 juil 21h00 Sa 2 aoû 14h30
- Sous les drapeaux, l'enfer Kinji Fukasaku / Japon / 1973 Je 3 juil 21h30 Lu 28 juil 17h00
- Tombe de yakuza et fleur de gardénia Kinji Fukasaku / Japon / 1976 Je 3 juil 16h45 Di 27 juil 15h00
- Tora! Tora! Tora! Richard Fleischer, Toshio Masuda, Kinji Fukasaku / Etats-Unis / 1969 Lu 14 juil 20h15
- Type au drôle de chapeau (Le) Kinji Fukasaku / Japon / 1961 Ve 4 juil 21h30 Ve 25 juil 21h30
- Type au drôle de chapeau : Le Bras de vingt millions de yens (Le) Kinji Fukasaku / Japon / 1961 Ve 4 juil 21h30 Ve 25 juil 21h30
- Un jour étincelant Kinji Fukasaku / Japon / 1992 Di 13 juil 14h30 Je 24 juil 21h00
- Vengeance du samouraï (La) Kinji Fukasaku / Japon / 1987 Lu 14 juil 14h30 Lu 28 juil 19h00
- Virus Kinji Fukasaku / Japon / 1979 Ve 11 juil 14h30 Di 3 aoû 21h00
- Voleur de capitaux (Le) Kinji Fukasaku / Japon / 1975 Ve 4 juil 17h00 Me 23 juil 19h30
Autour de Kinji Fukasaku
- Fukasaku raconté par Quentin Tarantino Yoshiki Fukagawa / Japon / 2000 CM Ve 18 juil 20h00
- Miwa : À la recherche du « Lézard noir » Pascal-Alex Vincent / France-Japon / 2011 Ve 18 juil 18h30
- Rampo, la proie et l'ombre Kazuyoshi Okuyama et Rintaro Mayuzumi / Japon / 1995 Me 9 juil 17h15 Me 30 juil 19h30
- Yakuza Eiga, une histoire du cinéma yakuza Yves Montmayeur / France / 2008 Ve 18 juil 20h00
Rencontres et conférences
- Tombe de yakuza et fleur de gardénia Kinji Fukasaku
- Qui êtes-vous Kinji Fukasaku ? Conférence de Jean-François Rauger

- Sous les drapeaux, l'enfer Kinji Fukasaku
- Le Voleur de capitaux Kinji Fukasaku
- Le Policier vagabond : Le vent franchit le cap Kinji Fukasaku
- Le Policier vagabond : La Tragédie de la vallée rouge Kinji Fukasaku
- Le Type au drôle de chapeau Kinji Fukasaku
- Le Type au drôle de chapeau : Le Bras de vingt millions de yens Kinji Fukasaku
- Jakoman et Tetsu Kinji Fukasaku
- Rhapsodie de Shangaï Kinji Fukasaku
- L'Homme des passions Kinji Fukasaku
- Rampo, la proie et l'ombre Kazuyoshi Okuyama et Rintaro Mayuzumi
- Okita le pourfendeur Kinji Fukasaku
- Okita le pourfendeur : les Trois Frères chiens fous Kinji Fukasaku
- Si tu étais jeune Kinji Fukasaku
- Du rififi chez les truands Kinji Fukasaku
- Guerre des gangs à Okinawa Kinji Fukasaku
- Défi d'amour propre - Fierté agressive Kinji Fukasaku
- La Vengeance du samouraï Kinji Fukasaku
- La Légende des huit samouraïs Kinji Fukasaku
- Tora! Tora! Tora! Richard Fleischer, Toshio Masuda, Kinji Fukasaku
- Police contre Syndicat du crime Kinji Fukasaku
- Kamikaze Club Kinji Fukasaku
- Jakoman et Tetsu Kinji Fukasaku
- Hommes, porcs et loups Kinji Fukasaku
- Duel en plein jour - Le Kamikaze Kinji Fukasaku
- Le Dragon sauvage de Hokkaiso Kinji Fukasaku
- Combat sans code d'honneur - Qui sera le boss à Hiroshima ? Kinji Fukasaku

- Miwa : À la recherche du « Lézard noir » Pascal-Alex Vincent
- Yakuza Eiga, une histoire du cinéma yakuza Yves Montmayeur
- Fukasaku raconté par Quentin Tarantino Yoshiki Fukagawa CM
- Le Policier vagabond : Le vent franchit le cap Kinji Fukasaku
- Le Policier vagabond : La Tragédie de la vallée rouge Kinji Fukasaku
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- Combat sans code d'honneur 4 - Opération au sommet Kinji Fukasaku
- La Rivière Dotonbori Kinji Fukasaku
- Le Voleur de capitaux Kinji Fukasaku
- Si tu étais jeune Kinji Fukasaku
- Le Samouraï et le shogun Kinji Fukasaku
- Guerre des gangs à Okinawa Kinji Fukasaku
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- Samuraï réincarnation Kinji Fukasaku
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- Battle royale Kinji Fukasaku
- Nouveau combat sans code d'honneur 1 Kinji Fukasaku
- Nouveau combat sans code d'honneur 2 - La Tête du boss Kinji Fukasaku
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- Battle Royale II - Requiem Kenta Fukasaku et Kinji Fukasaku
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- Le Cimetière de la morale Kinji Fukasaku
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