Jean-Pierre Mocky
Jean-Pierre Mocky est un paradoxe. Il aura eu la particularité d’occuper une place impossible dans le cinéma français. Celle d’en être à la fois la marge et le centre, d’en être la nature même et sa critique radicale en même temps. Il aura en effet, après des débuts où il accompagne le renouvellement générationnel et formel de celui-ci, réalisé une œuvre qui semblait s’inscrire au cœur de ce qui faisait alors la cinématographie populaire nationale, soit un cinéma privilégiant la comédie loufoque avec ses vedettes immarcescibles, soit le récit policier romantique. En fait, il s’agit peut-être du seul cinéaste français qui soit tout à la fois totalement un cinéaste de genre, tout autant que l’auteur d’une œuvre unique, échappant à toute catégorie existante. Un film de Mocky ne ressemble finalement à rien sinon à un film de Mocky.
Du jeune premier au petit cousin de la Nouvelle Vague
Jean-Pierre Mocky était pourtant parti pour être premier rôle masculin séduisant. Il naît en 1933 à Nice, fait de la figuration, très jeune, notamment dans Les Visiteurs du soir puis, encouragé par Pierre Fresnay, suit les cours de Louis Jouvet au Conservatoire d’art dramatique. Les rôles s’enchaînent : Le Paradis des pilotes perdus, Dieu a besoin des hommes, Orphée. En 1953, il part en Italie et incarne le rôle central d’un récit des Vaincus de Michelangelo Antonioni. On le voit aussi dans Graziella de Giorgio Bianchi en 1955, et dans Gli Sbandati de Francesco Maselli la même année. Il apparaît aussi dans Le Rouge est mis de Gilles Grangier (1957) et dans Le Gorille vous salue bien de Bernard Borderie (1958). La voie semble pourtant bien bouchée, dans le cinéma français des années cinquante, pour un jeune premier ayant une belle gueule, condamné à vivre dans l’ombre des vedettes de l’époque, comme les mûrissants Jean Gabin ou Pierre Fresnay.
Mocky écrit le scénario de La Tête contre les murs, qu’il entend bien réaliser, avant que le producteur ne confie cette tâche à Georges Franju. Et c’est en 1959, après ce « faux départ », qu’il réalise son premier film, Les Dragueurs. En racontant la virée nocturne de deux jeunes Parisiens en quête de femmes à séduire, Mocky semble s’inscrire dans la mouvance d’un nouveau cinéma français : tournage en extérieurs, « petit » sujet subtilement autobiographique, liberté et audace de ton. Il apparaît ainsi comme un petit cousin de la Nouvelle Vague, hypothèse confirmée par des titres comme Un couple (1961) ou Les Vierges (1962). Entre ces deux films pourtant, Mocky réalisera un objet curieux et insolite, tout autant qu’annonciateur de son parcours. Snobs ! est une comédie au ton inhabituel dans le cinéma français. Satire sociale, bouffonnerie parfois absurde, le film se distingue radicalement des pochades industriellement tournées alors. S’y accumulent des silhouettes humaines saugrenues, festival de tics et de manies verbales. Mocky commence à s’entourer de quelques acteurs de second plan qui vont lui rester fidèles. Devenu un réalisateur de comédies populaires après le succès d’Un drôle de paroissien, il invente un cinéma qui va s’opposer effrontément à ce naturalisme, ou ce faux naturel, qui contraint tant de pochades hexagonales à ne pas sortir de leurs limites. Point d’intérêt pour la recréation de situations ou de personnages qui renverraient à une nature et à une crédibilité quelconque, à une manière de ramener de la normalité dans l’anormalité. Il invente une comédie humaine dont la bizarrerie repose sur une manière unique d’accoler vedettes du cinéma populaire français (Bourvil, Fernandel, Francis Blanche, Darry Cowl, Michel Serrault) et inconnus dont il apparaît qu’il leur demande moins de jouer un rôle quelconque que d’être ce qu’ils sont (Jean Abeillé, le génial Jean-Claude Remoleux). L’irréel est dans la réalité humaine elle-même.
Comédie scabreuse et romantisme anarchiste
Tout fait ventre pour Mocky et ses scénaristes, qui s’emparent d’histoires extravagantes au centre desquelles s’enclenche irrésistiblement une transgression sociale : le pillage des troncs d’église (Un drôle de paroissien, 1963), la falsification des documents d’état-civil (Les Compagnons de la marguerite, 1967), le sabotage de la télévision (La Grande lessive (!), 1968), le soulagement sexuel des épouses délaissées par leur mari (L’Étalon, 1970). Sur ce substrat anarchiste et antinaturaliste, le comique « mockyen » prend forme dans une succession de poursuites endiablées renvoyant à un burlesque cinématographique primitif tout autant que dans une énergie salace et libidinale joyeusement débridée. On est loin, en effet, de toute idée de « divertissement familial ».
À la fin des années 1960, Mocky devient la principale vedette d’une série de films qu’il réalise, thrillers politiques dans lesquels il incarne systématiquement un héros solitaire poursuivi (la fuite et la traque sont les formes dominantes du cinéma de l’auteur d’À mort l’arbitre) et broyé par une société répressive : Solo, L’Albatros, Le Piège à cons, trilogie des années 1970 qui se distingue radicalement des traditionnelles « fictions de gauche » par son refus, encore une fois, de toute dramatisation faussement transparente et de toute volonté d’être efficient. Son cinéma gagne en dimension critique et comique ce qu’il perd, délibérément, en efficacité dramatique. Le grotesque hante fréquemment sa dénonciation d’un monde bourgeois décrit comme un théâtre de marionnettes hideuses et ordurières. Son refus du naturalisme explique sans doute aussi son goût pour un certain insolite, déployé notamment dans son adaptation de La Cité de l’indicible peur de Jean Ray avec Bourvil en 1965, et dans Litan (1982), objets non identifiés dans le cinéma français. Irrésistiblement, le sérieux et le burlesque vont cesser d’être perçus contradictoirement dans des œuvres qui réussissent le prodige de renvoyer à l’idée de genre tout en échappant à tout étiquetage. Mocky invente à lui seul une sorte de série B à la française : tournages rapides, à l’économie, utilisation systématique des mêmes comparses, mélange inimitable de suspense et de rire, parfois traversé d’éclats tragiques, romantisme et caricature, trivialité assumée et affichée. Mais, justement, « le trivial, écrivait Serge Daney à propos du cinéaste, c’est beaucoup mieux que la vulgarité. » Son énergie va produire, surtout à partir des années 80, des objets de plus en plus extrêmes, emportés (toujours la forme de la fuite en avant) par une frénésie sans entraves, libidinale et dévastatrice : Le Miraculé (1987), Les Saisons du plaisir (1988) et surtout La Machine à découdre (1986).
Invention perpétuelle de l’acteur
Le cinéma de l’auteur de Snobs ! dévore gloutonnement ce que les industries culturelles françaises produisent comme acteurs, voire autres silhouettes médiatiques. Les vedettes (et Dieu sait si elles ont été nombreuses à faire un tour dans les films de Mocky) y sont soumises à un traitement de choc particulier, moins le contre-emploi systématique que la volonté de les traiter librement comme une page blanche, une terre systématiquement vierge qu’il serait loisible de travailler à son humeur, comme si le reste du cinéma n’existait pas. Souvenons-nous des prestations à la fois inattendues et intenses de Jacques Dutronc en photographe sans scrupule dans Y a-t-il un Français dans la salle ?, de Catherine Deneuve en conservatrice de musée à lunettes et cheveux bouclés, vieille fille vaguement frustrée dans Agent trouble. On peut se souvenir aussi de cette manière impromptue ou incongrue de transformer en personnages « mockyens » des figures improbables comme l’animateur de télévision Patrick Sébastien (Le Pactole, 1985) ou le rocker Dick Rivers (La Candide madame Duff, 2000, Le Furet, 2003). Alors que son cheptel tératologique s’agrandit continument de « tronches » incroyables. Aujourd’hui, le contexte cinématographique qui a rendu possible et populaire son art a changé, et tout se passe comme si l’industrie, et peut-être le public contemporain, ne savaient que faire du cinéma de Jean-Pierre Mocky. Qu’à cela ne tienne, l’homme achète une, puis deux, salles de cinéma à Paris, pour montrer des films qu’il continue inlassablement de tourner, des films de moins en moins chers, de plus en plus libres, nourris de tout ce qui peut encore faire une histoire, des films qu’il enchaîne à un rythme dément, en totale contradiction avec un système qui impose une cadence de plus en plus laborieuse aux cinéastes d’aujourd’hui. Souveraineté absolue.
Jean-François Rauger
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Du 25 juin au 3 août 2014
Les films
- 13, French Street Jean-Pierre Mocky / France / 2007 Di 20 juil 17h00 Sa 2 aoû 17h00
- A mort l'arbitre ! Jean-Pierre Mocky / France / 1983 Me 9 juil 19h00 Sa 19 juil 19h30
- À votre bon cœur, mesdames ! Jean-Pierre Mocky / France / 2011 Ve 18 juil 19h00
- Agent trouble Jean-Pierre Mocky / France / 1987 Sa 5 juil 19h30 Di 20 juil 21h45
- Albatros (L') Jean-Pierre Mocky / France / 1971 Sa 28 juin 14h30 Me 23 juil 19h00
- Alliance cherche doigt Jean-Pierre Mocky / France / 1996 Je 10 juil 15h00 Di 3 aoû 15h00
- Araignées de la nuit (Les) Jean-Pierre Mocky / France / 2001 Ve 4 juil 14h30 Lu 14 juil 19h45
- Ballets écarlates (Les) Jean-Pierre Mocky / France / 2004 Je 24 juil 17h30
- Bénévole (Le) Jean-Pierre Mocky / France / 2005 Di 13 juil 21h00 Me 23 juil 15h00
- Bête de miséricorde (La) Jean-Pierre Mocky / France / 2001 Je 17 juil 19h30
- Bonsoir Jean-Pierre Mocky / France / 1992 Je 26 juin 17h00 Ve 18 juil 17h00
- Bourse et la vie (La) Jean-Pierre Mocky / France-République fédérale d'Allemagne-Italie / 1965 Sa 28 juin 19h00 Di 27 juil 17h30
- Calomnies Jean-Pierre Mocky / France / 2013 Ve 11 juil 19h30
- Candide Madame Duff (La) Jean-Pierre Mocky / France / 1999 Lu 14 juil 21h45
- Chut ! Jean-Pierre Mocky / France / 1971 Me 2 juil 21h30 Sa 26 juil 19h00
- Cité de l'indicible peur (La) Jean-Pierre Mocky / France / 1964 Ve 27 juin 21h00 Di 13 juil 15h00
- Compagnons de la marguerite (Les) Jean-Pierre Mocky / France / 1966 Lu 30 juin 19h00 Di 20 juil 19h30
- Crédit pour tous Jean-Pierre Mocky / France / 2010 Lu 30 juin 17h00 Me 16 juil 15h00
- Deal (Le) Jean-Pierre Mocky / France / 2006 Di 13 juil 19h00
- Divine enfant Jean-Pierre Mocky / France / 1988 Di 29 juin 14h30 Me 16 juil 21h30
- Dors, mon lapin Jean-Pierre Mocky / France / 2012 Je 10 juil 21h45 Sa 19 juil 15h00
- Dossier Toroto (Le) Jean-Pierre Mocky / France / 2010 Lu 21 juil 19h30
- Dragueurs (Les) Jean-Pierre Mocky / France / 1959 Me 25 juin 20h30 Je 31 juil 19h30
- Étalon (L') Jean-Pierre Mocky / France / 1969 Je 3 juil 19h30 Me 30 juil 21h30
- Furet (Le) Jean-Pierre Mocky / France / 2002 Me 2 juil 16h30
- Glandeur (Le) Jean-Pierre Mocky / France / 1999 Me 16 juil 19h30 Sa 26 juil 17h00
- Grabuge ! Jean-Pierre Mocky / France / 2004 Ve 11 juil 21h30 Lu 21 juil 21h00
- Grande lessive (!) (La) Jean-Pierre Mocky / France / 1968 Sa 28 juin 21h00 Ve 25 juil 19h00
- Ibis rouge (L') Jean-Pierre Mocky / France / 1975 Di 29 juin 19h00 Je 24 juil 21h30
- Il gèle en enfer Jean-Pierre Mocky / France / 1989 Di 6 juil 21h45
- Insomniaques (Les) Jean-Pierre Mocky / France / 2010 Sa 12 juil 21h30 Me 23 juil 21h00
- Machine à découdre (La) Jean-Pierre Mocky / France / 1985 Lu 7 juil 21h00 Sa 26 juil 21h00
- Mari de Léon (Le) Jean-Pierre Mocky / France / 1992 Di 6 juil 16h30 Je 17 juil 17h30
- Mentor (Le) Jean-Pierre Mocky / France / 2011 Lu 30 juin 14h30 Di 13 juil 17h00
- Miraculé (Le) Jean-Pierre Mocky / France / 1986 Sa 5 juil 21h30 Ve 25 juil 21h15
- Mystère des jonquilles (Le) Jean-Pierre Mocky / France / 2013 Ve 18 juil 21h00
- Noir comme le souvenir Jean-Pierre Mocky / France-Suisse-Allemagne / 1994 Sa 12 juil 19h30 Di 3 aoû 21h30
- Ombre d'une chance (L') Jean-Pierre Mocky / France / 1973 Lu 7 juil 19h00 Di 27 juil 19h30
- Pactole (Le) Jean-Pierre Mocky / France / 1985 Sa 5 juil 15h00 Ve 1 aoû 19h30
- Piège à cons (Le) Jean-Pierre Mocky / France / 1979 Je 3 juil 21h15 Je 31 juil 21h30
- Renard jaune (Le) Jean-Pierre Mocky / France / 2012 Me 9 juil 15h00 Ve 1 aoû 21h30
- Robin des mers Jean-Pierre Mocky / France / 1997 Me 2 juil 15h00 Je 17 juil 21h30
- Roi des bricoleurs (Le) Jean-Pierre Mocky / France / 1976 Di 29 juin 21h00 Sa 19 juil 17h00
- Saisons du plaisir (Les) Jean-Pierre Mocky / France / 1987 Me 9 juil 21h15 Lu 28 juil 21h30
- Snobs Jean-Pierre Mocky / France / 1961 Je 26 juin 21h00 Sa 19 juil 21h30
- Solo Jean-Pierre Mocky / France-Belgique / 1969 Ve 4 juil 21h45 Sa 26 juil 15h00
- Témoin (Le) Jean-Pierre Mocky / France-Italie / 1978 Di 6 juil 14h30 Di 27 juil 21h30
- Tête contre les murs (La) Georges Franju / France / 1958 Sa 5 juil 17h00 Sa 2 aoû 19h00
- Touristes ? Oh yes ! Jean-Pierre Mocky / France / 2003 Sa 12 juil 17h00 Lu 21 juil 17h00
- Tout est calme Jean-Pierre Mocky / France / 1998 Di 29 juin 17h00 Je 17 juil 14h30
- Un couple Jean-Pierre Mocky / France / 1960 Je 26 juin 19h00 Sa 12 juil 14h30
- Un drôle de paroissien Jean-Pierre Mocky / France / 1963 Ve 27 juin 19h00 Lu 28 juil 19h30
- Un linceul n'a pas de poches Jean-Pierre Mocky / France / 1974 Me 2 juil 19h00 Me 30 juil 19h00
- Une nuit à l'Assemblée Nationale Jean-Pierre Mocky / France / 1988 Ve 4 juil 19h30 Sa 2 aoû 15h00
- Vidange Jean-Pierre Mocky / France / 1997 Je 3 juil 14h30 Me 30 juil 15h00
- Vierges (Les) Jean-Pierre Mocky / France-Italie / 1962 Ve 27 juin 17h00 Di 3 aoû 19h30
- Ville à vendre Jean-Pierre Mocky / France / 1991 Je 10 juil 19h30 Sa 2 aoû 21h00
- Y a-t'il un Français dans la salle ? Jean-Pierre Mocky / France / 1982 Di 6 juil 19h30 Di 3 aoû 17h00
Autour de Jean-Pierre Mocky
- Magicien et les siamois (Le) Jean-Pierre Mocky / France / 2014 CM Me 25 juin 20h00
- Nice is nice Jean-Pierre Mocky / France / 1987 CM Me 9 juil 21h00
Rencontres et conférences
- Le Magicien et les siamois Jean-Pierre Mocky CM
- Les Dragueurs Jean-Pierre Mocky
- Bonsoir Jean-Pierre Mocky
- Un couple Jean-Pierre Mocky
- Snobs Jean-Pierre Mocky
- Les Vierges Jean-Pierre Mocky
- Un drôle de paroissien Jean-Pierre Mocky
- La Cité de l'indicible peur Jean-Pierre Mocky
- Le Mentor Jean-Pierre Mocky
- Crédit pour tous Jean-Pierre Mocky
- Les Compagnons de la marguerite Jean-Pierre Mocky
- Robin des mers Jean-Pierre Mocky
- Le Furet Jean-Pierre Mocky
- Un linceul n'a pas de poches Jean-Pierre Mocky
- Chut ! Jean-Pierre Mocky
- Vidange Jean-Pierre Mocky
- L'Étalon Jean-Pierre Mocky
- Le Piège à cons Jean-Pierre Mocky
- Les Araignées de la nuit Jean-Pierre Mocky
- Une nuit à l'Assemblée Nationale Jean-Pierre Mocky
- Solo Jean-Pierre Mocky
- L'Ombre d'une chance Jean-Pierre Mocky

- La machine à découdre Jean-Pierre Mocky
- Le Renard jaune Jean-Pierre Mocky
- A mort l'arbitre ! Jean-Pierre Mocky
- Nice is nice Jean-Pierre Mocky CM
- Les saisons du plaisir Jean-Pierre Mocky
- Alliance cherche doigt Jean-Pierre Mocky
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- Dors, mon lapin Jean-Pierre Mocky
- Calomnies Jean-Pierre Mocky
- Grabuge ! Jean-Pierre Mocky
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- La Candide Madame Duff Jean-Pierre Mocky
- Crédit pour tous Jean-Pierre Mocky
- Le Glandeur Jean-Pierre Mocky
- Divine enfant Jean-Pierre Mocky
- Tout est calme Jean-Pierre Mocky
- Le Mari de Léon Jean-Pierre Mocky
- La Bête de miséricorde Jean-Pierre Mocky
- Robin des mers Jean-Pierre Mocky
- Bonsoir Jean-Pierre Mocky
- À votre bon cœur, mesdames ! Jean-Pierre Mocky
- Le Mystère des jonquilles Jean-Pierre Mocky
- Touristes ? Oh yes ! Jean-Pierre Mocky
- Le Dossier Toroto Jean-Pierre Mocky
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Partenaires et remerciements
Archives Françaises du Film, Pathé, Stéphanie Delaunay, Olivier Valton et Kern Joly, Tamasa, Jean-Yves de Lépinay et le Forum des Images, Hervé Pichard.
Remerciements particuliers à Jean-Pierre Mocky et Eric Le Roy.