Comprendre le monde dans son authentique mobilité
« S'ils témoignent réellement du rythme et de l'enchaînement de nos émotions et de nos pensées, alors les taux et les rythmes des clignements d'yeux sont une fenêtre ouverte sur nos mondes intérieurs. » (Walter Murch, En un clin d'œil)
Einstein, Epstein. Il y a, dans le rapprochement de ces deux noms, plus qu'un simple jeu d'assonances. Le premier a énoncé la théorie de la relativité, le second a cherché par le cinéma à en illustrer la justesse. « À I'espace fixe et au temps invariable, qui sont habituellement considérés comme indépendants I'un de I'autre et qui forment ainsi les deux catégories primordiales classiques de l'entendement humain, s'oppose I'espace-temps, toujours mobile et changeant, cadre unique dans lequel le cinématographe inscrit ses représentations. (...) Cette relativité on ne peut plus générale se traduit par la rupture et par la confusion de toutes les classifications qui paraissent fondamentales et immuables dans I'univers extra-cinématographique. Selon les différentes valeurs momentanées que prennent les dimensions de l'espace-temps, la discontinuité peut y devenir continue ou la continuité discontinue, le repos produire du mouvement et le mouvement du repos, la matière acquérir de I'esprit ou en perdre, l'inerte s'animer ou le vivant se mortifier, l'aléatoire se déterminer ou le certain perdre ses causes... » Ainsi s'exprime Jean Epstein en 1946, dans L'Intelligence d'une machine, essai de formulation d'une philosophie du cinéma. Sa carrière touche alors à son terme. Viendront encore deux films somme, deux courts métrages essentiels, Le Tempestaire (1947) et Les Feux de la mer (1948). Puis le silence et la mort (en 1953).
Étrange destin que celui de ce Français né à Varsovie (en 1897), élevé dans un collège suisse dans le respect des valeurs catholiques, destiné par sa famille à devenir ingénieur « comme papa », qui choisit finalement la médecine mais pour l'abandonner au bout de trois années d'études pour s'occuper de littérature, et bientôt de cinéma. Les bonnes fées se penchent sur le berceau de sa carrière artistique : Blaise Cendrars édite son premier livre en 1921, La Poésie d'aujourd'hui, qui lui vaut, à 24 ans, une immédiate notoriété. Charles Laffitte, fondateur des Éditions de La Sirène, le prend sous son aile et publie dans la foulée ses deux livres suivants : Bonjour cinéma et La Lyrosophie (1922). Au même moment, Louis Delluc et Jean Benoit-Lévy le font débuter au cinéma : le premier comme assistant sur Le Tonnerre, le second comme réalisateur de sa première production et du premier docu-fiction français, Pasteur, le film du centenaire.
Tout va très vite au début pour ce jeune homme fasciné par la vitesse. Il est accueilli, fêté, protégé par une génération d'artistes qui forment alors la nouvelle avant-garde artistique : le peintre Fernand Léger, les cinéastes Abel Gance et Germaine Dulac, le poète Jean Cocteau. Alors qu'il a réalisé un unique film, Pathé mise sur lui et l'engage pour dix ans comme producteur-réalisateur. En l'espace d'une année, Jean Epstein ne réalise pas moins de quatre films, dont Cœur fidèle, qui le consacre comme un jeune maître. Il donne des conférences, publie des articles, écrit des livres. Jean Epstein, l'homme pressé de l'avant-garde ? En six ans, douze films réalisés. Mais la vitesse ne donne parfois que l'illusion de l'ordre. Devant quitter Pathé dès 1924, Epstein s'engage pour deux années sous la bannière de la Société des Films Albatros, où il ne jouit plus de la même liberté. Si le succès public est au rendez-vous du Lion des Mogols (1924), la critique s'interroge : Epstein n'est-il pas en train de trahir l'avant-garde pour un plat de lentilles ? L'Affiche, Le Double amour et Les Aventures de Robert Macaire continuent de laisser planer le doute. Toutefois, en 1926, Epstein se sent suffisamment aguerri pour tenter l'aventure de la production indépendante. En deux ans, il y perd sa chemise, mais produit quelques chefs-d'œuvre : Six et demi onze, La Glace à trois faces, La Chute de la maison Usher. Il y varie à l'infini les paramètres de la variable espace-temps (accélérés et ralentis, valeurs de plan, jeux de surimpression, règles de montage, etc.), pour construire des narrations qui ne doivent plus rien au théâtre ou à la littérature. L'avant-garde le reconnaît à nouveau comme l'un des siens. Mais l'avant-garde peut être un ghetto. D'ailleurs le cinéma muet est un mourant qui pourrait bien entraîner Epstein (et son ami Gance) dans sa tombe.
Epstein sort comme essoré de ces six années frénétiques. Il a trente ans. Il cherche un second souffle. Il le trouve dans les îles bretonnes, terres cinématographiquement vierges : Ouessant, Bannec, Hoëdic, Sein. Six nouvelles années (1928-1934) et quatre films (Finis Terrae, Mor-Vran, L'Or des mers, Chanson d'Ar-Mor), pour réinventer son cinéma. Epstein le débarrasse définitivement des oripeaux du théâtre qui, par lambeaux, lui collaient encore à la peau. Adieu aux studios, aux décors de carton-pâte, aux acteurs professionnels, aux scénarios trop écrits. De film en film, par landes et par grèves, avec pour seuls acteurs quelques pêcheurs et habitants des îles, histoires vécues, à mi-chemin du documentaire et de la fiction, Epstein invente de nouvelles formes cinématographiques. Il leur donnera une définition commune : le film de nature. Rien à voir avec le naturalisme, ni avec le réalisme poétique en devenir. Poème cinégraphique empreint d'humanisme, approche « lyrosophique » du monde, tel est le nouveau cinéma d'Epstein, qui trouvera son accomplissement après guerre avec Le Tempestaire et Les Feux de la mer. Dans l'intervalle, des œuvres de commande, parce qu'il faut vivre et qu'on est un professionnel accompli : L'Homme à l'Hispano, La Châtelaine du Liban, Marius et Olive à Paris, Cœur de gueux, La Femme du bout du monde – côté fiction ; La Bretagne, La Bourgogne, Vive la vie, Eau vive, Les Bâtisseurs – côté documentaire. Le meilleur y côtoie le plus conventionnel, selon la liberté qu'auront bien voulu lui laisser ses producteurs.
Le public de l'époque a fini par se perdre dans ce dédale. La postérité aussi. On s'arc-boute désormais sur quelques chefs-d'œuvre bien balisés, on passe le reste par profits et pertes. On a tort. Ce n'est pas en s'en tenant à distance respectueuse que l'œuvre d'Epstein révèle sa cohérence. Il faut accepter de quitter ses avenues bien éclairées et de se perdre dans ses voies secondaires, voire dans ses impasses, pour découvrir le fil d'Ariane de cet énigmatique labyrinthe (une trentaine de films). Célébrations de ce qu'il appela « la puissance animiste » du septième art, les films de Jean Epstein s'attachent moins à « raconter des histoires » qu'à révéler l'âme des êtres et des choses qu'ils mettent en scène, à en saisir les essences sans cesse mouvantes, les plus infimes métamorphoses en exigeant de la caméra les images que nos sens nous refusent. Chaque film, même le plus modeste, témoigne de cette profession de foi formulée en 1928 : « Je le crois de plus en plus. Un jour le cinématographe, le premier, photographiera I'ange humain. »
Joël Daire et Émilie Cauquy
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- Plein tarif 7 €
- Tarif réduit 5,50 €
- Moins de 18 ans 4 €
- Carte Ciné Famille Adultes 5 €
- Carte Ciné Famille Enfants 3 €
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Dans les salles
Films, rencontres, conférences, spectacles
Du 30 avril au 26 mai 2014
Les films
- Affiche (L') Jean Epstein / France / 1924 Di 4 mai 21h15 Sa 24 mai 21h45
- Auberge rouge (L') Jean Epstein / France / 1923 Sa 10 mai 21h45 Di 18 mai 19h00
- Aventures de Robert Macaire (Les) Jean Epstein / France / 1925 Di 4 mai 14h30 Sa 17 mai 20h00
- Batisseurs (Les) Jean Epstein / France / 1938 Di 4 mai 19h30 Di 18 mai 21h00
- Belle Nivernaise (La) Jean Epstein / France / 1923 Sa 10 mai 19h30 Me 21 mai 21h30
- Berceaux (Les) Jean Epstein / France / 1932 CM Lu 12 mai 21h15 Je 22 mai 19h00
- Bourgogne (La) Jean Epstein / France / 1936 CM Di 18 mai 14h30 Di 25 mai 14h30
- Bretagne (La) Jean Epstein / France / 1936 CM Je 8 mai 21h15 Sa 17 mai 17h15
- Chanson d'Ar-Mor Jean Epstein / France / 1934 CM Lu 12 mai 21h15 Je 22 mai 19h00
- Chanson des peupliers (La) Jean Epstein / France / 1931 CM Lu 12 mai 21h15 Je 22 mai 19h00
- Châtelaine du Liban (La) Jean Epstein / France / 1933 Ve 16 mai 15h00 Ve 23 mai 21h15
- Chute de la maison Usher (La) Jean Epstein / France / 1928 Me 30 avr 20h00 Me 21 mai 19h30
- Cœur de gueux Jean Epstein / France-Italie / 1935 Me 7 mai 21h00 Ve 23 mai 14h30
- Cœur fidèle Jean Epstein / France / 1923 Ve 9 mai 19h30 Di 25 mai 19h45
- Cor (Le) Jean Epstein / France / 1931 CM Lu 12 mai 21h15 Je 22 mai 19h00
- Double amour (Le) Jean Epstein / France / 1925 Me 7 mai 19h00 Sa 17 mai 15h00
- Eau vive Jean Epstein / France / 1938 CM Di 18 mai 14h30 Di 25 mai 14h30
- Efforts de productivité dans la fonderie Jean Epstein et Edmond Floury / France / 1953 CM Di 4 mai 19h30 Di 18 mai 21h00
- Femme du bout du monde (La) Jean Epstein / France / 1937 Ve 9 mai 14h30 Lu 19 mai 19h30
- Feux de la mer (Les) Jean Epstein / France / 1948 CM Lu 5 mai 19h00 Lu 19 mai 21h30
- Finis terrae Jean Epstein / France / 1928 Je 8 mai 19h30 Ve 23 mai 19h30
- Glace à trois faces (La) Jean Epstein / France / 1927 CM Ve 2 mai 20h00 Je 15 mai 19h00
- Homme à l'Hispano (L') Jean Epstein / France / 1932 Ve 9 mai 21h45 Me 21 mai 15h00
- Jean Epstein ou le cinéma pour lui-même Claude-Jean Philippe / France / 1977 CM Me 30 avr 20h00 Me 21 mai 19h30
- Lion des Mogols (Le) Jean Epstein / France / 1924 Sa 3 mai 21h30 Sa 24 mai 19h30
- Marius et Olive à Paris Jean Epstein / France / 1935 Me 14 mai 21h30 Sa 24 mai 15h00
- Mauprat Jean Epstein / France / 1926 Sa 3 mai 19h30 Je 15 mai 21h30
- Mor'vran, la mer des corbeaux Jean Epstein / France / 1930 CM Lu 5 mai 19h00 Lu 19 mai 21h30
- Or des mers (L') Jean Epstein / France / 1931 Je 8 mai 21h15 Sa 17 mai 17h15
- Pasteur Jean Epstein / France / 1922 Lu 12 mai 19h15 Je 22 mai 21h15
- Sa tête Jean Epstein / France / 1929 CM Lu 12 mai 21h15 Je 22 mai 19h00
- Six et demi, onze Jean Epstein / France / 1926 Ve 2 mai 20h00 Je 15 mai 19h00
- Tempestaire (Le) Jean Epstein / France / 1947 CM Lu 5 mai 19h00 Lu 19 mai 21h30
- Tisserandes de Locronan Jean Epstein / France / 1936 CM Je 8 mai 21h15 Sa 17 mai 17h15
- Une visite à l'Ouest-Éclair Jean Epstein / France / 1934 CM Me 14 mai 21h30 Sa 24 mai 15h00
- Vilanelle des rubans (La) Jean Epstein / France / 1932 CM Lu 12 mai 21h15 Je 22 mai 19h00
- Vive la vie Jean Epstein et Jean Benoit-Levy / France / 1938 CM Di 18 mai 14h30 Di 25 mai 14h30
Autour de Jean Epstein
- Amor Othello Vilgard / France / 2013 CM Ve 16 mai 20h30
- Jean Epstein, Termaji Mado Le Gall / France / 1995 Ve 16 mai 20h30
- Jean Epstein, Young Oceans of Cinema James Schneider / France / 2011 Di 11 mai 20h30
Jean Epstein administateur de production
- Agence matrimoniale Jean Benoit-Levy / France / 1952 CM Lu 19 mai 17h00
- Ballade de Chopin Jean Benoit-Levy / France / 1951 CM Lu 26 mai 17h00
- Belle au bois dormant (La) Jean Benoit-Levy / France / 1951 CM Lu 19 mai 17h00
- Bourgeois gentilhomme (Le) Jean Benoit-Levy / France / 1952 CM Lu 26 mai 17h00
- Demoiselle et le troubadour (La) Jean Benoit-Levy / France / 1952 CM Lu 26 mai 17h00
- Dernier chant du cygne (Le) Jean Benoit-Levy / France / 1951 CM Lu 19 mai 17h00
- Fou de la danse (Le) Jean Benoit-Levy / France / 1952 CM Lu 19 mai 17h00
- Jeune fille aux allumettes (La) Jean Benoit-Levy / France / 1951 CM Lu 19 mai 17h00
- Mort de Mimi Pinson (La) Jean Benoit-Levy / France / 1951 CM Lu 26 mai 17h00
- Noce à Monaco (La) Jean Benoit-Levy / France / 1952 CM Lu 26 mai 17h00
- Rêve d'amour Jean Benoit-Levy / France / 1951 CM Lu 26 mai 17h00
- Une Yankee aux Champs-Élysées Jean Benoit-Levy / France / 1951 CM Lu 19 mai 17h00
Jean Epstein collaborateur technique
- Bataille de l'eau lourde (La) Jean Dréville et Titus Vibe-Müller / France-Norvège / 1947 Je 15 mai 16h30
- Fin du monde (La) Abel Gance / France / 1930 Lu 26 mai 21h15
Rencontres et conférences

- Le Double amour Jean Epstein
- Cœur de gueux Jean Epstein
- Finis terrae Jean Epstein

- La Bretagne Jean Epstein CM
- Tisserandes de Locronan Jean Epstein CM
- L'Or des mers Jean Epstein
- La Femme du bout du monde Jean Epstein

- Cœur fidèle Jean Epstein
- L'Homme à l'Hispano Jean Epstein
- Pasteur Jean Epstein

- Les Berceaux Jean Epstein CM
- Chanson d'Ar-Mor Jean Epstein CM
- La Chanson des peupliers Jean Epstein CM
- Le Cor Jean Epstein CM
- Sa tête Jean Epstein CM
- La Vilanelle des rubans Jean Epstein CM
- Une visite à l'Ouest-Éclair Jean Epstein CM
- Marius et Olive à Paris Jean Epstein
- La Bataille de l'eau lourde Jean Dréville et Titus Vibe-Müller

- La Glace à trois faces Jean Epstein CM
- Six et demi, onze Jean Epstein
- Mauprat Jean Epstein
- La Châtelaine du Liban Jean Epstein
- Jean Epstein, Termaji Mado Le Gall
- Amor Othello Vilgard CM
- La Belle au bois dormant Jean Benoit-Levy CM
- Une Yankee aux Champs-Élysées Jean Benoit-Levy CM
- Agence matrimoniale Jean Benoit-Levy CM
- Le Fou de la danse Jean Benoit-Levy CM
- La Jeune fille aux allumettes Jean Benoit-Levy CM
- Le Dernier chant du cygne Jean Benoit-Levy CM
- La Femme du bout du monde Jean Epstein

- Mor'vran, la mer des corbeaux Jean Epstein CM
- Le Tempestaire Jean Epstein CM
- Les Feux de la mer Jean Epstein CM
- L'Homme à l'Hispano Jean Epstein

- Jean Epstein ou le cinéma pour lui-même Claude-Jean Philippe CM
- La Chute de la maison Usher Jean Epstein
- La Belle Nivernaise Jean Epstein

- Les Berceaux Jean Epstein CM
- Chanson d'Ar-Mor Jean Epstein CM
- La Chanson des peupliers Jean Epstein CM
- Le Cor Jean Epstein CM
- Sa tête Jean Epstein CM
- La Vilanelle des rubans Jean Epstein CM
- Pasteur Jean Epstein
- Cœur de gueux Jean Epstein
- Finis terrae Jean Epstein
- La Châtelaine du Liban Jean Epstein
- Rêve d'amour Jean Benoit-Levy CM
- Ballade de Chopin Jean Benoit-Levy CM
- La Noce à Monaco Jean Benoit-Levy CM
- La Mort de Mimi Pinson Jean Benoit-Levy CM
- Le Bourgeois gentilhomme Jean Benoit-Levy CM
- La Demoiselle et le troubadour Jean Benoit-Levy CM
- La Fin du monde Abel Gance
-
17h00
- La Belle au bois dormant Jean Benoit-Levy CM
- Une Yankee aux Champs-Élysées Jean Benoit-Levy CM
- Agence matrimoniale Jean Benoit-Levy CM
- Le Fou de la danse Jean Benoit-Levy CM
- La Jeune fille aux allumettes Jean Benoit-Levy CM
- Le Dernier chant du cygne Jean Benoit-Levy CM
-
19h30
- La Femme du bout du monde Jean Epstein
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21h30
- Mor'vran, la mer des corbeaux Jean Epstein CM
- Le Tempestaire Jean Epstein CM
- Les Feux de la mer Jean Epstein CM
Autour de l'événement
Jean Epstein, une vie pour le cinéma
Écrit par Joël Daire, directeur du patrimoine de la Cinémathèque française, cet ouvrage retrace la vie et l'œuvre du cinéaste et théoricien à partir du fonds d'archives Jean et Marie Epstein, conservé par La Cinémathèque. Éditeur : La Tour verte ; parution : avril 2014. Signature du livre à la librairie de la Cinémathèque française par Joël Daire le samedi 17 mai à 19h30
Coffret DVD
Publié en coédition avec Potemkine Films
Pour la première fois 14 films de Jean Epstein, pour la plupart inédits en DVD. 3 coffrets thématiques :
• Les Films Albatros (1924-1925) : Le Lion des Mogols, Le Double amour et Les Aventures de Robert Macaire
• Première Vague (1926-1928) : Mauprat, La Glace à trois faces, La Chute de la maison Usher et Six et demi, onze
• Poèmes bretons (1929-1948) : Mor-Vran, Les Berceaux, L'Or des mers, Chanson d'Ar-Mor, Le Tempestaire et Les Feux de la mer
De nombreux films ont été restaurés en HD et les films muets seront accompagnés de compositions originales inédites.
Suppléments : le documentaire inédit Jean Epstein, Young oceans of cinema de James June Schneider (coproduit par la Cinémathèque française en 2011), des présentations, des entretiens inédits et un livret illustré.
Découvrir
Partenaires et remerciements
Liliane Jolivet (l’Edition Française Cinématographique), Pathé, Gaumont, La Cinémathèque de Bretagne, Ciné-archives, Béatrice Costantini (Le Trident), Brigitte Berg (Les Documents cinématographiques), Noémie Moreau, Nilz Bouaziz et Benoît Dalle (Potemkine Films), Bruno Deloye (Ciné+), Nina Goslar (ZDF/ARTE)