Ingrid Bergman, histoire d’un visage
Dissimulé sous les larges bords de sa capeline blanche dans Casablanca, ou les cheveux au vent sur l’île de Stromboli, le visage d’Ingrid Bergman s’est toujours défendu d’appartenir à une seule lumière. Elle fut pour cette raison même l’actrice pure parce que fondamentalement déracinée, ou plutôt : s’enracinant là où son désir de jouer l’emportait. Actrice mais aussi star par excellence, celle dont la vie privée brille du même éclat qu’une filmographie n’ayant d’ailleurs jamais cessé d’être le secret commentaire de cette première.
À dix-huit ans à peine, la jeune Ingrid se décide à passer le concours pour intégrer l’Ecole royale d’art dramatique de Suède. Son oncle (elle est orpheline à l’âge de douze ans), qui désapprouve l’initiative, lui pose une condition : si la jeune fille échoue au concours, elle devra renoncer définitivement à devenir actrice. À l’audition elle décide d’interpréter, à l’inverse des autres candidates, un rôle comique. À peine débarquée sur scène en s’esclaffant, le jury interrompt l’audition. Durant le temps des délibérations, elle est livrée à elle-même dans les rues de Stockholm, persuadée d’avoir échoué, sans savoir que sa seule entrée en scène avait convaincu le jury. Elle écrira dans ses mémoires : « Je sais alors qu’il ne me reste plus qu’une chose à faire : me jeter à l’eau et mourir. »
La suite n’est qu’une succession d’accélérations: à peine a-t-elle intégré l’École d’art dramatique, qu’elle se voit proposer des rôles au théâtre, pour le plus grand mécontentement des étudiantes des années supérieures. Le théâtre sera vite abandonné au profit du cinéma, mais cette carrière cinématographique suédoise sera elle-même interrompue par un départ à Hollywood en 1939. Si la jeune actrice brûle les étapes, c’est que depuis l’intuition quasi mystique de sa vocation, elle ne pense qu’à jouer et à trouver dans le jeu une forme d’extase comme principe actoral suprême. Formée à l’école suédoise, elle restera excédée par la règle en cours à Hollywood qui consistait à trouver son rôle et à s’y maintenir ; c’est que l’extase exige de se tenir toujours hors de soi-même et donc de chercher des rôles à contre-emploi.
Ce qui semble intéresser Bergman, c’est d’abord et avant tout d’atteindre à la matière pure du jeu d’acteur, débarrassée de toute contingence et de tout décor. Cette matière trouve son incarnation dans ce qu’on pourrait appeler le « plan bergmanien » : les bords du cadre se resserrent et scrutent le visage mœlleux et luminescent de l’actrice, faisant tout advenir d’elle-même à la surface du visage qui s’éclaire alors de l’intérieur. Autour, plus rien n’existe, l’épiderme devient cet écran neigeux et scintillant où vient se projeter ce « luxe de sentiments divers que la plume la plus concise perdrait plusieurs pages à l’exprimer », écrivait Chabrol à propos de Under Capricorn (Les Amants du Capricorne). Mais un visage n’éclot pas si impunément, si librement à l’intérieur du plan – une force capte, fascinée, cette pure éclosion du féminin tout en tentant de la réprimer. À la surface du plan bergmanien se noue une lutte entre l’actrice et un cinéaste, qui se rejouera dans tous ses grands films.
À l’opposé de la créature hollywoodienne
Cette lutte est intimement liée aux figures de pygmalions qui jalonnent la carrière de l’actrice. L’un des plus déterminants, son « deuxième mari » comme elle l’appelait, fut certainement David O. Selznick, qui la fit venir à Hollywood. Changement de nom, épilation des sourcils, maquillage : le producteur désire que la jeune Suédoise se transforme en créature hollywoodienne, ce qu’elle refusa catégoriquement. Selznick décida alors que Bergman existerait sur un tout autre mode que les autres actrices : elle sera la première actrice « naturelle » de Hollywood, quasiment pas maquillée et conservant l’intégrité de son nom. Ce commun accord fondera la singularité de l’actrice quand on sait à quel point l’artifice du maquillage et du nom, à Hollywood, font office de première nature. Dès lors, toutes les apparitions d’Ingrid Bergman reconduiront cet effet de voir apparaître une trace nue et étincelante sur l’écran, comme un peu de poussière d’étoiles.
Mais ce naturel est à double tranchant : il est à la fois la résistance à toute forme de compromission, en même temps que le lieu par lequel l’actrice peut être attaquée. Notorious (Les Enchaînés), Casablanca, Under Capricorn, The Bells of St. Mary’s (Les Cloches de Sainte-Marie), Gaslight (Hantise), dans cette succession de chefs-d’œuvre hollywoodiens, se déploie un même dispositif d’une effrayante constance : les personnages qu’elle incarne se trouvent immanquablement sous la tutelle de deux hommes qui veulent disposer de sa vie à sa place. Souvent l’un des hommes incarne une figure autoritaire, vampirique, néfaste, l’autre est l’amant : tout à la fois vecteur de l’émancipation de Bergman, il est pourtant en étroit dialogue avec le premier. Dans cette première période américaine, Hitchcock servira le mieux d’écrin au visage de son actrice, en lui offrant la durée et le plan resserré (le baiser de Notorious, le monologue d’Under Capricorn) mais également des scénarios qui semblent être dictés par la tentation du vampirisme qu’il inspire. Chabrol, toujours à propos d’Under Capricorn, résumera magnifiquement cette collaboration : « Ce film est l’histoire d’un visage, celui d’Ingrid Bergman, comme l’était déjà Notorious. C’est lui que l’objectif scrute, fouille, tantôt burine, tantôt adoucit. C’est à lui que va l’hommage de ses plus belles trouvailles. »
La rencontre avec Rossellini
Ingrid Bergman trouva très certainement chez Rossellini un moyen de révéler encore un peu plus la vérité de son visage – pour l’actrice, ce fut le coup de foudre au premier regard posé sur Païsa en 1948. La suite de l’histoire est connue : elle part rejoindre Rossellini alors qu’elle n’est pas divorcée, laissant derrière elle sa petite fille Pia et un mari tyrannique. Le scandale est tel que le gouverneur du Colorado proféra devant le Sénat un réquisitoire d’une rare violence contre l’actrice : « Si par suite de la dégradation liée à Stromboli, la décence et le sens commun peuvent être rétablis à Hollywood, Ingrid Bergman n’aura pas détruit sa carrière en vain. De ses cendres pourrait renaître un meilleur Hollywood. »
Les six films que Rossellini et Bergman tourneront ensemble sont autant de magnifiques mises à l’épreuve où la fiction conjure, hystérise et repasse à travers les motifs de la vie de l’actrice, révélant la nature fondamentalement sado-masochiste de leur collaboration. Par la fiction, Bergman traversera une série d’épreuves moralement éprouvantes, et c’est toujours au bord de l’harassement moral le plus complet qu’a lieu l’épiphanie rédemptrice (Stromboli, La Peur, Voyage en Italie). Pécheresse, Bergman inspirera pourtant régulièrement des figures de sainte détenant le secret d’un amour extatique que les tenants masculins de la rationalité tenteront de quadriller – Rossellini pressent chez l’actrice la même chose que Hitchcock. Cette sainteté souvent suspectée de folie s’exprimera de la façon la plus pure dans la véritable obsession de Bergman pour la figure de Jeanne d’Arc, qu’elle jouera plusieurs fois au théâtre comme au cinéma : d’abord pour Victor Fleming puis avec Rossellini dans Jeanne au bûcher, captation de l’oratorio de Claudel, ainsi que dans Europe 51, réécriture moderne du mythe.
Retour à Hollywood
1957 marquera son retour aux États-Unis, qui l’accueillent à bras ouverts après l’avoir violemment vilipendée. Comme beaucoup d’actrices de l’âge d’or, elle accompagnera dans sa belle mort le Hollywood classique, tout en poursuivant intensivement une carrière théâtrale et télévisuelle. Elle tournera deux grands films avant l’arrivée des années 1960 : le flamboyant Indiscreet (Indiscret, 1957) de Stanley Donen et Elena et les hommes (1956) de Jean Renoir, qui s’était promis d’attendre que sa carrière soit sur le déclin pour tourner avec elle. Ces deux films ont pour point commun de se mettre au diapason de l’actrice en lui laissant toute la place pour irradier. Chez Renoir, Bergman devient le vecteur d’un hédonisme lumineux en interprétant Elena Sorokovska, une princesse polonaise au grand cœur, investie de la mission quasi magique de pousser certains hommes à accomplir leur vocation. C’est enfin Bergman qui dicte son rythme au film et non plus l’inverse : c’est elle qui fera triompher l’amour et la libido sur les ambitions, elle qui contaminera enfin ce monde d’hommes. La morale renoirienne trouve en Ingrid Bergman la parfaite complice de son épanouissement.
En dehors de ces exceptions, le corps d’Ingrid Bergman, après avoir plané sur les cimes d’un classicisme adamantin, traversera la vulgarité « cartoonesque » de la télévision et la déliquescence du cinéma américain des années 1960 où sa performance, bien que souvent passionnante, est cantonnée à des rôles de jeune femme débonnaire (The Inn of Sixth Happiness / L’Auberge du sixième bonheur, Cactus Flower / Fleur de cactus). Il manque dans ces films le regard de grands cinéastes pour modeler ce torrent de bonté, seul A Matter of Time (Nina) de Minnelli arrivant justement à se faire le commentaire de ce lent crépuscule hollywoodien.
La filmographie d’Ingrid Bergman se concluera par un retour en Suède. En 1978, elle tourne Höstsonaten (Sonate d’automne) avec Ingmar Bergman, où elle incarne une grande pianiste qui revient en Suède après avoir fait passer sa carrière avant ses filles. Sonate d’automne peut être perçu comme la suite d’Intermezzo, film qu’elle tourna deux fois et qui fit la transition entre sa carrière suédoise et hollywoodienne. Ingrid Bergman succomba à un cancer en 1982 à l’âge de soixante-sept ans. Ce dernier grand film douloureux, où se devine le sadisme fasciné de son réalisateur démontra une dernière fois qu’à la politique de l’auteur devait toujours résister celle d’une grande actrice.
Murielle Joudet
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Films, rencontres, conférences, spectacles
Du 24 juin au 2 août 2015
Les films
- Aimez-vous Brahms ? Anatole Litvak / Etats-Unis / 1960 Sa 4 juil 19h00 Di 12 juil 14h30
- Amants du Capricorne (Les) Alfred Hitchcock / Grande-Bretagne / 1948 Me 24 juin 20h00 Di 26 juil 21h15
- Anastasia Anatole Litvak / Grande-Bretagne / 1956 Sa 4 juil 21h45 Lu 27 juil 19h00
- Arc de Triomphe Lewis Milestone / Etats-Unis / 1946 Me 15 juil 21h30 Lu 20 juil 14h15
- Auberge du sixième bonheur (L') Mark Robson / Etats-Unis-Grande-Bretagne / 1958 Me 8 juil 20h00 Je 16 juil 14h00
- Avec Ingrid Bergman à Berns Anonyme / Suède / 1953 CM Je 9 juil 19h30
- Brève rencontre avec la famille Rossellini Gert Engström / Suède / 1953 CM Je 9 juil 19h30
- Casablanca Michael Curtiz / Etats-Unis / 1942 Je 2 juil 14h30 Sa 11 juil 16h15
- Cloches de Sainte-Marie (Les) Leo McCarey / Etats-Unis / 1945 Ve 3 juil 21h00 Sa 25 juil 14h30
- Conte du Pont au Moine (Le) Edvin Adolphson et Sigurd Wallén / Suède / 1934 Me 15 juil 19h30 Me 29 juil 15h00
- Crime de l'Orient-Express (Le) Sidney Lumet / Grande-Bretagne / 1974 Me 1 juil 21h15 Je 9 juil 14h30
- Docteur Jekyll et Mister Hyde Victor Fleming / Etats-Unis / 1941 Lu 27 juil 21h15 Ve 31 juil 14h30
- Dollar Gustaf Molander / Suède / 1938 Lu 20 juil 19h30 Sa 25 juil 17h30
- Du côté du soleil Gustaf Molander / Suède / 1936 Me 22 juil 15h00 Sa 1 aoû 19h30
- Elena et les hommes Jean Renoir / France-Italie / 1955 Ve 26 juin 21h30 Di 12 juil 19h00
- Enchaînés (Les) Alfred Hitchcock / États-Unis / 1945 Di 5 juil 14h00 Di 26 juil 19h00
- Europe 51 Roberto Rossellini / Italie / 1951 Ve 26 juin 19h00 Di 2 aoû 21h00
- Famille Stoddard (La) Gregory Ratoff / Etats-Unis / 1940 Ve 26 juin 14h30
- Fleur de cactus Gene Saks / Etats-Unis / 1969 Ve 3 juil 14h30 Je 23 juil 14h30
- Hantise George Cukor / Etats-Unis / 1944 Sa 11 juil 21h00 Di 26 juil 14h30
- Hedda Gabler Alex Segal / Etats-Unis-Grande-Bretagne / 1963 Me 29 juil 17h00
- Hideaways (The) Fielder Cook / Etats-Unis / 1972 Lu 27 juil 14h30
- Human Voice (The) Ted Kotcheff / Etats-Unis-Grande-Bretagne / 1966 Lu 27 juil 17h00
- Indiscret Stanley Donen / Grande-Bretagne-Etats-Unis / 1957 Di 5 juil 16h30 Di 2 aoû 14h30
- Intermezzo Gregory Ratoff / Etats-Unis / 1939 Lu 13 juil 14h30 Di 19 juil 15h00
- Intermezzo Gustaf Molander / Suède / 1936 Je 16 juil 19h00 Sa 1 aoû 21h30
- Intrigante de Saratoga (L') Sam Wood / Etats-Unis / 1943 Lu 6 juil 14h30 Me 29 juil 21h15
- Jeanne au bûcher Roberto Rossellini / Italie-France / 1954 Sa 27 juin 19h30 Je 30 juil 19h30
- Jeanne d'Arc Victor Fleming / Etats-Unis / 1948 Je 9 juil 21h30 Ve 17 juil 14h00
- Maison du Docteur Edwardes (La) Alfred Hitchcock / États-Unis / 1944 Sa 11 juil 18h30 Je 16 juil 21h15
- Making of de Sonate d'automne Ingmar Bergman / Suède / 1978 CM Je 9 juil 19h30
- Nina Vincente Minnelli / Etats-Unis-Italie / 1975 Me 1 juil 19h00 Di 12 juil 21h15
- Nuit de la Saint Jean (La) Gustaf Edgren / Suède / 1935 Sa 18 juil 17h15
- Peur (La) Roberto Rossellini / République fédérale d'Allemagne-Italie / 1954 Sa 27 juin 21h15 Me 22 juil 19h30
- Pluie de Printemps (La) Guy Green / Etats-Unis / 1969 Je 30 juil 14h30
- Pour qui sonne le glas Sam Wood / Etats-Unis / 1943 Sa 18 juil 19h45 Ve 31 juil 19h30
- Proie du mort = Jalousie (La) W.S. Van Dyke / Etats-Unis / 1941 Ve 10 juil 14h30 Je 16 juil 17h00
- Quand la chair est faible Per Lindberg / Suède / 1940 Lu 13 juil 16h30
- Quatre compagnes (Les) Carl Froelich / Allemagne / 1938 Ve 10 juil 17h00 Me 22 juil 17h00
- Rancune (La) Bernhard Wicki / République fédérale d'Allemagne-France-Italie / 1963 Me 8 juil 15h00
- Red Cross Promo Anonyme / Etats-Unis / 1944 CM Je 9 juil 19h30
- Rolls-Royce jaune (La) Anthony Asquith / Grande-Bretagne / 1964 Lu 29 juin 14h30
- Santa Brigida Roberto Rossellini / Italie / 1952 CM Je 9 juil 19h30
- Sonate d'automne Ingmar Bergman / République fédérale d'Allemagne-Suède-Grande-Bretagne / 1977 Di 12 juil 17h00 Di 2 aoû 19h00
- Stimulantia : Smycket Gustaf Molander / Suède / 1966 CM Je 9 juil 19h30
- Stromboli Roberto Rossellini / Italie-Etats-Unis / 1949 Sa 27 juin 14h30 Di 2 aoû 16h45
- Swedenhielm (Les) Gustaf Molander / Suède / 1935 Di 28 juin 19h30 Me 22 juil 21h30
- Une femme nommée Golda Alan Gibson / Etats-Unis / 1981 Ve 24 juil 14h30
- Une seule nuit Gustaf Molander / Suède / 1939 Di 28 juin 21h30 Lu 20 juil 21h15
- Visage de femme (Un) Gustaf Molander / Suède / 1938 Me 15 juil 17h00 Je 23 juil 17h00
- Voyage en Italie Roberto Rossellini / Italie-France / 1953 Sa 4 juil 14h30 Ve 17 juil 17h00
Autour d'Ingrid Bergman
- Beaubourg, centre d'art et de culture Georges Pompidou Roberto Rossellini / France / 1977 Je 2 juil 19h30 Ve 31 juil 17h15
- Ingrid Bergman - in Her Own Words Stig Björkman / Suède / [2015] Me 15 juil 14h30 Ve 31 juil 20h30
- Nous, les femmes : Ingrid Bergman Roberto Rossellini / Italie / 1953 CM Je 2 juil 19h30 Ve 31 juil 17h15
- Swedes in America Irving Lerner / Etats-Unis / 1943 CM Je 2 juil 19h30 Ve 31 juil 17h15
Rencontres et conférences
- La Famille Stoddard Gregory Ratoff

- Europe 51 Roberto Rossellini
- Elena et les hommes Jean Renoir

- Casablanca Michael Curtiz
- Nous, les femmes : Ingrid Bergman Roberto Rossellini CM
- Swedes in America Irving Lerner CM
- Beaubourg, centre d'art et de culture Georges Pompidou Roberto Rossellini
- L'Intrigante de Saratoga Sam Wood
- La Rancune Bernhard Wicki
- La Rancune Bernhard Wicki
- L'Auberge du sixième bonheur Mark Robson
- Le Crime de l'Orient-Express Sidney Lumet

- Making of de Sonate d'automne Ingmar Bergman CM
- Avec Ingrid Bergman à Berns Anonyme CM
- Santa Brigida Roberto Rossellini CM
- Brève rencontre avec la famille Rossellini Gert Engström CM
- Red Cross Promo Anonyme CM
- Stimulantia : Smycket Gustaf Molander CM
- Jeanne d'Arc Victor Fleming
- La Proie du mort = Jalousie W.S. Van Dyke
- Les Quatre compagnes Carl Froelich
- Ingrid Bergman - in Her Own Words Stig Björkman
- Un Visage de femme Gustaf Molander
- Le Conte du Pont au Moine Edvin Adolphson et Sigurd Wallén
- Arc de Triomphe Lewis Milestone
- L'Auberge du sixième bonheur Mark Robson
- La Proie du mort = Jalousie W.S. Van Dyke
- Intermezzo Gustaf Molander

- La Maison du Docteur Edwardes Alfred Hitchcock
- La Nuit de la Saint Jean Gustaf Edgren
- Pour qui sonne le glas Sam Wood
- Intermezzo Gregory Ratoff
- Arc de Triomphe Lewis Milestone
- Dollar Gustaf Molander
- Une seule nuit Gustaf Molander
- Du côté du soleil Gustaf Molander
- Les Quatre compagnes Carl Froelich

- La Peur Roberto Rossellini
- Les Swedenhielm Gustaf Molander
- Une femme nommée Golda Alan Gibson
- The Hideaways Fielder Cook
- The Human Voice Ted Kotcheff
- Anastasia Anatole Litvak

- Docteur Jekyll et Mister Hyde Victor Fleming
- Le Conte du Pont au Moine Edvin Adolphson et Sigurd Wallén
- Hedda Gabler Alex Segal
- L'Intrigante de Saratoga Sam Wood
- La Pluie de Printemps Guy Green
- Jeanne au bûcher Roberto Rossellini

- Docteur Jekyll et Mister Hyde Victor Fleming
- Nous, les femmes : Ingrid Bergman Roberto Rossellini CM
- Swedes in America Irving Lerner CM
- Beaubourg, centre d'art et de culture Georges Pompidou Roberto Rossellini
- Pour qui sonne le glas Sam Wood
- Ingrid Bergman - in Her Own Words Stig Björkman
-
14h30
- Le Crime de l'Orient-Express Sidney Lumet
-
19h30
Séance présentée par Jon Wengström
- Making of de Sonate d'automne Ingmar Bergman CM
- Avec Ingrid Bergman à Berns Anonyme CM
- Santa Brigida Roberto Rossellini CM
- Brève rencontre avec la famille Rossellini Gert Engström CM
- Red Cross Promo Anonyme CM
- Stimulantia : Smycket Gustaf Molander CM
-
21h30
- Jeanne d'Arc Victor Fleming
-
14h30
- Docteur Jekyll et Mister Hyde Victor Fleming
-
17h15
- Nous, les femmes : Ingrid Bergman Roberto Rossellini CM
- Swedes in America Irving Lerner CM
- Beaubourg, centre d'art et de culture Georges Pompidou Roberto Rossellini
-
19h30
- Pour qui sonne le glas Sam Wood
-
20h30
- Ingrid Bergman - in Her Own Words Stig Björkman
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Partenaires et remerciements
British Film Institute National Archive, Bundesarchiv-Filmarchiv, Carlotta Films, Cineteca Nazionale, Cinémathèque du Luxembourg, Cinémathèque suisse, Columbia Films, Films sans Frontières, Friedrich-Wilhelm-Murnaustiftung, Gaumont, Hollywood Classics, Les Acacias, Ministère des Affaires Etrangères, Park Circus, Ripley's Home Video, sony France, Svenska Filminstitutet, Tamasa Distribution, Théâtre du Temple, UCLA Film & Television Archive, Warner Bros., remerciement spécial à Jon Wengström.