Durant les cinq jours du Festival, cinq films seront programmés de concert sur notre plateforme HENRI afin de permettre au plus grand monde de découvrir toujours et encore les collections de la Cinémathèque française et d’ailleurs. Programmation (en) fusion, avec les mêmes ambitions d’éclectisme et de rareté qu’en salles : de Budapest à L.A, en passant par les Côtes d’Armor ou encore au studio Francoeur à Paris.
Judit Elek avec son premier film Rencontre (1963, alors produit par le centre d’études Studio Béla Balazs, restauré par le NFI), amorce de son esprit pionnier empreint de docu fiction et de cinéma direct, ethno communication sensible avec Rain (Melvonna Ballenger, 1978) du mouvement L.A. Rebellion en complicité avec l’UCLA, des images intimes de Keiko Kishi (son mariage avec Yves Ciampi en 1957, en écho à Rififi à Tokyo), et enfin, deux destins prisonniers et torturés, espoirs de vie fracassés comme seul le cinéma muet triomphe, Vent Debout (René Leprince, 1923) et Conte cruel (unique film réalisé par Gaston Modot, 1928), récemment restaurés par la Cinémathèque française.