Federico Fellini est non seulement l’un des plus importants cinéastes italiens, mais également l’un des plus grands artistes de l’histoire du cinéma mondial. Son cinéma, venu du néo-réalisme, a su dépasser les strictes caractéristiques de celui-ci pour inventer un art unique, personnel, parfois autobiographique ou introspectif.
La parade des images
« Je ne veux rien démontrer, je veux montrer. »
Federico Fellini
Avant de se lancer dans le cinéma, Fellini, l’enfant de Rimini monté à Rome à l’âge de dix-neuf ans, commence une carrière de caricaturiste pour des journaux populaires. Il fait ses premières armes au 420, au Travaso, puis au Marc’Aurelio. Fellini écrit un peu, mais dessine surtout. Quelques années plus tard, en 1944, il ouvre une boutique, La Funny Face Shop où, pour quelques lires, il fait la caricature des gens de passage, essentiellement des G.I. stationnés dans la ville. En quelques traits, il saisit une situation. Maître des ressorts de la caricature, il construit un monde peuplé de grotesques. Dès lors, cet univers devient familier, impose sa marque de fabrique, et se reconnaît bientôt sous le terme de « fellinien ».
Tel un défilé permanent, le cirque et sa grande parade inspirent largement son œuvre, de La Strada (1954) aux Clowns (1970). Dans ce dernier film, l’enfant – Fellini petit – terrorisé par leur effroyable spectacle, quitte le cirque en pleurs. De retour dans sa chambre, il confesse en voix-off – c’est la voix de Fellini en personne – : « La soirée se termina brutalement. Les clowns ne m’avaient pas amusé, ils m’avaient fait peur, au contraire. Ces visages de plâtre et cette expression énigmatique, ces masques de soûlards, les cris, les rires endiablés, les blagues bêtes et cruelles me rappelaient d’autres personnages étranges et inquiétants que l’on rencontre dans toutes les villes de province. »
A l’écouter, les clowns sont aussi ces faciès grotesques croisés au détour d’une rue. En effet, Fellini pousse l’analogie en nous présentant désormais les personnages « réels » qui lui rappellent les clowns : Giovannone, le vagabond pervers ; la bonne soeur naine, haute de 30 cm, qui alterne les séjours au couvent et à l’asile ; la matrone et son mari pochetron qu’elle ramène en brouette ; et le mutilé de la Grande Guerre en fauteuil roulant, accompagné de Madame Inès, celle qui connaît par coeur tous les discours de Mussolini… Mais qui est-elle, cette grande famille des types étranges qui déambulent et tournoient dans tous les films de Fellini ? Amuseurs, souvenirs, attributs du spectacle, ils sont le pendant de l’histoire ou son complément. Héritiers modernes de la tradition des grotesques, ils sont des caricatures vivantes que le réalisateur filme avec délectation. Ils forment le monde selon Fellini, à mi-chemin entre le carnaval et la cour des miracles. Ensemble, ils composent la grande parade, le Fellini Circus.
Le bal de la fiction biographique
Si les figures extravagantes du monde réel s’assimilent aux clowns, et que le cinéma peut se comparer au cirque, alors, sous le grand chapiteau de la vie s’agite un monde étrange dont le cinéma de Fellini semble vouloir se faire l’interprète. Le cinéaste va en effet puiser son inspiration, de manière concomitante, auprès du monde qui l’entoure et dans le large répertoire de ses souvenirs – réels ou inventés. Les Vitelloni (1953) ouvre le bal de la fiction biographique. Pour son quatrième film, Fellini fait appel à ses souvenirs de jeunesse. Un groupe de jeunes adultes – des bons à rien, les vitelloni – toujours prêt à jouer un mauvais tour, errent désoeuvrés dans une ville de province – Rimini ? – aussi sinistre qu’ennuyeuse. Alors que tous en parlent, seul Moraldo (Franco Interlenghi) a finalement le courage de fuir la ville pour gagner Rome.
Vingt ans plus tard, Amarcord (1973) raconte la même histoire. Le groupe a rajeuni, ce sont des adolescents, leurs tours pendables égayent une ville – Rimini à nouveau, mais reconstruite en studio – toujours aussi triste. Entre tourments et exaltations de leur libido, les figures féminines jalonnent les frasques des adolescents. D’un film à l’autre, Fellini reprend la même histoire, non pas là où il l’avait laissée, mais en changeant de perspective, comme s’il déplaçait l’axe de sa caméra. Des Vitelloni à Amarcord, si les protagonistes ont rajeuni, Fellini, lui, a enrichi son cinéma d’un vocabulaire étoffé. Sa maîtrise des ressorts narratifs l’incite à introduire dans Amarcord un nouveau personnage au statut indéterminé, un narrateur qui s’immisce entre le spectateur et l’histoire, comme pour rappeler, une fois encore, que le cinéma, lui-même, s’interpose entre le regardeur et la réalité.
Fellini met en scène, dans plusieurs films, les mêmes événements de sa biographie, pourtant cette récurrence n’est pas une simple répétition, mais un prolongement, une tentative de raconter la même histoire en approfondissant son sens. À cet égard, le rapprochement de deux séquences – la confession d’Amarcord et les visions de La Cité des femmes (1980) – nous éclaire sur le cheminement de la pensée du cinéaste.
Titta, le protagoniste d’Amarcord, lors de sa confession est interrogé par le prêtre : « Est-ce que tu te touches ? Tu sais que Saint Louis pleure quand tu te touches ! » Et l’adolescent de répondre pour lui-même : « Mais comment ne pas se toucher quand on pense à… ». Dans un mouvement l’introspection, Titta se lance dans un inventaire du genre féminin, nourri de toutes les protubérances mammaires ou fessières… Au rayon des obsessions se succèdent la buraliste à la poitrine hypnotisante, la professeur de mathématiques avec son air de lionne, les fermières de la Saint-Antoine qui enfourchent leur vélo, la Volpina profondément nymphomane, et enfin Gradisca, la femme fatale qui s’engouffre dans un cinéma… Bien sûr, nous les connaissons ces femmes felliniennes, elles peuplent ses films de façon récurrente – la Saraghina de Huit et demi (1963) n’est-elle pas la Volpina d’Amarcord, et la buraliste d’Amarcord, la fermière de La Cité des femmes ?
Sept ans plus tard, la séquence des visions de La Cité des femmes est construite sur le même modèle, celui d’une typologie racontée sous la forme du souvenir. Il ne s’agit plus de la simple confession d’un adolescent, mais d’une incursion dans l’inconscient de Marcello Mastroianni, un acteur dont Fellini, à plusieurs reprises, se servit comme d’un double. Mastroianni, un quinquagénaire dérouté, attiré par des bruits étranges sous son lit, se penche et aperçoit une entrée mystérieuse. C’est le départ du toboggan géant d’un Luna Park dans lequel il se laisse emporter. Débute alors une descente graduelle dans l’imaginaire, le lieu de la fabrique des images. À chaque virage, Mastroianni découvre avec délectation la projection des grandes figures féminines qui ont marqué son enfance, l’émoi de ses premiers troubles érotiques. Construite comme celle d’Amarcord, la séquence accumule les obsessions féminines. On y retrouve cette fois la marchande de poissons, l’infirmière, la femme de ménage, la femme fatale, la veuve du cimetière, les actrices mythiques vues au cinéma, et enfin, la prostituée au cul phénoménal.
Les visions de Fellini
Dès Huit et demi, alors que son cinéma se fait plus introspectif, Fellini est à la recherche d’une écriture cinématographique capable de rendre compte d’un sentiment intérieur qui oscille entre l’inconscient, la mémoire et les rêves. D’ailleurs, lors d’un échange avec Simenon – lui aussi, adepte des théories de Jung – Fellini décrit ainsi la scène de La Cité des femmes : « Je tourne ces jours-ci les séquences appelées de façon générique « les visions » : il s’agit d’un long voyage, d’une dégringolade en suspension du héros qui glisse dans un toboggan spiralesque, s’engloutit, remonte et replonge dans l’éblouissante obscurité de sa mythologie féminine. »
La similitude formelle des deux séquences – Amarcord et La Cité des femmes – ne doit pas occulter une évolution importante dans le traitement du sujet. Là où la séquence des confessions se limitait à une forme narrative classique, celle des visions personnifie le lieu de la formation des images, cet imaginaire collectif. La descente en toboggan se construit comme une métaphore de l’exploration de l’inconscient, comme un appel à la mémoire. Trois vieux bonhommes, vêtus en tenue de soirée, devancent Mastroianni dans le toboggan de la mémoire. Le Luna Park et le toboggan symbolisent les lieux du divertissement. Les trois vieux sont là pour nous le rappeler, nous les avions déjà croisés dans Fellini Roma (1972) alors qu’ils présentaient le spectacle de music-hall. Dans la scène des visions de La Cité des femmes, ils annoncent cette fois, chaque nouveau souvenir, chaque représentation féminine. L’imaginaire se métamorphose en un cabaret mental, un répertoire visuel auprès duquel le metteur en scène puise insatiablement pour composer ses films.
Dans Amarcord et dans Les Vitteloni, un jeu de séduction s’établit entre un homme et une femme, tous les deux spectateurs du même film, ensemble dans la salle obscure. Mais, dans La Cité des femmes, Fellini sublime ce rapport. Il le déplace désormais entre la salle et l’écran, il le rend plus abstrait. C’est une modification radicale du traitement de la même idée.
Dès lors, le cinéma comme lieu de la projection de l’image de la femme, et la salle obscure comme lieu probable de l’origine évoquent les relations ambiguës de Fellini aux femmes et au cinéma, comme si l’une et l’autre étaient inextricables. Il s’en explique d’ailleurs lors de la sortie de La Cité des femmes : « c’est le rituel cinématographique qui est, en soi, profondément féminin. Cette façon d’être ensemble dans le noir, dans une situation presque placentaire, ce jeu d’ombres et de lumières, ces images géantes, transfigurées. D’ailleurs au cinéma, il est question de projection, n’est-ce pas ? Et la femme — pour l’homme — n’est-elle pas une sorte d’écran sur lequel projeter ses fantasmes. »
Sam Stourdzé
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Du 21 octobre au 20 décembre 2009
Les films
- 8½ Federico Fellini / Italie, France / 1962 Di 25 oct 19h30 Di 22 nov 14h30
- Accattone Pier Paolo Pasolini / Italie / 1961 Je 3 déc 21h15 Lu 7 déc 14h30
- Amarcord Federico Fellini / Italie-France / 1973 Ve 30 oct 21h00 Sa 28 nov 14h30
- Amici del bar Margherita (Gli) Pupi Avati / Italie / 2008 Di 6 déc 19h00 Ve 18 déc 17h00
- Amore (L') Roberto Rossellini / Italie / 1947 Di 1 nov 17h00 Ve 6 nov 17h00
- Amour à la ville (L') Federico Fellini, Michelangelo Antonioni, Alberto Lattuada, Carlo Lizzani, Francesco Maselli, Dino Risi, Cesare Zavattini / Italie / 1953 Me 4 nov 19h00
- Amoureux (Les) Mauro Bolognini / Italie, France / 1955 Je 3 déc 17h00 Lu 7 déc 17h00
- Apparizione Jean de Limur / Italie / 1944 Me 28 oct 19h30
- Au nom de la loi Pietro Germi / Italie / 1948 Sa 31 oct 17h00
- Avanti c'è posto Mario Bonnard / Italie / 1942 Di 25 oct 17h00
- Basilischi (I) Lina Wertmüller / Italie / 1963 Ve 4 déc 19h30 Me 9 déc 21h30
- Bloc-notes d'un cinéaste Federico Fellini / Italie / 1969 Sa 7 nov 21h15 Di 22 nov 21h15
- Boccace 70 : Les Tentations du docteur Antoine Federico Fellini / Italie, France / 1961 Di 8 nov 19h30
- Casanova de Fellini (Le) Federico Fellini / Italie / 1975 Sa 14 nov 19h30 Sa 28 nov 21h30
- Cette folle jeunesse Gianni Franciolini / Italie / 1955 Je 3 déc 14h30 Sa 12 déc 17h00
- Cheik blanc (Le) Federico Fellini / Italie / 1951 Sa 24 oct 19h30 Sa 14 nov 17h00 Ve 20 nov 17h00
- Chemin de l'espérance (Le) Pietro Germi / Italie / 1950 Di 8 nov 14h30
- Ciao, Federico Gideon Bachmann / Italie, Etats-Unis / 1969 Di 15 nov 19h30
- Cité des femmes (La) Federico Fellini / Italie-France / 1979 Ve 13 nov 21h00 Je 26 nov 21h30
- Clowns (Les) Federico Fellini / Italie, France, République fédérale d'Allemagne / 1970 Sa 7 nov 19h30 Di 15 nov 17h00
- Crime de Giovanni Episcopo (Le) Alberto Lattuada / Italie / 1947 Ve 30 oct 19h00
- Dauphins (Les) Francesco Maselli / Italie / 1960 Sa 5 déc 19h00 Lu 14 déc 16h30
- Diamant mystérieux (Le) Mario Mattoli / Italie / 1943 Me 25 nov 17h00
- Dolce vita (La) Federico Fellini / Italie-France / 1959 Me 21 oct 20h30 Di 1 nov 21h30 Sa 21 nov 14h30
- E il Casanova di Fellini Gianfranco Angelucci / Italie / 1975 Sa 28 nov 19h30
- Europe 51 Roberto Rossellini / Italie / 1951 Sa 7 nov 14h30
- Fellini Dominique Delouche / Belgique / 1960 Ve 27 nov 16h00
- Fellini Roma Federico Fellini / Italie, France / 1971 Je 29 oct 21h15 Lu 30 nov 17h00
- Fellini, je suis un grand menteur Damian Pettigrew / France, Italie, Grande-Bretagne / 2002 Ve 13 nov 14h30
- Femmes des autres (Les) Damiano Damiani / Italie / 1962 Me 2 déc 20h00 Sa 12 déc 14h30
- Feux du music-hall (Les) Federico Fellini, Alberto Lattuada / Italie / 1950 Je 22 oct 21h30 Ve 13 nov 19h00
- Folle aventure de Macario (La) Mario Mattoli / Italie / 1939 Je 22 oct 17h00
- Force et la raison : entretien avec Salvador Allende (La) Roberto Rossellini / Italie / 1971 CM Ve 23 oct 21h30 Je 19 nov 21h45
- Fortunella Eduardo De Filippo / Italie, France / 1957 Je 5 nov 17h00
- Ginger et Fred Federico Fellini / Italie-France-République fédérale d'Allemagne / 1985 Me 11 nov 21h15 Sa 28 nov 17h00
- Grande bouffe (La) Marco Ferreri / France-Italie / 1973 Di 6 déc 16h15 Ve 11 déc 15h00
- Histoires extraordinaires : Il ne faut jamais parier sa tête avec le diable Federico Fellini / France, Italie / 1967 Me 4 nov 21h00 Je 26 nov 17h00
- Jeunes maris (Les) Mauro Bolognini / Italie-France / 1958 Ve 4 déc 17h00 Sa 12 déc 21h15
- Juliette des esprits Federico Fellini / Italie, France / 1964 Me 28 oct 21h30 Lu 23 nov 17h00
- Leoni al sole Vittorio Caprioli / Italie / 1961 Ve 4 déc 21h30 Me 9 déc 19h30
- Lo vedi come sei, lo vedi come sei ? Mario Mattoli / Italie / 1939 Je 22 oct 19h30
- Mediterraneo Gabriele Salvatores / Italie / 1991 Sa 5 déc 14h30 Me 16 déc 17h00
- Mes chers amis Mario Monicelli / Italie / 1975 Sa 5 déc 21h15 Ve 11 déc 17h00
- Moulin du Pô (Le) Alberto Lattuada / Italie / 1948 Di 1 nov 19h30
- Navire blanc (Le) Roberto Rossellini / Italie / 1941 Di 1 nov 14h30 Je 19 nov 19h30
- Non me lo dire ! Mario Mattoli / Italie / 1940 Ve 23 oct 19h30
- Nuits de Cabiria (Les) Federico Fellini / Italie-France / 1956 Je 19 nov 17h00 Di 29 nov 19h00
- Onze fioretti de Saint François d'Assise (Les) Roberto Rossellini / Italie / 1950 Me 11 nov 17h00
- Paisà Roberto Rossellini / Italie / 1946 Di 25 oct 14h30 Ve 6 nov 21h30
- Pauvres mais beaux Dino Risi / Italie / 1956 Je 3 déc 19h00 Sa 12 déc 19h15
- Pirata sono io ! (Il) Mario Mattoli / Italie / 1940 Ve 27 nov 19h30
- Place des fleurs Mario Bonnard / Italie / 1943 Me 28 oct 17h00
- Professeur (Le) Valerio Zurlini / Italie, France / 1972 Di 6 déc 21h00 Me 9 déc 17h00
- Répétition d'orchestre Federico Fellini / Italie, République fédérale d'Allemagne / 1978 Me 11 nov 19h30 Di 22 nov 19h30
- Rome ville ouverte Roberto Rossellini / Italie / 1945 Sa 24 oct 14h30 Je 12 nov 17h00
- Sabato italiano Luciano Manuzzi / Italie / 1991 Sa 5 déc 17h00 Je 17 déc 17h00
- Sans pitié Alberto Lattuada / Italie / 1948 Sa 31 oct 19h30 Ve 6 nov 19h00
- Satyricon Federico Fellini / Italie, France / 1969 Sa 31 oct 21h30 Di 15 nov 21h45
- Sceicco ritrovato (Lo) Federico Fellini / Italie / 1952 Sa 24 oct 21h30
- Strada (La) Federico Fellini / Italie / 1954 Je 5 nov 21h00 Di 15 nov 14h30
- Sweet Charity Bob Fosse / Etats-Unis / 1968 Di 29 nov 21h30
- Tanière des brigands (La) Pietro Germi / Italie / 1952 Sa 7 nov 17h00
- Tassinaro (Il) Alberto Sordi / Italie / 1983 Ve 27 nov 21h30
- Teatro numero 5 Dominique Delouche / Italie / 1969 CM Di 15 nov 19h30
- Traqué dans la ville Pietro Germi / Italie / 1951 Me 4 nov 17h00
- Vitelloni (Les) Federico Fellini / Italie, France / 1953 Ve 30 oct 17h00 Je 12 nov 21h00 Di 13 déc 21h00
- Voce della luna (La) Federico Fellini / Italie, France / 1989 Sa 31 oct 14h30 Sa 21 nov 20h00
- Volets clos (Les) Jean-Claude Brialy / France / 1972 Je 26 nov 19h30
- Voyage avec Anita Mario Monicelli / Italie, France / 1978 Je 12 nov 14h30
Rencontres et conférences
- Federico Fellini et les Vitelloni : forever young... Conférence de Sergio Toffeti Je 12 nov 19h00
- Fellini ou la fabrique de l'image. Conférence de Sam Stourdzé Je 29 oct 19h00
- La Strada de Fellini, ou le temps de l'effroi. Conférence de Serge Toubiana Je 5 nov 19h00
- Table ronde : Je me souviens de... Federico Fellini. Table ronde Me 21 oct 17h00
- Table ronde : Je me souviens de... Federico Fellini Table ronde

- La Dolce vita Federico Fellini
- La Folle aventure de Macario Mario Mattoli
- Lo vedi come sei, lo vedi come sei ? Mario Mattoli

- Les Feux du music-hall Federico Fellini, Alberto Lattuada
- Non me lo dire ! Mario Mattoli
- La Force et la raison : entretien avec Salvador Allende Roberto Rossellini CM
- Place des fleurs Mario Bonnard
- Apparizione Jean de Limur

- Juliette des esprits Federico Fellini
- Fellini ou la fabrique de l'image Conférence de Sam Stourdzé

- Fellini Roma Federico Fellini
- Les Vitelloni Federico Fellini
- Le Crime de Giovanni Episcopo Alberto Lattuada

- Amarcord Federico Fellini
- Traqué dans la ville Pietro Germi

- L'Amour à la ville Federico Fellini, Michelangelo Antonioni, Alberto Lattuada, Carlo Lizzani, Francesco Maselli, Dino Risi, Cesare Zavattini
- Histoires extraordinaires : Il ne faut jamais parier sa tête avec le diable Federico Fellini
- Fortunella Eduardo De Filippo
- La Strada de Fellini, ou le temps de l'effroi Conférence de Serge Toubiana

- La Strada Federico Fellini
- L'Amore Roberto Rossellini

- Sans pitié Alberto Lattuada
- Paisà Roberto Rossellini
- Les Onze fioretti de Saint François d'Assise Roberto Rossellini
- Répétition d'orchestre Federico Fellini

- Ginger et Fred Federico Fellini
- Voyage avec Anita Mario Monicelli

- Rome ville ouverte Roberto Rossellini
- Federico Fellini et les Vitelloni : forever young... Conférence de Sergio Toffeti
- Les Vitelloni Federico Fellini
- Fellini, je suis un grand menteur Damian Pettigrew
- Les Feux du music-hall Federico Fellini, Alberto Lattuada

- La Cité des femmes Federico Fellini

- Les Nuits de Cabiria Federico Fellini
- Le Navire blanc Roberto Rossellini
- La Force et la raison : entretien avec Salvador Allende Roberto Rossellini CM

- Le Cheik blanc Federico Fellini

- Juliette des esprits Federico Fellini
- Le Diamant mystérieux Mario Mattoli

- Histoires extraordinaires : Il ne faut jamais parier sa tête avec le diable Federico Fellini
- Les Volets clos Jean-Claude Brialy
- La Cité des femmes Federico Fellini

- Fellini Dominique Delouche
- Il Pirata sono io ! Mario Mattoli
- Il Tassinaro Alberto Sordi

- Fellini Roma Federico Fellini
- Les Femmes des autres Damiano Damiani
- Cette folle jeunesse Gianni Franciolini
- Les Amoureux Mauro Bolognini

- Pauvres mais beaux Dino Risi
- Accattone Pier Paolo Pasolini

- Les Jeunes maris Mauro Bolognini
- I Basilischi Lina Wertmüller
- Leoni al sole Vittorio Caprioli
- Le Professeur Valerio Zurlini
- Leoni al sole Vittorio Caprioli
- I Basilischi Lina Wertmüller
- Les Femmes des autres Damiano Damiani
- Cette folle jeunesse Gianni Franciolini

- Pauvres mais beaux Dino Risi
- Les Jeunes maris Mauro Bolognini

- Les Vitelloni Federico Fellini
- Les Dauphins Francesco Maselli
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Partenaires et remerciements
Centro Sperimentale di Cinematografia-Cineteca Nazionale, Cineteca di Bologna, Mediaset-Cinema Forever, Muzeo Nazionale di Cinema di Torino, Cinecittà Holding, Cinémathèque Royale de Belgique, Tamasa Distribution, Pathé, Gaumont, Carlotta Films, Les Films du Prieure, Films Sans Frontières, Héliotrope, Actions-Théâtre du Temple.
La rétrospective intégrale Federico Fellini s'inscrit dans le cadre de l'événement "Tutto Fellini !", organisé par la Cinémathèque française, l'Institut culturel italien de Paris et le Jeu de Paume, en partenariat avec la Fnac et le Comité Régional du Tourisme Paris Ile-de-France.
















