Ernst Lubitsch, drôle de touche
Avec une concision toute lubitschienne, François Truffaut l'a résumé d'une formule : « Lubitsch était un prince ». En titrant ainsi son célèbre article de février 1968 (Cahiers du cinéma, n° 198), écrit juste après la grande rétrospective de redécouverte organisée par Henri Langlois à la Cinémathèque française, Truffaut insistait sur la place que Lubitsch accorde au public : « Pas de Lubitsch sans public mais, attention, le public n'est pas en plus, il est avec. Il fait partie du film. »
Il ne s'agit pas seulement de le respecter, ce qui est la moindre des choses, mais d'exiger de lui une participation active. Et Truffaut de citer le fameux dîner d'Angel (1937), entre le mari, la femme et l'amant, avec l'assiette qui revient vide en cuisine (le mari avait faim, il a mangé sa côtelette le cœur léger), celle qui n'a pas été touchée (la femme n'a pas pu, ça ne passait pas) et celle de l'amant – qui a découpé sa viande façon puzzle sans en avaler un seul morceau. Filmer le retour des assiettes à l'office et les commentaires des domestiques plutôt qu'un dîner déchirant : un exemple, parmi tant d'autres, de la « Lubitsch touch », grand art du récit, donc de la mise en scène. A la solution narrative répertoriée, toujours préférer une échappée inédite, jamais envisagée auparavant. Lubitsch ou la révolution permanente. Dans le même film, longtemps mal considéré, un élégant mouvement d'appareil suit l'amant (Melvyn Douglas) qui va acheter un petit bouquet de fleurs à une pauvre vieille femme. Nous restons sur eux, Douglas sort du cadre, et nous l'entendons crier : « Angel ! Angel ! » Il ne la retrouvera que lors du dîner des côtelettes. Nous restons sur la vieille – qui a assisté à toute la scène dérobée à notre regard. Elle a les larmes aux yeux. Qui deviennent les nôtres. Elle va ramasser le bouquet au pied du banc, le remet dans son panier et s'éloigne. Angel (Marlene Dietrich) n'a pas eu le temps matériel de disparaître du parc, diraient « nos amis les vraisemblants ». Mais au cinéma, l'idée est plus forte que la vraisemblance. Surtout quand elle s'accompagne du détail trivial qui tue : le bouquet ramassé et remis dans le panier. Oui, Lubitsch était un prince, « qui se donne un mal de chien, qui se saigne aux quatre veines et qui va mourir du cinéma vingt ans trop tôt. »
Les origines de la « touche »
Mais il lui a d'abord fallu échapper à la « konfektion » berlinoise. Né en 1892, le petit Ernst est destiné à travailler dans l'entreprise paternelle, « Etablissement des ateliers pour manteaux de dames », qui ne devait pas être très éloigné de la maroquinerie Matuschek de The Shop Around the Corner (1940). Après des études correctes, il se lance et avoue à son père qu'il n'aime que le théâtre. Selon une version : « Alors le vieux Lubitsch se décide à dire à son fils quelque chose qui lui est très difficile. Il l'entraîne vers le miroir devant lesquels les mannequins se changent. »Regarde-toi un peu ! Et tu veux faire du théâtre ? Je ne dirais rien si tu étais joli garçon ! Mais avec ta tête ?« Ernst Lubitsch se tait. » (Ernst Lubitsch, Cahiers du cinéma / Cinémathèque française, 1986) Il sera commis (nul), comptable (nul), fera du théâtre, jouera Molière et Shakespeare et sera admis dans la troupe du grand Max Reinhardt. Au cinéma, dès 1914, il invente son emploi : le petit commis juif qui met la pagaille. Mais c'est bientôt la guerre et le public se lasse de l'ersatz berlinois de Charlot. C'est comme ça qu'Ernst Lubitsch devint cinéaste. Par nécessité. Huit ans plus tard, après le succès américain de Madame Du Barry (1919), il débarque à Hollywood, à la demande de Mary Pickford, avec une douzaine de films à son actif. Longtemps méprisée, cette période allemande frappe d'abord par sa diversité. Tout y passe, de l'adaptation de Carmen (1918) au manifeste théorique (Die Puppe, 1919), en passant par le mélodrame « égyptien » (Die Augen der Mumie Mâ, 1918) et les fresques historiques (Du Barry et Anna Boleyn, 1920). Mais les deux chefs-d'œuvre allemands sont Die Austernprinzessin (La Princesse aux huîtres, 1919) et Die Bergkatze (La Chatte des montagnes, 1921), deux films auxquels il a été longtemps de bon ton de reprocher l'épaisseur du trait, voire la grossièreté.
Alors qu'il suffit de les voir pour se rendre compte que le jeune Lubitsch maîtrisait déjà ce qui deviendra plus tard sa fameuse touche. Dans son célèbre article (Les origines du « style Lubitsch »), Lotte H. Eisner lui reproche essentiellement une lourdeur comique toute berlinoise et de ne pas être assez expressionniste. Elle le trouve pesant et plat, « tireur de ficelles », et s'étonne de le retrouver si alerte et aérien en Amérique : « Que de chemin parcouru, des lourds accessoires de son comique allemand à ces suggestions rapides et légères ! » Lubitsch lui-même en convenait, déclarant à son arrivée à Hollywood : « Goodbye slapstick and hello nonchalance… » Bouleversé par la vision de L'Opinion publique (A Woman of Paris, 1923) de Charles Chaplin, « un film qui n'insulte l'intelligence de personne » (véritable obsession lubitschienne, on l'a vu), Lubitsch va effectivement affiner son style et l'on ne retrouvera plus jamais le véritable zoo humain qui constitue la population tarée de La Princesse aux huîtres. Et ses acteurs américains seront interdits de grimaces. Ce n'était de toute façon pas leur genre… Mais la touche est-il si différente ? Lubitsch considérait que La Princesse aux huîtres était son premier film à faire montre d'un style défini et ajoutait qu'il était passé « de la comédie à la satire ». S'il est indéniable que le film est grossier, mais jamais vulgaire, avec le père qui regarde les ébats de sa fille par le trou de la serrure en hurlant « Ça, ça m'intéresse ! » face à la caméra, il est tout aussi évident que l'inventivité y est constante. Les trous de serrure resteront en Allemagne, Lubitsch devenant le cinéaste des portes dès la période muette de sa carrière américaine. « Des portes ! C'est un metteur en scène de portes ! Il ne s'intéresse qu'aux portes ! », hurlait Mary Pickford en quittant le plateau de Rosita (1923). Mais la touche dans tout ça ? La touche n'a rien à voir avec une quelconque légèreté. Elle fonctionne sur un système de caches – donc de portes, certes – qui nous permet d'imaginer le pire – donc le meilleur, avec appétit – et à Lubitsch de passer sur ce qui l'ennuie de devoir justifier (« les trous dans le gruyère » qu'avait parfaitement repérés Truffaut). Ce serait une définition possible, une de plus : la « Lubitsch touch » est une insistance qui ne peut se repérer, une manière unique d'enfoncer le même clou en tapant toujours un peu à côté, une idée fixe poursuivie jusqu'à son épuisement – mais qui jamais ne lasse. Le mystère est là. Voir et revoir La Huitième femme de Barbe-Bleue (1938) aide à s'en convaincre.
Chefs-d'œuvre hollywoodiens
A partir de Trouble in Paradise (Haute pègre, 1932), Lubitsch enchaîne une éblouissante série de douze chefs-d'œuvre, jusqu'à Cluny Brown (La Folle ingénue, 1946). Malgré une santé fragile, il est une valeur sûre d'Hollywood, comme un poisson dans l'eau au sein du système des studios, passant de l'un à l'autre et devenant fugacement chef de production de la Paramount (1934-35). Il est son propre producteur (statut rare et envié de producer director) et fait à peu près ce qu'il veut. Après avoir beaucoup varié sur le même thème du désir féminin comme perturbation absolue, en mixant l'air du temps américain à des motifs européens, cette totale réussite hollywoodienne va lui permettre d'entreprendre sa « trilogie de la confession », avec The Shop Around the Corner, To Be or not To Be (1942) et Heaven Can Wait (1943). Respectivement, film autobiographique sur des « petites gens » qui cherchent un peu d'air, réponse au Dictateur de Chaplin – aussi géniale et efficace que son aiguillon –, et ultime confession d'un homme qui a beaucoup aimé la vie témoignent à la fois d'une belle diversité et d'une complète cohérence. Dans les trois cas, menée d'une main de fer, l'idée balaye tout sur son passage, au risque de l'abstraction, comme le remarquait justement Jean Domarchi : l'histoire à raconter, les conventions à respecter et les sentiments froissés. On oublie trop souvent que To Be… fut d'abord un échec commercial, avant de devenir le film de Lubitsch le plus connu, le plus admiré et le plus cité (Inglourious Basterds, Tarantino), les spectateurs américains ne supportant pas leur propre rire devant des choses aussi glaçantes: « Ils m'appellent camp de concentration Erhardt ! ». Décidément bon prince, Lubitsch a aussi pris la peine de tourner un condensé de son génie, en deux minutes dix secondes et onze plans. Cas unique dans toute l'histoire du cinéma. Dans son sketch de Si j'avais un million… (1932), intitulé The Clerk, Phineas V. Lambert (Charles Laughton), employé modeste et timide, reçoit une enveloppe sur son bureau. Il l'ouvre, elle contient un chèque d'un million de dollars. Il se lève posément, prend un escalier, pousse des portes, jusqu'à celle du grand patron, qu'il gratifie d'un « prout ! » en lui tirant la langue, avant de refermer la porte. Mais juste avant, face au miroir de l'entrée, il avait vérifié sa mise et sa cravate. La touche, toujours.
Frédéric Bonnaud
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Du 25 août au 10 octobre 2010
Les films
- Abîme (L') Ernst Lubitsch / Etats-Unis / 1929 Di 12 sep 21h00 Sa 25 sep 21h30
- Ange Ernst Lubitsch / Etats-Unis / 1937 Je 26 aoû 21h00 Di 19 sep 19h30
- Anne Boleyn Ernst Lubitsch / Allemagne / 1920 Di 29 aoû 21h00 Me 15 sep 17h00
- Carmen Ernst Lubitsch / Allemagne / 1918 Je 16 sep 21h00 Lu 4 oct 21h30
- Château du dragon (Le) Joseph L. Mankiewicz / États-Unis / 1945 Sa 28 aoû 14h30
- Chatte des montagnes (La) Ernst Lubitsch / Allemagne / 1921 Je 2 sep 20h00 Di 26 sep 17h00
- Ciel peut attendre (Le) Ernst Lubitsch / Etats-Unis / 1943 Di 29 aoû 16h30 Ve 1 oct 21h00
- Comédiennes Ernst Lubitsch / Etats-Unis / 1924 Di 29 aoû 19h00 Me 22 sep 17h00
- Dame au manteau d'hermine (La) Ernst Lubitsch, Otto Preminger / Etats-Unis / 1947 Lu 30 aoû 19h30 Sa 11 sep 15h00
- Désir Frank Borzage / Etats-Unis / 1936 Di 12 sep 19h00
- Doktor Satansohn Edmund Edel / Allemagne / 1916 Je 9 sep 17h00 Me 6 oct 21h30
- Du Barry (La) Ernst Lubitsch / Allemagne / 1919 Sa 11 sep 21h00 Sa 2 oct 21h00
- Ernst Lubitsch à Berlin - De la Schönhauser Allée à Hollywood Robert Fischer / Allemagne / 2006 Lu 4 oct 17h00
- Éventail de Lady Windermere (L') Ernst Lubitsch / Etats-Unis / 1925 Di 5 sep 17h00 Ve 24 sep 21h00
- Femme du pharaon (La) Ernst Lubitsch / Allemagne / 1921 Di 26 sep 21h00 Je 7 oct 17h00
- Filles de Kohlhiesel (Les) Ernst Lubitsch / Allemagne / 1920 Je 9 sep 17h00 Me 6 oct 21h30
- Folle ingénue (La) Ernst Lubitsch / États-Unis / 1946 Sa 28 aoû 19h00 Lu 13 sep 21h00
- Haute pègre Ernst Lubitsch / Etats-Unis / 1932 Sa 4 sep 21h15 Me 29 sep 17h00
- Homme que j'ai tué (L') Ernst Lubitsch / Etats-Unis / 1932 Di 5 sep 19h00 Di 19 sep 16h30
- Huitième femme de Barbe-Bleue (La) Ernst Lubitsch / Etats-Unis / 1937 Di 12 sep 17h00 Ve 1 oct 19h00
- Illusions perdues Ernst Lubitsch / Etats-Unis / 1941 Sa 11 sep 19h00 Di 26 sep 19h00
- Je ne voudrais pas être un homme Ernst Lubitsch / Allemagne / 1918 CM Ve 3 sep 17h00 Ve 17 sep 21h30
- Joyeuse prison (La) Ernst Lubitsch / Allemagne / 1917 Ve 3 sep 17h00 Ve 17 sep 21h30
- Les Surprises de la T.S.F. Ernst Lubitsch / Etats-Unis / 1926 Je 16 sep 17h00 Di 3 oct 17h00
- Lieutenant souriant (Le) Ernst Lubitsch / Etats-Unis / 1931 Ve 10 sep 19h00 Ve 24 sep 19h00
- Lubitsch, le patron Jean-Jacques Bernard / France / 2010 Di 5 sep 15h00
- Mademoiselle Piccolo Franz Hofer / Allemagne / 1914 Ve 27 aoû 17h00 Di 19 sep 14h15
- Meyer de Berlin Ernst Lubitsch / Allemagne / 1918 Di 5 sep 21h00 Ve 17 sep 14h30
- Mirakel (Das) Max Reinhardt / Allemagne / 1912 Lu 30 aoû 17h00 Je 23 sep 20h30 Di 10 oct 20h30
- Monte Carlo Ernst Lubitsch / Etats-Unis / 1930 Ve 3 sep 19h00 Lu 20 sep 21h00
- Montmartre Ernst Lubitsch / Allemagne / 1922 Lu 13 sep 17h00 Je 30 sep 21h30
- Ninotchka Ernst Lubitsch / Etats-Unis / 1939 Sa 28 aoû 21h00 Di 3 oct 19h00
- Orgueil de la firme (L') Carl Wilhem / Allemagne / 1914 Ve 27 aoû 17h00 Di 19 sep 14h15
- Palais de la chaussure Pinkus (Le) Ernst Lubitsch / Allemagne / 1916 Me 8 sep 21h00 Lu 27 sep 17h00
- Parade d'amour Ernst Lubitsch / Etats-Unis / 1929 Ve 3 sep 21h00 Me 15 sep 19h00
- Paradis défendu Ernst Lubitsch / Etats-Unis / 1924 Ve 10 sep 21h00 Sa 18 sep 14h30
- Paramount en parade Charles de Rochefort / France / 1930 Me 8 sep 19h00 Sa 18 sep 21h00
- Patriote (Le) Ernst Lubitsch / Etats-Unis / 1928 Di 5 sep 21h00 Ve 17 sep 14h30
- Poupée (La) Ernst Lubitsch / Allemagne / 1919 Je 9 sep 20h00 Me 22 sep 15h00
- Prince étudiant (Le) Ernst Lubitsch / Etats-Unis / 1926 Ve 27 aoû 20h00 Di 3 oct 21h15
- Princesse aux huîtres (La) Ernst Lubitsch / Allemagne / 1919 Lu 6 sep 21h00 Lu 20 sep 17h00
- Quand j'étais mort Ernst Lubitsch / Allemagne / 1916 CM Me 8 sep 17h00 Me 22 sep 21h30
- Quand quatre font la même chose Ernst Lubitsch / Allemagne / 1917 Me 8 sep 17h00 Me 22 sep 21h30
- Rendez-vous Ernst Lubitsch / Etats-Unis / 1940 Sa 28 aoû 17h00 Di 19 sep 21h30
- Robert et Bertram ou les Joyeux vagabonds Max Mack / Allemagne / 1915 Di 5 sep 21h00 Ve 17 sep 14h30
- Roi du corsage (Le) Ernst Lubitsch / Allemagne / 1917 CM Me 8 sep 17h00 Me 22 sep 21h30
- Roméo et Juliette dans la neige Ernst Lubitsch / Allemagne / 1920 Lu 13 sep 17h00 Je 30 sep 21h30
- Rosita Ernst Lubitsch / Etats-Unis / 1923 Je 16 sep 19h00 Me 6 oct 19h30
- Scandale à la cour Otto Preminger / Etats-Unis / 1945 Di 29 aoû 14h30 Sa 18 sep 17h00
- Sérénade à trois Ernst Lubitsch / Etats-Unis / 1933 Je 26 aoû 19h00 Sa 18 sep 19h00
- Si j'avais un million James Cruze, H. Bruce Humberstone, Ernst Lubitsch, [etc.] / Etats-Unis / 1932 Je 26 aoû 17h00 Lu 30 aoû 21h30
- Sumurun Ernst Lubitsch / Allemagne / 1920 Me 1 sep 20h00 Sa 25 sep 19h30
- To Be or Not To Be Ernst Lubitsch / Etats-Unis / 1942 Me 25 aoû 20h00 Di 12 sep 14h30
- Trois femmes Robert Altman / Etats-Unis / 1976 Me 15 sep 21h15 Lu 4 oct 19h30
- Une heure près de toi Ernst Lubitsch, George Cukor / Etats-Unis / 1931 Sa 4 sep 14h30 Me 22 sep 19h30
- Veuve joyeuse (La) Ernst Lubitsch / France, Etats-Unis / 1934 Sa 2 oct 19h00 Di 10 oct 17h00
- Veuve joyeuse (La) Erich von Stroheim / Etats-Unis / 1924 Sa 2 oct 15h00
- Yeux de la momie (Les) Ernst Lubitsch / Allemagne / 1918 CM Sa 4 sep 17h00 Ve 17 sep 19h30
Rencontres et conférences
- Amitié, la dernière retouche d'Ernst Lubitsch. Lecture de Jacques Bonnaffé Sa 4 sep 19h00
- Ernst Lubitsch vers le deuxième demi-siècle. Conférence de Bernard Eisenschitz Lu 13 sep 19h00
- Tout est plaisir. Conférence de Jean Douchet Lu 6 sep 19h00
- Un cinéaste au paradis ou Lubitsch à Hollywood (1930-1945). Conférence de Pierre Berthomieu Lu 20 sep 19h00

- To Be or Not To Be Ernst Lubitsch
- Si j'avais un million James Cruze, H. Bruce Humberstone, Ernst Lubitsch, [etc.]
- Sérénade à trois Ernst Lubitsch

- Ange Ernst Lubitsch
- Mademoiselle Piccolo Franz Hofer
- L'Orgueil de la firme Carl Wilhem
- Le Prince étudiant Ernst Lubitsch
- Das Mirakel Max Reinhardt

- La Dame au manteau d'hermine Ernst Lubitsch, Otto Preminger
- Si j'avais un million James Cruze, H. Bruce Humberstone, Ernst Lubitsch, [etc.]
- Sumurun Ernst Lubitsch

- Je ne voudrais pas être un homme Ernst Lubitsch CM
- La Joyeuse prison Ernst Lubitsch
- Monte Carlo Ernst Lubitsch
- Parade d'amour Ernst Lubitsch
- Tout est plaisir Conférence de Jean Douchet
- La Princesse aux huîtres Ernst Lubitsch
- Quand j'étais mort Ernst Lubitsch CM
- Quand quatre font la même chose Ernst Lubitsch
- Le Roi du corsage Ernst Lubitsch CM
- Paramount en parade Charles de Rochefort
- Le Palais de la chaussure Pinkus Ernst Lubitsch
- Doktor Satansohn Edmund Edel
- Les Filles de Kohlhiesel Ernst Lubitsch
- La Poupée Ernst Lubitsch
- Le Lieutenant souriant Ernst Lubitsch

- Paradis défendu Ernst Lubitsch
- Montmartre Ernst Lubitsch
- Roméo et Juliette dans la neige Ernst Lubitsch
- Ernst Lubitsch vers le deuxième demi-siècle Conférence de Bernard Eisenschitz

- La Folle ingénue Ernst Lubitsch

- Anne Boleyn Ernst Lubitsch
- Parade d'amour Ernst Lubitsch
- Trois femmes Robert Altman
- Les Surprises de la T.S.F. Ernst Lubitsch

- Rosita Ernst Lubitsch
- Carmen Ernst Lubitsch
- Le Patriote Ernst Lubitsch
- Meyer de Berlin Ernst Lubitsch
- Robert et Bertram ou les Joyeux vagabonds Max Mack
- Les Yeux de la momie Ernst Lubitsch CM

- Je ne voudrais pas être un homme Ernst Lubitsch CM
- La Joyeuse prison Ernst Lubitsch
- La Princesse aux huîtres Ernst Lubitsch
- Un cinéaste au paradis ou Lubitsch à Hollywood (1930-1945) Conférence de Pierre Berthomieu
- Monte Carlo Ernst Lubitsch
- La Poupée Ernst Lubitsch
- Comédiennes Ernst Lubitsch
- Une heure près de toi Ernst Lubitsch, George Cukor
- Quand j'étais mort Ernst Lubitsch CM
- Quand quatre font la même chose Ernst Lubitsch
- Le Roi du corsage Ernst Lubitsch CM
- Das Mirakel Max Reinhardt
- Le Palais de la chaussure Pinkus Ernst Lubitsch

- Haute pègre Ernst Lubitsch
- La Huitième femme de Barbe-Bleue Ernst Lubitsch

- Le Ciel peut attendre Ernst Lubitsch
- Ernst Lubitsch à Berlin - De la Schönhauser Allée à Hollywood Robert Fischer
- Trois femmes Robert Altman
- Carmen Ernst Lubitsch

- Rosita Ernst Lubitsch
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