Visions du cinéma brésilien
On connaît mal la cinématographie du Brésil depuis plus d’un siècle, même si ce très vaste pays est l’un des plus grands producteurs de films en Amérique. La rétrospective proposée par la Cinémathèque française offre la possibilité de voir ou revoir les grands classiques, les films devenus culte, quelques perles rares, sans oublier quelques longs métrages récents importants.
L’industrie cinématographique brésilienne se développe avant tout dans ses grands centres urbains. Dès 1925, Humberto Mauro, le premier auteur de cinéma au Brésil, tourne des films sur des sujets autochtones, avec une forte exigence formelle. Ganga bruta, son œuvre la plus célèbre, est hybride, entre muet et parlant. Un film de facture classique comme Fragmentos da vida (1929) de José Médina s’oppose à São Paulo, a sinfonia da metrópole (1929) de Rodolfo Lustig et Adalberto Kemeny, transposition directe du cinéma d’avant-garde européen, qui fait l’apologie du développement industriel du pays. Limite (1929) de Mário Peixoto demeure le film le plus connu de la période muette brésilienne : romantisme noir et expérimentations formelles en assurent le statut d’œuvre culte.
Dans les années 1930, le régime de Gétulio Vargas met en place une censure d’État et encourage la production d’actualités filmées. En 1949, Alberto Cavalcanti crée la Vera Cruz, un studio destiné à produire des films de grande qualité, à savoir quatorze films, dont O Cangaceiro (1952) de Victor Lima Barreto, qui gagne une reconnaissance internationale. Le cinéma devient très rentable grâce à la comédie musicale et le succès du mélodrame et de la comédie légère « chanchada » (à l’instar d’Absolutamente certo, 1957, d’Anselmo Duarte). Les années 1950 sont marquées par des succès commerciaux comme le parodique Carnaval Atlântida (1952) de José Carlos Burle (où apparaît la figure de Grande Otelo). Marqués par les nouvelles vagues, des jeunes cinéastes vont défendre un cinéma de qualité comme le polar social O Assalto ao trem pagador (L’Assaut du train postal, 1962) de Roberto Farias et le très controversé Os Cafajestes (La Plage du désir, 1962) de Ruy Guerra (d’abord interdit, il provoquera la rédaction d’un manifeste pour défendre la libre expression du cinéma).
Les débuts du Cinema Novo
Nelson Pereira dos Santos signe avec Vidas secas (Sécheresse, 1963) le début du Cinema Novo, qui donne une vision politisée de la réalité brésilienne au sein d’un vaste mouvement de transformation artistique qui inclut le théâtre, la musique populaire et la littérature. Sous l’influence du néo-réalisme italien, le mouvement prolonge la redécouverte de la diversité du pays, au moment de la construction de Brasília. Glauber Rocha devient l’icône cinémanoviste avec des films sur la mythologie du Nordeste comme Antonio das Mortes (1968) ou, plus tôt, Deus e o Diabo na terra do sol (Le Dieu noir et le diable blond, 1963). Quelques-uns des films emblématiques de cette époque sont O Pagador de promessas (La Parole donnée, 1961) d’Anselmo Duarte, Palme d’or au festival de Cannes ; Os Fuzis (Les Fusils, 1964) de Ruy Guerra, et l’extraordinaire Ganga Zumba (1964), premier long métrage de Carlos Diegues.
1964 est l’année du coup d’État militaire qui instaure un régime autoritaire long de vingt ans. En 1968, l’appareil répressif du régime se radicalise. Obligés de s’engager sur le terrain politique, les artistes prennent à partie le spectateur. C’est l’année de O Bandido da luz vermelha (Le Bandit à la lumière rouge, 1968) de Rogério Sganzerla, œuvre principale du Cinema Marginal, qui regroupe des films underground prônant le vulgaire et l’absurde, ainsi que l’influence de la culture populaire (Elyseu Visconti, José Agrippino de Paulo). La marginalité n’y a pas été un programme esthétique, mais plutôt un symptôme économique et politique : cela permet d’inventer de nouveaux modes de production et de diffusion (Ozualdo Candeias, Julio Bressane, Andrea Tonacci).
Rocha s’exile en Europe au début des années 1970, tout comme Sganzerla, Bressane et une grande partie de l’intelligentsia brésilienne. L’année suivante, le Cinema Novo signe pourtant l’un de ses films les plus célèbres : Como era gostoso o meu francês (Qu’il était bon mon petit Français, 1971) de Nelson Pereira dos Santos. C’est la fin de la période tropicaliste, alors que le Brésil vit le « miracle économique » de sa monnaie. Les films populaires des années 1970 connaissent un succès considérable et permettent l’émergence d’une génération de créateurs sous contrôle de la censure, notamment Bruno Barreto avec Dona Flor e seus dois maridos (Dona Flor et ses deux maris, 1976), Hector Babenco, auteur de Pixote: a lei do mais Fraco (Pixote, la loi du plus faible, 1980), vite parti ensuite à Hollywood.
Le creux de la vague
Le début des années 1980 s’illustre par un projet de docu-fiction commencé en 1964, interrompu au moment de l’avènement de la dictature militaire, Cabra marcado para morrer d’Eduardo Coutinho, qui devient le projet documentaire le plus ambitieux de l’histoire du cinéma brésilien, mémoire vivante de la transition démocratique. La rétrospective témoigne de ce dynamisme du documentaire brésilien, à travers d’autres films de Coutinho (Edifício Master, 2002 et Santiago, 2007) de João Moreira Salles ou encore As Hipermulheres (2012) de Leonardo Sette.
Du fait de la crise économique des années 1980, le cinéma brésilien connaît alors une importante chute de fréquentation et de production, alors que progresse à un rythme fou l’intérêt pour la télévision et ses telenovelas. Jusqu’au milieu des années 1990, peu de films arrivent à s’imposer (1992 et 1993 seront même des années noires pour le cinéma brésilien). C’est alors qu’une volonté politique importante permet de créer de nouveaux mécanismes de production. Des fonds sont engagés pour aider au développement de la cinématographie nationale. Certains réalisateurs « culte » se remettent en selle, tel Carlos Reichenbach (Alma corsaria, 1993). Mais surtout, deux films importants aux succès internationaux marquent alors cette retomada (renaissance). Tout d’abord, le fédérateur Central do Brasil (1998), troisième long métrage de Walter Salles (qui venait juste de signer avec Daniela Thomas, le très beau Terre lointaine), qui confronte dans ce road movie sud-américain la star Fernanda Montenegro à un petit gars cireur de chaussures, et ensuite La Cité de Dieu (2001) de Fernando Meirelles, portrait d’un chef de bande aspirant photographe dans les favelas cariocas des années 60-70. Ces deux films, revisitant une certaine imagerie topographique (celle du Nordeste pour le premier, une autre plus urbaine pour le second), reçoivent des récompenses prestigieuses (Ours d’or à Berlin pour le premier, nominations aux Oscars pour les deux films) et relancent l’attention pour le cinéma brésilien, qui ne retombera pas. On peut certes citer le polémique Tropa de elite (José Padilha, 2008) et sa vision ambiguë de la guerre que mène la police brésilienne contre les trafiquants de drogue (Ours d’or à Berlin).
L’émergence d’une nouvelle génération
Mais surtout, la qualité et la visibilité des films brésiliens contemporains n’ont cessé de progresser depuis quinze ans, profitant aux anciens (Carlos Diegues, Andrea Tonacci, Julio Bressane, continuent de réaliser des films) et révélant de nombreux cinéastes. Karim Aïnouz, par exemple, dont le Madame Satã (2002), portrait d’un personnage réel, exclu du quartier de Lapa à Rio au début du 20ème siècle, fit sensation lors de sa présentation à Un certain regard au Festival de Cannes, puis à sa sortie. Depuis ce premier long métrage, le cinéaste ne cesse de construire une œuvre cinématographique intime et romanesque.
La profusion de courts métrages, sérieuse tradition brésilienne entamée dès 1986 (ce qu’on a appelé alors, et jusqu’en 1994, « le printemps du court métrage ») se poursuit aujourd’hui, aidée par de nombreuses possibilités de financement, et permet l’émergence de cinéastes qui abordent enfin, parfois après de longues années, le long métrage, avec des envies et des thématiques très différentes. Le nouveau cinéma brésilien filme (entre autres) les incertitudes de l’adolescence (Play a Song for Me, 2009), les territoires cinématographiques traditionnels à la frontière du passé et du présent (Tourbillon, 2011 ou Vents d’août, 2014), la ville comme un personnage (Obra, 2014), investit le champ de l’intime (Celui que nous laisserons, 2012 ou Permanência, 2014), mêle fantastique et réalité (Trabalhar cansa, 2010), croise le récit initiatique et la réflexion sociale et politique (Casa grande, 2014), et conserve sa militance (les productions Alumbramento de Fortaleza).
Très vivant, présent dans les festivals internationaux, il peine toutefois, mystérieusement, comme celui de ses aïeux, à se faire connaître. Exception à la règle, Les Bruits de Recife (2013), qui lie le portrait en coupe d’une société contemporaine inquiète à l’assurance d’une mise en scène rigoureuse. Son succès national et international laisse présager un regain de passion pour une cinématographie surprenante dont la centaine de séances de cette rétrospective témoignera.
Infos pratiques
Tarifs
- Plein tarif 7 €
- Tarif réduit 5,50 €
- Moins de 18 ans 4 €
- Carte Ciné Famille Adultes 5 €
- Carte Ciné Famille Enfants 3 €
- Libre Pass Gratuit
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Nouveau
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Dans les salles
Films, rencontres, conférences, spectacles
Du 18 mars au 18 mai 2015
Les films
- Absolutamente certo ! Anselmo Duarte / Brésil / 1957 Je 9 avr 14h30
- Âge de la terre (L') Glauber Rocha / Brésil / 1980 Sa 4 avr 19h30
- Ame corsaire (L') Carlos Reichenbach / Brésil / 1994 Lu 11 mai 15h00
- Andrea Tonacci Rodrigo Grota / Brésil / 2013 CM Me 29 avr 19h30
- Antônio das Mortes Glauber Rocha / Brésil / 1968 Sa 11 avr 19h30
- Attaque du train postal (L') Roberto Farías / Brésil / 1962 Ve 24 avr 20h30
- Avanti popolo Michael Wahrmann / Brésil / 2013 Me 1 avr 21h30
- Bandido da luz vermelha (O) Rogério Sganzerla / Brésil / 1968 Di 12 avr 20h30
- Bang Bang Andrea Tonacci / Brésil / 1971 Me 29 avr 19h30
- Bar Esperança, o último que fecha Hugo Carvana / Brésil / 1983 Lu 6 avr 14h30
- Belair Bruno Safadi, Noa Bressane / Brésil / 2009 Ve 27 mar 19h30
- Braise éteinte Humberto Mauro / Brésil / 1928 Lu 23 mar 19h30
- Bruits de Recife (Les) Kleber Mendoça Filho / Brésil / 2011 Sa 21 mar 19h00
- Bye bye Brésil Carlos Diegues / Brésil / 1979 Me 18 mar 20h00
- Cabra marcado para morrer Eduardo Coutinho / Brésil / 1984 Lu 27 avr 18h30
- Carmen Miranda Jorge Ileli / Brésil / 1969 CM Je 16 avr 14h30
- Carmen Miranda : Business is My Business Helena Solberg / Brésil-Etats-Unis-Grande-Bretagne / 1995 Je 16 avr 14h30
- Carnaval Atlântida José Carlos Burle / Brésil / 1952 Me 22 avr 21h30
- Casa grande Fellipe Gamarano Barbosa / Brésil / 2014 Di 19 avr 21h00
- Célibataires (Les) Walter Hugo Khouri / Brésil / 1964 Di 5 avr 19h30
- Celui que nous laisserons Caetano Gotardo / Brésil / 2012 Lu 13 avr 20h30
- Central do Brasil Walter Salles / Brésil-France / 1997 Me 13 mai 16h45
- Chant de la mer (Le) Alberto Cavalcanti / Brésil / 1953 Sa 28 mar 19h00
- Cidade oculta Chico Botelho / Brésil / 1986 Di 26 avr 21h45
- Cinéma, aspirines et vautours Marcelo Gomes / Brésil / 2004 Lu 23 mar 14h30
- Cité de Dieu (La) Fernando Meirelles, Katia Lund / Brésil / 2001 Me 25 mar 19h15
- Cité de Dieu, dix ans après (La) Cavi Borges, Luciano Vidigal / Brésil / 2013 Me 25 mar 21h45
- Copacabana mon amour Rogério Sganzerla / Brésil / 1970 Ve 27 mar 21h30
- Depois da chuva Cláudio Marques, Marília Hughes / Brésil / 2013 Di 22 mar 14h30
- Dieu noir et le diable blond (Le) Glauber Rocha / Brésil / 1963 Sa 11 avr 21h30
- Doce amianto Uirá Dos Reis, Guto Parente / Brésil / 2013 Je 26 mar 21h30
- Doces barbaros (Os) Jom Tob Azulay / Brésil / 1976 Di 3 mai 21h00
- Dona Flor et ses deux maris Bruno Barreto / Brésil / 1976 Je 7 mai 17h00
- Edifício Master Eduardo Coutinho / Brésil / 2002 Sa 18 avr 19h30
- Fragmentos da vida José Medina / Brésil / 1929 CM Sa 9 mai 17h00
- Fulaninha David E. Neves / Brésil / 1986 Sa 4 avr 17h30
- Fusils (Les) Ruy Guerra / Brésil / 1964 Sa 28 mar 21h30
- Ganga bruta Humberto Mauro / Brésil / 1933 Me 6 mai 20h30
- Ganga zumba Carlos Diegues / Brésil / 1964 Je 19 mar 19h00
- Garotas do ABC (As) Carlos Reichenbach / Brésil / 2003 Me 1 avr 14h30
- Garrincha, héros du peuple Joaquim Pedro de Andrade / Brésil / 1963 Ve 17 avr 17h00
- Grand moment (Le) Roberto Santos / Brésil / 1958 Ve 3 avr 14h30
- Grande ville (La) Carlos Diegues / Brésil / 1966 Je 19 mar 21h15
- Herbe du rat (L') Júlio Bressane / Brésil / 2008 Lu 11 mai 20h30
- Hiper Mulheres (As) Leonardo Sette, Takumã Kuikuro, Carlos Fausto / Brésil / 2011 Di 29 mar 19h30
- Hitler 3° Mundo José Agrippino de Paula / Brésil / 1969 Sa 28 mar 15h00
- Homme des foules (L') Marcelo Gomes, Cao Guimarães / Brésil / 2014 Ve 20 mar 20h00
- Hora da estrela (A) Suzana Amaral / Brésil / 1985 Sa 4 avr 15h00
- Il a tué sa famille et est allé au cinéma Júlio Bressane / Brésil / 1969 Me 29 avr 21h45
- Intrus (L') Beto Brant / Brésil / 2001 Je 14 mai 20h30
- Iracema Jorge Bodanzky, Orlando Senna / Brésil / 1976 Di 29 mar 17h30
- Jardim das espumas (O) Luiz Rosemberg Filho / Brésil / 1970 Di 10 mai 20h30
- Limite Mário Peixoto / Brésil / 1929 Lu 6 avr 19h00
- Lira do delirio (A) Walter Lima Jr. / Brésil / 1978 Di 5 avr 21h45
- Macunaíma Joaquim Pedro de Andrade / Brésil / 1969 Me 25 mar 17h00
- Madame Satã Karim Aïnouz / Brésil / 2001 Di 17 mai 20h30
- Meteorango Kid, herói intergaláctico André Luiz Oliveira / Brésil / 1969 Je 2 avr 19h00
- Monstros de Babaloo (Os) Elyseu Visconti / Brésil / 1970 Je 2 avr 21h00
- Monumento Gregorio Graziosi / Brésil / 2012 CM Di 19 avr 19h00
- Obra Gregorio Graziosi / Brésil / 2014 Di 19 avr 19h00
- Opinião pública (A) Arnaldo Jabor / Brésil / 1965 Lu 4 mai 21h00
- Parole donnée (La) Anselmo Duarte / Brésil / 1961 Ve 27 mar 14h30
- Permanência Leonardo Lacca / Brésil / 2014 Sa 18 avr 21h45
- Pixote, la loi du plus faible Hector Babenco / Brésil / 1980 Lu 13 avr 14h30
- Plage du désir (La) Ruy Guerra / Brésil / 1962 Je 30 avr 20h30
- Play a Song for Me Esmir Filho / Brésil-France / 2009 Me 6 mai 17h00
- Porto das caïxas Paulo Cesar Saraceni / Brésil / 1962 Lu 6 avr 21h30
- Qu'il était bon mon petit Français Nelson Pereira dos Santos / Brésil / 1971 Me 13 mai 20h30
- Regarde cette chanson Carlos Diegues / Brésil / 1994 Ve 20 mar 14h30
- Sans peur, sans pitié Lima Barreto / Brésil / 1952 Je 26 mar 14h30
- Santiago João Moreira Salles / Brésil / 2007 Sa 16 mai 17h15
- São Bernardo Leon Hirszman / Brésil / 1971 Sa 25 avr 20h30
- São Paulo, Sociedade Anônima Luís Sérgio Person / Brésil / 1965 Ve 10 avr 20h30
- São Paulo, symphonie d'une métropole Adalberto Kemeny, Rudolph Rex Lustig / Brésil / 1929 Sa 9 mai 17h00
- Sécheresse Nelson Pereira dos Santos / Brésil / 1962 Sa 16 mai 15h00
- Serras da desordem Andrea Tonacci / Brésil / 2006 Di 29 mar 21h30
- Sinfonia da Necrópole Juliana Rojas / Brésil / 2014 Di 22 mar 21h45
- Subterrâneos do futebol Maurice Capovila / Brésil / 1964 CM Ve 17 avr 17h00
- Terre lointaine Walter Salles, Daniela Thomas / Brésil / 1996 Je 16 avr 20h30
- Tourbillon Helvécio Marins Jr., Clarissa Campolina / Brésil-Espagne-Allemagne / 2011 Lu 30 mar 20h30
- Trabalhar cansa Juliana Rojas et Marco Dutra / Brésil / 2010 Di 22 mar 19h30
- Tropa de elite José Padilha / Brésil-Etats-Unis-Argentine / 2007 Me 25 mar 14h30
- Tudo azul Moacyr Fenelon / Brésil / 1952 Ve 8 mai 16h30
- Un ange est né Júlio Bressane / Brésil / 1969 Sa 2 mai 20h30
- Un ciel plein d'étoiles Tata Amaral / Brésil / 1996 Lu 18 mai 19h00
- Ventos de agosto Gabriel Mascaro / Brésil / 2014 Sa 21 mar 21h45
Court métrages
- Caramujo-Flor Joel Pizzini / Brésil / 1988 CM Sa 11 avr 15h00
- Chaos Fabio Baldo / Brésil / 2010 Me 15 avr 20h00
- Charizard Leonardo Mouramateus / Brésil / 2012 CM Je 26 mar 19h00
- Da origem Fabio Baldo / Brésil / 2011 CM Me 15 avr 20h00
- Dormente Joel Pizzini / Brésil / 2005 CM Sa 11 avr 15h00
- Duplo (O) Juliana Rojas / Brésil / 2011 CM Di 22 mar 17h30
- E tudo lagrima Fábio Baldo, Tico Dias / Brésil / 2013 CM Me 15 avr 20h00
- Eloge de la grâce Joel Pizzini / Brésil / 2011 CM Sa 11 avr 15h00
- Enigma de um dia Joel Pizzini / Brésil / 1996 CM Sa 11 avr 15h00
- Era de ouro (A) Leonardo Mouramateus, Miguel Antunes Ramos / Brésil / 2014 CM Je 26 mar 19h00
- Etranger (L') Leonardo Mouramateus / Brésil / 2014 CM Je 26 mar 19h00
- Geru Fábio Baldo, Tico Dias / Brésil / 2014 CM Me 15 avr 20h00
- Leçon de ski Leonardo Mouramateus, Samuel Brasileiro / Brésil / 2013 CM Je 26 mar 19h00
- Mar de fogo Joel Pizzini / Brésil / 2014 CM Sa 11 avr 15h00
- Mauro em Caiena Leonardo Mouramateus / Brésil / 2012 CM Je 26 mar 19h00
- Nous sommes nés aujourd'hui quand le ciel était chargé de fer et de poison Juliana Rojas, Marco Dutra / Brésil / 2013 CM Di 22 mar 17h30
- Pra eu dormir tranquilo Juliana Rojas / Brésil / 2011 CM Di 22 mar 17h30
- Um ramo Juliana Rojas, Marco Dutra / Brésil / 2007 CM Di 22 mar 17h30
Avant-garde brésilienne
- Aquele cara Dellani Lima / Brésil / 2013 CM Ve 15 mai 21h30
- Asleep Clarissa Campolina / Brésil / 2011 CM Ve 15 mai 19h30
- Doméstica Gabriel Mascaro / Brésil / 2012 Ve 15 mai 19h30
- Vizinhança do Tigre (A) Affonso Uchoa / Brésil / 2014 Ve 15 mai 21h30
Cinéma Bis brésilien
- À minuit, je posséderai ton âme José Mojica Marins / Brésil / 1964 Ve 17 avr 20h00
- Marécage noir Rodrigo Aragão / Brésil / 2008 Ve 17 avr 22h00
- Segredo da Múmia (O) Ivan Cardoso / Brésil / 1983 Ve 3 avr 22h00
- Sept vampires (Les) Ivan Cardoso / Brésil / 1986 Ve 3 avr 20h00
Regards français sur le cinéma brésilien
- Des ombres dans la maison Justine Triet / France / 2009 Lu 20 avr 20h30
- Largo do machado Antoine Page / France / 2011 Je 23 avr 20h30
- Obá Obá Obá Benjamin Rassat / France-Brésil / 2014 Me 22 avr 19h00
Rencontres et conférences
- Bye bye Brésil Carlos Diegues
- Regarde cette chanson Carlos Diegues
- L'Homme des foules Marcelo Gomes, Cao Guimarães
- Panorama du cinéma brésilien de ses débuts jusqu'aux années 1980 Conférence de Gabriela Trujillo
- Le cinéma brésilien d'aujourd'hui Table ronde
- Les Bruits de Recife Kleber Mendoça Filho
- Ventos de agosto Gabriel Mascaro
- Depois da chuva Cláudio Marques, Marília Hughes
- Um ramo Juliana Rojas, Marco Dutra CM
- O Duplo Juliana Rojas CM
- Pra eu dormir tranquilo Juliana Rojas CM
- Nous sommes nés aujourd'hui quand le ciel était chargé de fer et de poison Juliana Rojas, Marco Dutra CM
- Trabalhar cansa Juliana Rojas et Marco Dutra
- Sinfonia da Necrópole Juliana Rojas
- Cinéma, aspirines et vautours Marcelo Gomes

- Braise éteinte Humberto Mauro
- Tropa de elite José Padilha
- Macunaíma Joaquim Pedro de Andrade
- La Cité de Dieu Fernando Meirelles, Katia Lund
- La Cité de Dieu, dix ans après Cavi Borges, Luciano Vidigal
- Sans peur, sans pitié Lima Barreto
- Charizard Leonardo Mouramateus CM
- L'Etranger Leonardo Mouramateus CM
- Leçon de ski Leonardo Mouramateus, Samuel Brasileiro CM
- Mauro em Caiena Leonardo Mouramateus CM
- A Era de ouro Leonardo Mouramateus, Miguel Antunes Ramos CM
- Doce amianto Uirá Dos Reis, Guto Parente
- La Parole donnée Anselmo Duarte
- Belair Bruno Safadi, Noa Bressane
- Copacabana mon amour Rogério Sganzerla
- Meteorango Kid, herói intergaláctico André Luiz Oliveira
- Os Monstros de Babaloo Elyseu Visconti
- Le Grand moment Roberto Santos
- Les Sept vampires Ivan Cardoso
- O Segredo da Múmia Ivan Cardoso
- Bar Esperança, o último que fecha Hugo Carvana

- Limite Mário Peixoto
- Porto das caïxas Paulo Cesar Saraceni
- Absolutamente certo ! Anselmo Duarte
- São Paulo, Sociedade Anônima Luís Sérgio Person
- Caramujo-Flor Joel Pizzini CM
- Dormente Joel Pizzini CM
- Eloge de la grâce Joel Pizzini CM
- Enigma de um dia Joel Pizzini CM
- Mar de fogo Joel Pizzini CM

- Antônio das Mortes Glauber Rocha
- Le Dieu noir et le diable blond Glauber Rocha
- O Bandido da luz vermelha Rogério Sganzerla
- Pixote, la loi du plus faible Hector Babenco
- Celui que nous laisserons Caetano Gotardo
- Chaos Fabio Baldo
- Da origem Fabio Baldo CM
- E tudo lagrima Fábio Baldo, Tico Dias CM
- Geru Fábio Baldo, Tico Dias CM
- Carmen Miranda Jorge Ileli CM
- Carmen Miranda : Business is My Business Helena Solberg
- Terre lointaine Walter Salles, Daniela Thomas
- Subterrâneos do futebol Maurice Capovila CM
- Garrincha, héros du peuple Joaquim Pedro de Andrade
- À minuit, je posséderai ton âme José Mojica Marins
- Marécage noir Rodrigo Aragão
- Des ombres dans la maison Justine Triet
- L'attaque du train postal Roberto Farías
- São Bernardo Leon Hirszman
- Cidade oculta Chico Botelho
- Cabra marcado para morrer Eduardo Coutinho
- Andrea Tonacci Rodrigo Grota CM
- Bang Bang Andrea Tonacci
- Il a tué sa famille et est allé au cinéma Júlio Bressane
- La plage du désir Ruy Guerra
- Un ange est né Júlio Bressane
- Os Doces barbaros Jom Tob Azulay
- A Opinião pública Arnaldo Jabor
- Tudo azul Moacyr Fenelon
- Central do Brasil Walter Salles
- Qu'il était bon mon petit Français Nelson Pereira dos Santos
- L'Intrus Beto Brant
- Asleep Clarissa Campolina CM
- Doméstica Gabriel Mascaro
- Aquele cara Dellani Lima CM
- A Vizinhança do Tigre Affonso Uchoa
- Madame Satã Karim Aïnouz
- Un ciel plein d'étoiles Tata Amaral
-
14h30
Séance présentée par Cláudio Marques
- Depois da chuva Cláudio Marques, Marília Hughes
-
17h30
Séance présentée par Juliana Rojas
- Um ramo Juliana Rojas, Marco Dutra CM
- O Duplo Juliana Rojas CM
- Pra eu dormir tranquilo Juliana Rojas CM
- Nous sommes nés aujourd'hui quand le ciel était chargé de fer et de poison Juliana Rojas, Marco Dutra CM
-
19h30
Séance présentée par Juliana Rojas
- Trabalhar cansa Juliana Rojas et Marco Dutra
-
21h45
Séance présentée par Juliana Rojas
- Sinfonia da Necrópole Juliana Rojas
-
14h30
- Sans peur, sans pitié Lima Barreto
-
19h00
- Charizard Leonardo Mouramateus CM
- L'Etranger Leonardo Mouramateus CM
- Leçon de ski Leonardo Mouramateus, Samuel Brasileiro CM
- Mauro em Caiena Leonardo Mouramateus CM
- A Era de ouro Leonardo Mouramateus, Miguel Antunes Ramos CM
-
21h30
- Doce amianto Uirá Dos Reis, Guto Parente
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Partenaires et remerciements
L'Ambassade Du Brésil En France, Alex Giacomelli, Le Festival Ciné-Latino,Le Festival Du Film Brésil ien De Paris, La Cinémathèque Brésilienne De Sao Paulo, La Cinémathèque Du Musée D'Art Moderne De Rio, Le CNC, Tatiana Monassa Et Gabriela Trujillo, Carlos Diegues, Andrea Tonacci, Sara Silveira, Dezenove Filmes, Maria Ionescu, La Cinémathèque de Toulouse, La Cinémathèque Royale De Belgique, Fondazione Cineteca Di Bologna, Diaphana, Norte Distribution, Carlotta Distribution, Solaris Distribution, Survivance, Tamasa, TF1 D.A., Wild Bunch, Les Films Du Paradoxe, Mercurio Produçoes, Videofilmes, Light Cone, Figa Films, Damned Distribution, Paloma Rocha, Ava Rocha, Joel Pizzini, Meila Renata, Wilfred Khouri, Walter Lima Jr, André Luis Oliveira, Eva Morsch Kihn, Katia Adler, Leandro Pardi, Hernani Heffner, Alice De Andrade, Fabio Savino, Robert Grélier, Alice Gonzaga, Collectif Jeune Cinéma, Juliana Rojas, Leonardo Mouramateus, Claudio Marques, Gregorio Graziosi, Fabio Baldo, Bodega Films, Ciné Classic, Antoine Page, Ecce Films, Benjamin Rassat, Rodrigo Grota, Nicole Brenez.
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