50 ans de cinéma africain
Consacré par les plus hautes distinctions dans les années quatre-vingts, le cinéma africain se signale depuis le milieu des années quatre-vingt dix par son absence. Celle-ci est double. Peu de films africains, ces dernières années, ont été soutenus par une distribution digne de ce nom. Dans le même temps, le continent a progressivement disparu des festivals, cédant le pas à des zones géographiques plus dynamiques (l’Iran, la Chine, l’Argentine) : aucune présence africaine en compétition officielle à Cannes depuis Kini et Adams, du Burkinabè Idrissa Ouédraogo, en 1993.
Le cinéma africain est-il en crise ? On est en tout cas loin des espoirs qu’il suscitait à l’orée des années quatre-vingt dix. Le continent faisait alors figure de parent pauvre mais prometteur, capable de déployer aux yeux de l’Occident sa singulière vision du monde et du cinéma. Aujourd’hui l’Afrique semble à tous points de vue devenue un angle mort cinéphilique, et les quelques films admirables produits ces dernières années (Bamako, du Malien Abderrahmane Sissako, Daratt du Tchadien Mahamat-Saleh Haroun, ou encore le magnifique Moolaadé du Sénégalais Ousmane Sembene) masquent difficilement l’absence quasi-totale de projets de grande ampleur. Le Malien Souleymane Cissé, de loin l’un des plus grands talents du continent, n’a réalisé aucun film depuis Waati, voici quatorze ans. La jeune génération semble elle aussi marquer le pas, dans un paysage endeuillé par la mort en 1998 de Djibril Diop Mambéty : en trente ans de carrière, l’un des plus grands cinéastes africains n’a pu tourner que trois courts et deux longs métrages, dont Touki Bouki (1973), chef-d’oeuvre grandiose et halluciné. Le doyen Ousmane Sembene, décédé le 9 juin dernier, fait figure d’exception dans ce paysage désolé. Lui seul aura réussi à tourner, à intervalles réguliers, une dizaine de films qui, esthétiquement et thématiquement, ont marqué quarante ans de cinéma africain. De fait, Sembene est l’un des rares à avoir su trouver un équilibre entre apports de sponsors locaux et financements européens auquel le cinéma africain semble assujetti depuis ses origines.
Dès sa naissance, en effet, le cinéma d’Afrique noire semble sous le parrainage ambigu de la coopération française. Ainsi du premier film de son histoire : Afrique-sur-Seine. Ce court métrage de 21 minutes, tourné en 1955 par les Sénégalais Paulin Vieyra et Mamadou Sarr, est produit par le Département cinématographique du Musée de l’Homme. Fait marquant : l’autorisation de tourner en Afrique ayant été refusée aux auteurs, les rares plans montrant des enfants à la baignade dans le fleuve Niger sont en fait des stock-shots issus d’Afrique 50, pamphlet anticolonialiste du Français René Vautier.
Le cinéma africain francophone s’inscrit ainsi, dès ses origines, dans un double mouvement. D’une part, sa relation avec la France et la Belgique (qui ne s’est jamais démentie). Choix de la langue, formation (Insas, Idhec, La Fémis aujourd’hui), aides à la production : nombreux et puissants, quasi-incestueux sont les liens qui unissent les réalisateurs d’Afrique de l’Ouest aux anciennes puissances coloniales. Dans le même temps, cette rétrospective est dédiée à Ousmane Sembene. Le cinéma africain des années soixante et soixante-dix est porté par l’élan des Indépendances, leur lot d’attentes et d’espoirs. L’éducation des masses en fait partie. En 1960, lorsque Sembene tourne, avec l’aide d’une bourse du Studio Gorki, son premier film (et le premier film africain tourné en wolof), Borom Sarret, il a quarante ans. La mission du cinéma, telle qu’il l’envisage, transparaît dans ses interviews de l’époque : « Pour moi, le cinéma est un moyen d’éducation politique » (1969). De fait, Borom Sarret, court métrage de 19 minutes, suit la journée de travail d’un conducteur de charrette avec une distance, une sobriété et une force de dénonciation qui trouve sans nul doute son point d’ancrage dans le néoréalisme italien, notamment Le Voleur de bicyclette de Vittorio De Sica.
Cependant, en dépit des déclarations d’intention et des ambitions proclamées, jamais les gouvernements africains ne porteront attention à leurs cinématographies nationales. Seul le Burkina Faso (ex-Haute Volta), sous l’impulsion du jeune leader Thomas Sankara, entreprendra une véritable politique d’aide au cinéma (financements publics, construction de salles, création d’un festival panafricain du cinéma biennal – le célèbre Fespaco – qui fait encore aujourd’hui du pays l’une des têtes de pont cinématographiques de l’Afrique).
Dans les années quatre-vingts, nombre de films africains sont produits grâce à l’aide des télévisions françaises, notamment Arte et Canal +. C’est le cas de Yaaba. En 1989, ce deuxième long métrage d’un jeune Burkinabé quasi-inconnu, Idrissa Ouédraogo, est sélectionné à Cannes par la Quinzaine des Réalisateurs. Avec cette histoire aux confins de la fable et de la chronique villageoise, Ouédraogo enchante critiques et public. Yaaba, plus encore que Yeelen, du Malien Souleymane Cissé (Prix du jury à Cannes deux ans plus tôt), va ouvrir au cinéma africain les portes des salles et des financements français. C’est alors que se déploient l’invention visuelle, la crudité et le lyrisme du Sénégalais Djibril Diop Mambéty, qui propose en 1990 Hyènes, puis Le Franc et La Petite Vendeuse de soleil, les deux premiers volets d’un triptyque sur les « petites gens », interrompu par son décès ; la sensualité et la beauté des cadrages, le génie dialectique d’un Cissé ; le sens politique du Malien Cheick Oumar Sissoko, sa capacité à glisser de la chronique urbaine à la fresque historique en passant par le plaidoyer anti-excision ; le sens du récit du Burkinabé Gaston Kaboré, ses fables faussement nonchalantes, la facilité avec laquelle, en une poignée de plans, il tisse les mille et un fils de la vie villageoise avec Wend Kuuni, le don de Dieu et quinze ans plus tard, dans sa suite, Buud Yam.
Dans ses thèmes aussi, la France restera longtemps l’un des principaux référents du cinéma africain. Dans les années soixante-dix déjà, l’ancienne métropole offrait au film un motif récurrent, celui de l’intégration. Intégration vécue sur le mode utopique (Afrique-sur-Seine), désenchanté (Concerto pour un exil de Désiré Ecaré) ou conflictuelle (explicitement, tous les films de Med Hondo, mais aussi ceux d’Ousmane Sembene, notamment le magnifique La Noire de…)
Chez Sembene, chez Ecaré, plus crûment encore chez Hondo, la culture occidentale est filmée comme une seconde peau, un masque difficile et pénible à porter, mais toujours susceptible d’être arraché à la faveur d’un retour au pays. Dans Touki Bouki, de Djibril Diop Mambéty, la question du départ et de l’exil occupe encore une place centrale en s’infléchissant. Le film suit les tribulations dakaroises de deux jeunes malfrats qui vivent moins dans le présent que dans l’attente du moment où ils pourront embarquer pour Paris (le leitmotiv musical du film est le « Paris, Paris, Paris… » de Joséphine Baker). Plutôt que d’ancrer son film dans une veine réaliste, Mambéty construit un complexe et chatoyant paysage spatio-temporel où se mêlent présent et futur, réalité et fantasme, ici (Dakar) et ailleurs (Paname), inventant des transitions d’une brutalité à couper le souffle, faisant entrer le cinéma africain (qui cela dit ne se risquera plus guère dans ces contrées) dans l’âge de la rupture et du chaos, mais aussi de la sensualité, du lyrisme et de la poésie.
Vingt ans plus tard, la question s’est déplacée : chez les réalisateurs des années quatre-vingt dix et deux mille, le lien avec la France n’a plus a être idéalisé ni dénoncé. Devenu postulat, il permet d’inverser la perspective et de filmer des retours sur le continent plutôt que des départs. Dans leurs films, l’exil prend la forme d’une blessure profonde et secrète, d’une névrose fondatrice. Dans L’Afrance, premier métrage d’Alain Gomis, un jeune étudiant sénégalais ayant laissé expirer sa carte de séjour sombre peu à peu dans la folie.
À partir des années deux mille, l’irruption des petites caméras et, plus généralement, la banalisation de la vidéo, vont bouleverser la donne pour une armée de débutants impécunieux, mais désireux de tourner. Cette toute jeune génération semble affranchie de la mission dont se sentaient investis les cinéastes des années soixante et soixante-dix, et encore aujourd’hui, un Abderrahmane Sissako (Bamako). Son champ d’investigation, notamment dans le documentaire, la porte plutôt vers des micro-histoires qui, pour symptomatiques qu’elles soient, ne portent en aucun cas le surmoi d’un continent. Certes, ces films ont peu de chance de se retrouver un jour sur les tapis rouges festivaliers. Il n’en reste pas moins que la brèche qu’ils ouvrent est cruciale, sur un continent si longtemps privé de ses propres images, et encore aujourd’hui cantonné par les médias occidentaux à la triste litanie des catastrophes endémiques.
Elisabeth Lequeret
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Dans les salles
Films, rencontres, conférences, spectacles
Du 17 janvier au 17 mars 2008
Les films
- A la grâce de Dieu David Achkar / Guinée-Bissau, France / 1991 Lu 21 jan 20h30
- Abouna (notre père) Mahamat-Saleh Haroun / Tchad, France / 2001 Sa 8 mar 21h30
- Abusuan, la famille Henri Duparc / Côte d'Ivoire / 1972 Je 17 jan 21h30
- Afrance (L') Alain Gomis / France / 2001 Sa 2 fév 21h30
- Africa paradis Sylvestre Amoussou / France, Burkina Faso / 2003 Sa 23 fév 19h30
- Argent = Dôlé (L') Imunga Ivanga / France, Gabon / 1999 Sa 9 fév 15h00 Je 13 mar 17h00
- Au bout du fleuve Imunga Ivanga / Gabon / 1999 CM Di 10 fév 14h30
- Baka Thierry Knauff / Belgique / 1995 Di 2 mar 15h00
- Bal poussière Henri Duparc / Côte d'Ivoire / 1989 Sa 9 fév 21h30
- Ballon d'or (Le) Cheik Doukouré / France, Guinée-Bissau / 1993 Me 6 fév 14h30 Sa 15 mar 17h00
- Bamako Abderrahmane Sissako / Mali, France, Etats-Unis / 2005 Di 16 mar 21h30
- Bataille de l'arbre sacré (La) Wanjiru Kinyanjui / Kenya / 1994 Me 5 mar 19h30
- Blanc d'ébène Cheik Doukouré / France, Guinée-Bissau / 1991 Je 21 fév 14h30 Lu 17 mar 20h30
- Boubou cravatte Daniel Kamwa / Cameroun / 1972 CM Di 10 fév 14h30
- Buud Yam Gaston Kaboré / Burkina-Faso, France, Burkina Faso / 1996 Sa 2 fév 18h00 Me 12 mar 21h30
- Cabascabo Oumarou Ganda / Niger / 1968 Je 6 mar 21h45
- Caméra de bois (La) Ntshaveni Wa Luruli / France, Afrique du Sud / 2003 Sa 23 fév 15h00 Me 12 mar 17h00
- Ceddo Ousmane Sembene / Sénégal, France / 1976 Di 3 fév 19h30
- Chapelle (La) Jean-Michel Tchissoukou / Congo / 1980 Ve 29 fév 17h00 Ve 14 mar 20h30
- Charretier (Le) Ousmane Sembene / Sénégal, France / 1962 Sa 26 jan 19h00
- Clandestin (Le) Zéka Laplaine / Congo / 1996 CM Di 10 fév 14h30
- Complot d'Aristote (Le) Jean-Pierre Bekolo / France, Grande-Bretagne, Zimbabwe / 1996 Je 31 jan 19h30 Me 13 fév 19h00
- Concerto pour un exil Désiré Ecaré / France / 1967 CM Di 20 jan 19h30 Lu 28 jan 20h30
- Daratt Mahamat-Saleh Haroun / Tchad-France-Belgique-Autriche / 2005 Sa 16 fév 21h30
- Denko Mohamed Camara / France / 1992 Me 20 fév 14h30
- Dieu du tonnerre Ousmane Sembene / Sénégal-France / 1971 Je 24 jan 21h30 Je 14 fév 14h30
- Djib Jean Odoutan / France / 1999 Di 3 fév 21h30
- Dunia S. Pierre Yameogo / France, Burkina Faso / 1987 Di 20 jan 21h30
- En attendant le bonheur Abderrahmane Sissako / France / 2001 Sa 19 jan 20h00
- Enfant de l'autre (L') Jean-Pierre Dikongue-Pipa / Cameroun, France / 1975 Ve 25 jan 17h00 Je 13 mar 19h30
- Enfant et le caïman (L') Mustapha Dao / Burkina-Faso / 1991 CM Sa 1 mar 15h00
- Ezra Newton I. Aduaka / Nigéria, France, Autriche / 2006 Ve 8 fév 20h30
- Faro, la reine des eaux Salif Traoré / France, Canada, Burkina Faso, Allemagne, Mali / 2007 Ve 15 fév 20h30
- Franc (Le) Djibril Diop Mambéty / Sénégal, Suisse, France / 1994 Sa 26 jan 15h00 Di 24 fév 21h00
- FVVA : Femme, villa, voiture, argent Moustapha Alassane / Nigéria, Burkina-Faso, France / 1972 Di 9 mar 19h30
- Gbanga tita Thierry Knauff / Belgique / 1994 CM 9 Di 2 mar 15h00
- Génèse (La) Cheick Oumar Sissoko / Mali, France / 1998 Me 6 fév 17h00 Je 28 fév 21h00
- Gito l'ingrat Leonce Ngabo / Rwanda, France / 1992 Di 17 fév 19h30
- Grand blanc de Lambaréné (Le) Bassek ba Kobhio / Gabon, Cameroun, France / 1994 Sa 9 fév 19h30
- Guelwaar Ousmane Sembene / Sénégal-France / 1991 Di 9 mar 21h30
- Hyènes Djibril Diop Mambéty / Suisse, France, Sénégal, Grande-Bretagne / 1992 Je 31 jan 17h00
- Il va pleuvoir sur Conakry Cheick Fantamady Camara / Guinée-Bissau, France / 2006 Sa 26 jan 17h00
- Jeu (Le) Abderrahmane Sissako / Maroc / 1988 CM Di 10 fév 14h30
- Juju Factory Balufu Bakupa-Kanyinda / Congo / 2006 Sa 8 mar 19h30
- Kabongo le griot Pierre Awoulbe Sauvalle / Cameroun / 2003 CM Sa 1 mar 15h00
- Karim et Sala Idrissa Ouedraogo / France / 1991 Me 5 mar 21h30
- Karmen Joseph Gaï Ramaka / France, Sénégal, Canada / 2000 Je 21 fév 19h30
- Keita ! l'héritage du griot Dani Kouyaté / Burkina-Faso / 1995 9 Sa 19 jan 15h00 Je 6 mar 17h00
- Kini et Adams Idrissa Ouedraogo / France / 1997 Me 13 fév 21h00
- Kinshasa Palace Zéka Laplaine / Congo, France / 2006 Sa 23 fév 21h30
- Kodou Ababacar Samb Makharam / Sénégal, France / 1971 Ve 18 jan 14h30 Je 13 mar 21h30
- Lettre paysanne Safi Faye / Sénégal, France / 1975 Ve 29 fév 20h30 Sa 8 mar 17h30
- Lève-toi et marche S. Pierre Yameogo / Burkina-Faso, France, Suisse / 2004 Me 30 jan 19h30
- Mandat (Le) Ousmane Sembene / Sénégal, France / 1968 Me 30 jan 21h30
- Médecin de Gafiré (Le) Mustapha Diop / Niger, Mali / 1984 Ve 7 mar 20h30
- Moolaadé Ousmane Sembene / Sénégal / 2003 Di 10 fév 21h00
- N'diangane Mahama Johnson Traoré / Sénégal / 1975 Ve 25 jan 15h00 Sa 15 mar 19h30
- N'Djamena City Issa Serge Coelo / France / 2007 Sa 15 mar 21h30
- Naitou Moussa Kemoko Diakité / Guinée-Bissau / 1982 Ve 25 jan 20h30 Di 9 mar 17h00
- Nha fala Flora Gomes / Luxembourg, France, Portugal / 2001 Me 6 fév 19h30
- Noire de... (La) Ousmane Sembene / Sénégal, France / 1966 Sa 26 jan 19h00
- Notre fille Daniel Kamwa / Cameroun / 1980 Lu 10 mar 20h30
- Octobre Abderrahmane Sissako / France, Mauritanie, Russie / 1993 Sa 19 jan 20h00
- Œuf (L') Mustapha Dao / Burkina-Faso / 1991 CM Sa 1 mar 15h00
- Ombre de Liberty (L') Imunga Ivanga / Gabon / 2006 Me 20 fév 21h30
- Ouaga saga Dani Kouyaté / Burkina-Faso, France / 2004 Ve 18 jan 21h30
- Petite vendeuse de soleil (La) Djibril Diop Mambéty / Sénégal-Suisse-France / 1998 8 Sa 26 jan 15h00 Di 24 fév 21h00
- Porteur (Le) Souleymane Cissé / Mali / 1978 Je 7 fév 21h00 Me 27 fév 19h00
- Pousse-pousse Daniel Kamwa / Cameroun / 1974 Ve 1 fév 21h30
- Prix du pardon (Le) Mansour Sora Wade / France, Sénégal / 2001 Ve 22 fév 19h00
- Questions à la terre natale Samba Felix NDiaye / France / 2006 Je 21 fév 21h30
- Rabi Gaston Kaboré / Burkina-Faso / 1992 Me 20 fév 14h30 Ve 7 mar 17h00
- Retour (Le) Ignace Solo Randrasana / Madagascar / 1974 Je 6 mar 19h45
- Sa nkofa Hailé Gerima / Etats-Unis, Allemagne, Ghana, Burkina-Faso / 1993 Sa 1 mar 21h00
- Silence de la forêt (Le) Didier Ouénangaré, Bassek ba Kobhio / Cameroun / 2002 Je 14 fév 21h00
- Sisters in law Kim Longinotto, Florence Ayisi / Grande-Bretagne, Cameroun / 2004 Me 23 jan 21h30
- Soleil Ô Med Hondo / France / 1969 Di 2 mar 21h00
- Taafe Fanga Adama Drabo / Mali / 1997 Je 28 fév 19h00
- Bon voyage Sim Moustapha Alassane / Niger / 1966 CM Di 10 fév 14h30
- TGV Moussa Touré / France / 1997 Me 20 fév 19h30
- Tilaï Idrissa Ouedraogo / Burkina-Faso-Suisse-France / 1990 Je 17 jan 17h00 Me 12 mar 19h30
- Touki-Bouki = Le voyage de l'hyène Djibril Diop Mambéty / Sénégal / 1972 Je 31 jan 21h30 Me 5 mar 17h00
- Un héros Zézé Gamboa / Angola, France, Portugal / 2004 Sa 16 fév 19h30
- Un homme, des femmes Ben Diogaye Bèye / Sénégal / 1977 Di 27 jan 20h30 Lu 4 fév 21h00
- Un taxi pour Aouzou Issa Serge Coelo / France / 1994 CM Di 10 fév 14h30
- Une moisson de trois mille ans Hailé Gerima / Ethiopie / 1974 Ve 22 fév 21h00
- Vie est belle (La) Benoît Lamy, Mweze Ngangura / Belgique, Zaïre, France / 1987 Di 16 mar 17h00
- Vie sur terre (La) Abderrahmane Sissako / France / 1997 Di 16 mar 19h30
- Visages de femmes Désiré Ecaré / Côte d'Ivoire / 1985 Me 6 fév 21h30 Me 6 fév 21h30
- Wend kuuni, le don de Dieu Gaston Kaboré / Burkina-Faso / 1982 Me 23 jan 19h30 Ve 1 fév 15h00
- Yaaba Idrissa Ouedraogo / Burkina-Faso, France, Suisse / 1989 Me 27 fév 14h30 Ve 14 mar 17h00
- Yeelen (La Lumière) Souleymane Cissé / Mali / 1987 Je 7 fév 17h00 Je 28 fév 14h30
- Zulu love letter Ramadan Suleman / Afrique du Sud, France, Allemagne / 2004 Di 17 fév 21h30
Rencontres et conférences
- Kodou Ababacar Samb Makharam

- La Jeune fille Souleymane Cissé
- Ouaga saga Dani Kouyaté
- A la grâce de Dieu David Achkar
- Wend kuuni, le don de Dieu Gaston Kaboré
- Sisters in law Kim Longinotto, Florence Ayisi
- Dieu du tonnerre Ousmane Sembene
- N'diangane Mahama Johnson Traoré
- L'enfant de l'autre Jean-Pierre Dikongue-Pipa
- Naitou Moussa Kemoko Diakité
- Histoires du cinéma africain des années 60 à nos jours Table ronde

- Le Franc Djibril Diop Mambéty
- La Petite vendeuse de soleil Djibril Diop Mambéty 8
- Il va pleuvoir sur Conakry Cheick Fantamady Camara
- Le Charretier Ousmane Sembene
- La Noire de... Ousmane Sembene
- Un homme, des femmes Ben Diogaye Bèye
- Concerto pour un exil Désiré Ecaré CM
- Lève-toi et marche S. Pierre Yameogo

- Le Mandat Ousmane Sembene
- Hyènes Djibril Diop Mambéty
- Le Complot d'Aristote Jean-Pierre Bekolo
- Touki-Bouki = Le voyage de l'hyène Djibril Diop Mambéty
- Wend kuuni, le don de Dieu Gaston Kaboré

- Les Tam-tams se sont tus Philippe Mory
- Pousse-pousse Daniel Kamwa
- Un homme, des femmes Ben Diogaye Bèye
- Le ballon d'or Cheik Doukouré
- La Génèse Cheick Oumar Sissoko
- Nha fala Flora Gomes
- Visages de femmes Désiré Ecaré
- Visages de femmes Désiré Ecaré
- Ezra Newton I. Aduaka
- Le Complot d'Aristote Jean-Pierre Bekolo
- Kini et Adams Idrissa Ouedraogo
- Dieu du tonnerre Ousmane Sembene
- Le Silence de la forêt Didier Ouénangaré, Bassek ba Kobhio
- Denko Mohamed Camara
- Rabi Gaston Kaboré
- TGV Moussa Touré
- L'Ombre de Liberty Imunga Ivanga
- Blanc d'ébène Cheik Doukouré
- Karmen Joseph Gaï Ramaka
- Questions à la terre natale Samba Felix NDiaye
- Le Prix du pardon Mansour Sora Wade
- Une moisson de trois mille ans Hailé Gerima

- Yaaba Idrissa Ouedraogo
- Le Porteur Souleymane Cissé
- La Jeune fille Souleymane Cissé

- Yeelen (La Lumière) Souleymane Cissé
- Taafe Fanga Adama Drabo
- La Génèse Cheick Oumar Sissoko
- Touki-Bouki = Le voyage de l'hyène Djibril Diop Mambéty
- La Bataille de l'arbre sacré Wanjiru Kinyanjui
- Karim et Sala Idrissa Ouedraogo

- Keita ! l'héritage du griot Dani Kouyaté 9
- Le Retour Ignace Solo Randrasana
- Cabascabo Oumarou Ganda
- Notre fille Daniel Kamwa
- La Caméra de bois Ntshaveni Wa Luruli

- Tilaï Idrissa Ouedraogo
- Buud Yam Gaston Kaboré
- L'Argent = Dôlé Imunga Ivanga
- L'enfant de l'autre Jean-Pierre Dikongue-Pipa
- Kodou Ababacar Samb Makharam
- Blanc d'ébène Cheik Doukouré
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