Du 29 août au 25 septembre 2024
C'est l'un des maîtres du muet, l'égal français d'un Murnau, d'un Eisenstein, un génie dont la virtuosité mégalomaniaque ne connaît guère d'autres équivalents que la figure de D. W. Griffith dans l'histoire du cinéma. Napoléon vu par Abel Gance, son monument, est l'arbre qui cache une forêt de joyaux hallucinés (La Roue, J'accuse), mais aussi d'œuvres plus secrètes parmi lesquelles Lucrèce Borgia ou encore Paradis perdu, l'un des films préférés de François Truffaut.
Une rétrospective conçue et réalisée par la Cinémathèque française et le Centre National du Cinéma et de l'Image animée.
Présentation du cycle Abel Gance, par Élodie Tamayo
30 ans après avoir expérimenté la polyvision dans Napoléon, Abel Gance conçoit avec Nelly Kaplan une suite de courts métrages (Fête foraine, Châteaux de nuages, Auprès de ma blonde), enrichie d'une version raccourcie du J'accuse de 1937, projetés en triple écran. Une expérience de spectateur hors norme, présentée pendant huit semaines au Studio 28 à Montmartre, sous le titre Magirama. 14 juillet 1953, film d'essai en couleurs du procédé Proterama créé par Gance, complète le programme.
Le Centre National du Cinéma et de l'Image animée, Béatrice de Pastre, Simone Appleby, Éric Le Roy, Jean-Baptiste Garnero, Sophie Le Tétour, Éditions René Chateau, GP archives, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, Gaumont.
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