Itinérance de l'exposition Cinémode par Jean Paul Gaultier

Les robes de Marilyn Monroe, de Brigitte Bardot ou de Catherine Deneuve, le vestiaire masculin de Marlene Dietrich ou le short de Rocky, et même le justaucorps de Superman, costumes et haute couture s'exposent, avec cette exposition, dans un parcours imaginé par le couturier cinéphile Jean Paul Gaultier. Un voyage à travers les genres et les styles, une histoire croisée du cinéma et de la mode, où grands couturiers et stars de cinéma se côtoient le temps d'un somptueux défilé, sorti de l'imaginaire de Jean Paul Gaultier.

Funny Face, Marlene Dietrich, Yves Saint Laurent : certains films, quelques comédiens et couturiers renommés nous rappellent immédiatement ce que le cinéma et la mode ont pu engendrer en termes de collaborations fécondes, de magie, de renouveau des corps et de leurs images. Jean Paul Gaultier fait partie de ces incontournables. Régulièrement, il place ses collections sous le signe du septième art. « Et Dieu créa l'Homme », « Le Charme coincé de la bourgeoisie », « James Blonde », « Sleepy Hollow » : leurs titres témoignent d'un mélange de genres, d'humour, de sexualisation, de cinéphilie et de pop culture. Un esprit dans lequel s'est retrouvé Pedro Almodóvar, auquel Gaultier est souvent associé en tant que costumier de cinéma.

La pénétration de sa griffe dans l'espace diégétique de cinéastes s'est pourtant opérée à bien d'autres occasions et sous différentes formes : pour la première fois dans Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant (1989) de Peter Greenaway, à travers Catherine Deneuve dans Au plus près du paradis (2002) de son amie et réalisatrice Tonie Marshall (1951-2020), à qui l'exposition est dédiée. Mais encore de manière explosive dans Le Cinquième Élément de Luc Besson (1997), où des créatures intergalactiques hors normes font tout particulièrement état de la vision de l'humanité du couturier. Il est peu de dire que les tenues de Gaultier sous-tendent en elles-mêmes tout un univers, incarné sur les podiums par des mannequins aux fortes personnalités et de tout type physique, comme autant de personnages sortant d'une intrigue. À l'instar d'autres couturiers stars des années 1980, le couturier a ainsi transformé le défilé de mode – construit sur un scénario, une orchestration sonore et une scénographie élaborée en un spectacle proprement cinématographique.

Ce sont toutes ces étapes de création d'un imaginaire cinéphile personnel, qui trouve ses échos dans les évolutions de la société, de la mode ou du design, qui sont à découvrir dans cette exposition.

Synopsis de l’exposition

  1. Falbalas
  2. ♂ ♀
  3. Transgressions
  4. Métal hurlant
  5. Défilés

Tournée

  • Disponible à partir du printemps 2024

Falbalas CinéMode

Genre CinéMode

Transgression Dans Cinemode Version Paris Stephane Dabrowski La Cinematheque Francaise

Metal Hurlant Dans Cinemode Version Paris Stephane Dabrowski La Cinematheque Francaise

Défilés dans CinéMode – Version Madrid  – Fondation la Caixa