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« Devait-il mourir si jeune parce qu'il s'était trop pressé ou était-il si pressé parce qu'il devait mourir jeune ? » C'est Hanna Schygulla qui pose la question. On retrouve la fidèle actrice du clan Fassbinder au menu de la revue du web, mais aussi Douglas Sirk, Jeanne Moreau, Michael Ballhaus, des images d'archives et des confidences du cinéaste torturé. « Épouvantail à bourgeois » et figure controversée du nouveau cinéma allemand des années 70, Rainer Werner Fassbinder est à l'honneur dans cette revue du web.
- Douglas Sirk dirige Fassbinder en 1979 dans Bourbon Street Blues, court-métrage et tout dernier film du maître du mélodrame, qu'il co-réalise avec des étudiants de l'Université de Munich.
- « Sans lui, je ne serais pas actrice. » La muse Hanna Schygulla sur France Inter pour évoquer son Fassbinder. À ses côtés, le comédien et metteur en scène Pierre Maillet qui a construit sa cinéphilie avec le cinéaste allemand.
Affiche polonaise d'Andrzej Pagowski pour Le Mariage de Maria Braun. « Je suis la championne de l'illusion – un jouet du capitalisme de jour comme de nuit, un agent de la masse active, la Mata Hari du miracle économique » (Maria)
La confidence
« Bien sûr que mes films disent quelque chose du mouvement féministe, parce que les possibilités dont se saisissent les femmes qui veulent s'émanciper sont extrêmement limitées. Je veux dire que la société dans laquelle nous vivons tous est une société faite par les hommes, dans laquelle les femmes ont seulement pu développer une sorte de mécanisme de défense, qui leur donne en retour un certain pouvoir, d'accord, notamment au sein de la famille, mais aussi sur les hommes. Mais toutes ces relations ont quelque chose de malade, elles ne sont certainement pas très saines. Je dirais que le mouvement féministe est nécessaire, mais j'ignore quels doivent être ses moyens. » (Fassbinder à Christian Braad Thomsen, Mostra de Venise 1972)
Ingrid Caven chante Fassbinder
Mariée au cinéaste en 1970, l'actrice et chanteuse Ingrid Caven interprète Die Strassen stinken (Les Rues puent), écrite par Fassbinder sur une musique de Peer Raben, compositeur de ses films et un temps son amant.