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En marge de la rétrospective consacrée à Mizoguchi jusqu'au 15 avril, quelques clics pour écouter, analyser ou simplement goûter un peu plus l'œuvre du maître japonais.
- Quelques notes de Noël Herpe sur le rapprochement entre deux cinéastes ayant pris le parti pris de la femme : Ophuls et Mizoguchi.
- Les coiffures comme objets de fantasme ou l'art de la perruque au Japon (reportage de 15mn en 1961), comme celles que le maître de l'estampe Utamaro représente dans ses portraits de beautés. Elles-mêmes racontées par Mizoguchi dans Cinq femmes autour d'Utamaro, à voir lundi 9 avril à 17h.
Dans les cartons de la Cinémathèque
Dessin de costume d'Hiroshi Mizutani, fidèle collaborateur artistique de Mizoguchi, pour Le Héros sacrilège (1955).
La confidence
« Je ne bois pas. Bien sûr, quand j'étais jeune, je buvais beaucoup, et parfois de façon incroyable, mais j'ai pris ces jours-ci la décision de ne pas dépasser une bouteille de bière par jour. C'est que je voudrais vivre longtemps et, au terme d'une longue vie, réussir un bon film. À vrai dire, je n'en ai pas encore fait aucun qui me plaise. En doutez-vous ? » (Mizoguchi à son ami et critique de cinéma Tsuneo Hazumi, quelques années avant sa mort à l'âge de 58 ans)
Le film perdu
Il ne reste que quatre minutes de L'Étrangère Okichi, film de deux heures réalisé en 1930 par Mizoguchi. La séquence représente une scène de théâtre. La geisha Okichi danse sur la plage avec, en décor de fond, un navire à voile.