Avec Arnold Schwarzenegger, Michael Biehn, Linda Hamilton.
2029, l'humanité est en guerre contre les machines, et la Résistance envoie l'un des siens dans le passé pour influer sur le cours de l'Histoire. Linda Hamilton est Sarah Connor, Michael Biehn son ange gardien, et Arnold Schwarzenegger le T-800, cyborg meurtrier. Terminator marque les débuts de la franchise avec un premier volet musclé : courses-poursuites efficaces, effets spéciaux impeccables, pour une réflexion sur l'intelligence artificielle qui trouve aujourd'hui un écho tout particulier. Une référence du cinéma d'anticipation, et la naissance du mythe Schwarzie (« I'll be back! »), qui inscrit son nom au panthéon de la pop culture.
Le directeur de la photographie Adam Greenberg dirige une impressionnante équipe de cameramen et de techniciens de l'image pour le contrôle des effets visuels et spéciaux qui seront en grande partie traités photochimiquement par le célèbre laboratoire américain Consolidated Film Industries.
« Terminator est né d'un rêve que j'ai eu en 1981, alors que j'étais à Rome, souffrant d'une forte fièvre. J'ai rêvé d'un squelette en chrome surgissant du feu tel un phénix. Quand je me suis réveillé, j'ai commencé à dessiner sur le papier à lettres de l'hôtel. La première esquisse montrait le squelette métallique coupé en deux à la taille, rampant sur un sol carrelé, utilisant un grand couteau de cuisine pour se tirer en avant tout en tendant l'autre main. Dans la seconde, ce même personnage menaçait une femme qui rampe. Le couteau de cuisine a disparu, mais ces images se retrouvent quasi à l'identique dans la scène finale de Terminator. » (James Cameron)
La leçon de cinéma sera animée par Bernard Benoliel et Matthieu Orléan, et sera suivie d'un échange entre James Cameron et Alice Winocour.
Bernard Benoliel est directeur de l'action culturelle et éducative à la Cinémathèque française.
Co-commissaire de l'exposition L'Art de James Cameron, Matthieu Orléan est collaborateur artistique à la Cinémathèque française, chargé des expositions temporaires. Il a notamment été le commissaire des expositions ¡ Almodóvar Exhibition ! (2006), Dennis Hopper et le Nouvel Hollywood (2008), Le Monde enchanté de Jacques Demy (2013), Gus Van Sant (2016), Vampires (2019) et Top Secret (2022).
Alice Winocour est cinéaste et scénariste (pour Deniz Gamze Ergüven, Maïmouna Doucouré et Vladimir Perišić entre autres). Elle a réalisé quatre longs-métrages (Augustine, Maryland et Proxima). Son dernier film, Revoir Paris, lui a valu le prix Alice Guy 2023.