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Retour à l’Eurospy, cette série de films d’espionnage tournés en Italie dans les années 1960 pour spéculer sur le succès des films de James Bond.
Berlin, opération Laser a été réalisé en 1965, par Vittorio Sala, vétéran du cinéma documentaires (il commence sa carrière dans les années 1930), qui signera quelques films populaires à partir du début des années 1960, dont des péplums (La Reine des barbares) ou des polars « internationaux » (L’Intrigue avec Shirley Jones, George Sanders et Micheline Presle). Le scénario en est assez délirant. Un agent américain, à qui l’on a implanté une caméra dans l’œil gauche, devient un espion involontaire au profit des méchants Soviétiques. Pendant ce temps, un autre agent américain (Brett Halsey) tente de sauver la fille d’un scientifique de l’Est tout en essayant de récupérer la formule d’une sorte de rayon de la mort (ben oui, encore un !). L’espion à l’œil-caméra est incarné par le grand Dana Andrews, immense acteur chez Fritz Lang et Jacques Tourneur, venu goûter, tardivement, les charmes de la production de série italienne. Le producteur du film Fulvio Lucisano se souvient du tournage : « À sa manière, Dana Andrews était un grand professionnel dans la mesure où il rentrait toujours à l’hôtel complètement ivre et qu’une heure après il était sur le plateau comme si de rien n’était. » La classe.
Jean-François Rauger