Cette deuxième soirée des Fenêtres sur les collections consacrées au western dans le cinéma muet américain, est une nouvelle occasion de découvrir à travers trois films la représentation des Indiens chez Pathé Frères dans les années 1910, plus nuancée qu'il n'y paraît. Dans Last of the Line, produit par Thomas H. Ince, Sessue Hayakawa, au début de sa gloire hollywoodienne, incarne un Indien écartelé entre sa culture d'origine et l'appel de la culture américaine moderne et ses travers.
Les copies sont des restaurations de La Cinémathèque française.
Une petite fille blanche et un petit garçon indien goûtent au calumet de la paix…
Des bandits blancs se déguisent en indiens pour voler l'armée américaine qui accuse le camp indien voisin. Pour calmer la guerre qui menace, le chef indien envoie trois innocents se dénoncer…
Une indienne et un blanc vivent dans un camp indien avec leur enfant. Mais leur famille survivra-t-elle à la mésentente de leurs peuples?
Un vieux chef sioux est déçu par son fils fraîchement diplômé de l'université, dont l'alcoolisme et les mauvaises fréquentations conduiront au drame...