Réouverture des salles le 2 janvier 2026, à l’issue d’un mois de traitement intensif et rigoureux des espaces, comprenant un traitement approfondi des fauteuils et des moquettes, ainsi que des contrôles canins renforcés. L’efficacité de ces mesures permet de garantir des conditions d’accueil optimales, avec des salles certifiées exemptes de punaises de lit.
Bessie à Broadway fait partie des huit films que Capra réalise pour la Columbia, au cours de la seule année 1928, à la cadence d’un toutes les six semaines. Malgré un budget dérisoire et des conditions de tournage drastiques, le cinéaste réussit une comédie enlevée et inventive, dans laquelle on trouve déjà les thèmes qu’il développera tout au long de sa carrière et qui feront le succès de ses films parlants : ascension fulgurante suivie de désillusions, provinciaux ingénus, victimes des cyniques citadins… Réflexion amère sur la gloire et la célébrité, Bessie à Broadway est, comme il se doit chez Capra, une fable qui révèle les vraies valeurs humaines, la simplicité, la compréhension, le partage et l’amour.
L’œuvre revêt d’autant plus d’importance qu’elle faillit ne jamais revoir le jour, comme le raconte Dominique Païni, alors directeur de la Cinémathèque française, en 1995 : « The Matinee Idol de Frank Capra fait partie de nos grandes joies. Le Capra était considéré comme perdu. On ne pensait pas remettre la main dessus un jour, on savait qu’il avait été vu mais plus rien n’existait. Aux États-Unis, ils ne l’ont plus. »