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Don Siegel raconte : « Il y a eu confusion chez Universal. Clint Eastwood, que non seulement je ne connaissais pas mais que je n'avais jamais vu ni en personne ni au cinéma, avait en tête deux réalisateurs pour tourner son premier long métrage avec le studio. Leurs noms étaient Alex Segal et Don Taylor, deux réalisateurs agréables et talentueux. Clint devait juste faire un simple choix. Alors leurs noms furent introduits dans le nouvel ordinateur du studio, mais suite à une erreur, le nom qui ressortit fut le mien ». Voilà comment l'une des plus fructueuses collaborations acteur/réalisateur débuta, pour le tournage d'Un shérif à New York. Résultat : un récit rythmé, entre comédie policière et étude de mœurs. Tout repose sur l'affrontement entre le vieil Ouest et la jungle urbaine, entre deux philosophies, deux façons d'appliquer la loi, entre l'entêtement placide d'Eastwood/Coogan et le fatalisme désabusé de Lee J. Cobb/McEllroy. Siegel s'amuse, balade son cow-boy dans les rues de New York : « Texas ? – Non, Arizona », répète inlassablement Coogan à tous ceux qui s'interrogent sur son Stetson et ses boots. Le provincial trace son chemin, tenace. Chevauche une moto à défaut d'un pur sang, se bagarre même, s'égare dans une fête psyché. Observe avec nonchalance la capitale bouillonnante, et en croque tous les fruits. Humour, légèreté, violence : sur une partition signée Lalo Schifrin, Don Siegel réussit un parfait western urbain.