En raison des ralentissements liés aux contrôles de sécurité à l’entrée du bâtiment, nous vous conseillons d’arriver 30 minutes avant le début de votre séance, les retardataires ne pouvant être acceptés en salle. Nous vous rappelons que les valises et les sacs de grande taille ne sont pas acceptés dans l’établissement.
Avec Akira Kubo, Yoshio Tsuchiya, Hiroshi Koizumi.
Sept personnes effectuent une agréable croisière dans le Pacifique jusqu'au moment où éclate une terrible tempête. Le bateau dérive vers une île étrange, non mentionnée sur la carte, entourée d'un épais brouillard et recouverte de champignons...
La rétrospective « 100 ans de cinéma japonais » se poursuit à travers une soirée angoissante composée de deux huis-clos horrifiques par deux peintres de l’apocalypse sur celluloïd. Réalisé en 1963, Matango permet à Ishirô Honda (Godzilla) de revenir à une science-fiction adulte après le spectaculaire et ironique King Kong contre Godzilla (1962). Adapté de la nouvelle Une voix dans la nuit de William Hope Hodgson, Matango met en scène sept tokyoïtes échoués sur une île déserte dépourvue de toute denrée comestible, à l’exception de champignons hallucinogènes et mutants. Le petit groupe trouve asile dans un cargo abandonné rongé par la rouille. Affamés et dominés par leurs pulsions, les naufragés vont s’entredéchirer tandis que des créatures difformes rôdent autour du navire. En laissant les monstres en périphérie du drame humain, Honda se livre à une radiographie désabusée des rapports interindividuels où la vie collective devient une impossibilité. Œuvre d’une grande sensualité, Matango insiste sur la sueur des corps haletants et l’humidité d’une nature étouffante. Inédit au cinéma en France, Matango dut attendre septembre 2000 et une diffusion sur Canal + via le « Cinéma de Quartier » de Jean-Pierre Dionnet pour être (re)découvert. Le film traumatisa Kiyoshi Kurosawa, encore enfant : « Tout relève du cliché mais à la première vision j’ai eu tellement peur que, par la suite, je redoutais les couloirs. D’autant que les portes que je fermais s’ouvraient tout le temps ! Dans tous les cas, il vaut mieux laisser les portes ouvertes ; de cette façon on peut être préparé à tout. Si on les ferme, on ne peut pas deviner ce qui se trame derrière. »
La rétrospective « 100 ans de cinéma japonais » se poursuit à travers une soirée angoissante composée de deux huis-clos horrifiques par deux peintres de l’apocalypse sur celluloïd. Réalisé en 1963, Matango permet à Ishirô Honda (Godzilla) de revenir à une science-fiction adulte après le spectaculaire et ironique King Kong contre Godzilla (1962). Adapté de la nouvelle Une voix dans la nuit de William Hope Hodgson, Matango met en scène sept tokyoïtes échoués sur une île déserte dépourvue de toute denrée comestible, à l’exception de champignons hallucinogènes et mutants. Le petit groupe trouve asile dans un cargo abandonné rongé par la rouille. Affamés et dominés par leurs pulsions, les naufragés vont s’entredéchirer tandis que des créatures difformes rôdent autour du navire. En laissant les monstres en périphérie du drame humain, Honda se livre à une radiographie désabusée des rapports interindividuels où la vie collective devient une impossibilité. Œuvre d’une grande sensualité, Matango insiste sur la sueur des corps haletants et l’humidité d’une nature étouffante. Inédit au cinéma en France, Matango dut attendre septembre 2000 et une diffusion sur Canal + via le « Cinéma de Quartier » de Jean-Pierre Dionnet pour être (re)découvert. Le film traumatisa Kiyoshi Kurosawa, encore enfant : « Tout relève du cliché mais à la première vision j’ai eu tellement peur que, par la suite, je redoutais les couloirs. D’autant que les portes que je fermais s’ouvraient tout le temps ! Dans tous les cas, il vaut mieux laisser les portes ouvertes ; de cette façon on peut être préparé à tout. Si on les ferme, on ne peut pas deviner ce qui se trame derrière. »
Fabien Mauro