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C’est à une grande figure du cinéma populaire italien que la séance de cinéma bis de ce soir va rendre hommage. Né à Naples en 1929, Bud Spencer, de son vrai nom Carlo Pedersoli, a eu plusieurs vies. Avant de devenir une des grandes vedettes du cinéma italien des années 1970, il fut champion de natation et de water-polo au début des années 1950. Sa corpulence lui ouvre la voix du cinéma d’abord avec des petits rôles mais c’est avec le western italien qu’il accède au premier plan, personnage à la rondeur truculente et parfois inquiétante.
Une raison pour vivre, une raison pour mourir, également titré La Horde des salopards, tourné en 1972 par Tonino Valerii fait partie de ses meilleurs westerns justement. Le réalisateur, ancien assistant de Sergio Leone qui lui avait mis le pied à l’étrier, signe une transposition réussie des Douze salopards de Robert Aldrich dans l’Ouest. Bud Spencer y est entouré de comédiens exceptionnels comme James Coburn et Telly Savalas. Valerii y témoigne d’un sens tout particulier du lyrisme qui situe le film bien au-dessus de la production courante.
Jean-François Rauger