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La Vengeance est à moi Fukushu suru wa ware ni ari [復讐するは我にあり
Shohei Imamura
Japon / 1979 / 129 min
d'après un roman de Ryuzo Saki
Avec Ken Ogata, Rentaro Mikuni, Chocho Miyako.
Dans les années 1960, au moment du boom de l'économie japonaise, le parcours d'Enokizu, imposteur, escroc et tueur en série.
Thriller captivant qui marque le retour d'Imamura à la fiction après une décennie passée à la réalisation de documentaires. Le film, construit à la manière d'un puzzle, reconstitue l'itinéraire d'un assassin en commençant par son arrestation. Quatre ans avant d'incarner le fils aîné de La Ballade de Narayama, Ken Ogata campe un anti-héros parfaitement cynique, immoral et glaçant, sur lequel Imamura porte un regard de simple observateur. Aucune explication rationnelle, mais la précision d'un entomologiste, qui fait de La Vengeance est à moi une puissante étude de personnages dans le Japon des années soixante.
Générique
Réalisateur :
Shohei Imamura
Assistant réalisateur :
Taku Shinjo
Scénariste :
Masaru Baba
Collaborateur scénaristique :
Shunsaku Ikehata
Auteur de l'oeuvre originale :
Ryuzo Saki d'après un roman
Sociétés de production :
Shôchiku Eiga Company (Tokyo), Imamura Productions
Producteur :
Kazuo Inoue
Distributeur d'origine :
Parafrance
Directeur de la photographie :
Sinsaku Himeda
Ingénieur du son :
Shôtarô Yoshida
Compositeur de la musique originale :
Shinichirô Ikebe
Décorateur :
Teruyoshi Satani
Costumier :
Tokio Aizawa
Monteur :
Keiichi Uraoka
Photographe de plateau :
Kenji Ishiguro
Interprètes :
Ken Ogata (Iwao Enokizu), Rentarô Mikuni (Shizuo Enokizu), Chocho Miyako (Kayo Enokizu), Mitsuko Baishô (Kazuko Enokizu), Mayumi Ogawa (Haru Asano), Nijiko Kiyokawa (Hisano Asano), Kazuo Kitamura (l'ex-mari de Haruo Asano), Frankie Sakai (le commissaire), Taiji Tonoyama (Tanejiro Shibata, le première victime), Goro Tarumi (le collègue de Tanejiro, la deuxième victime), Yoshi Katô (Kyohei Kawashima, l'avocat), Toshiro Ishido (le président du tribunal), Kikuo Kaneuchi (l'adjoint de la gare), Ryuzo Saki (le client de l'auberge), Chôichirô Kawarazaki (le marchand du Mont de piété)
Thriller captivant qui marque le retour d'Imamura à la fiction après une décennie passée à la réalisation de documentaires. Le film, construit à la manière d'un puzzle, reconstitue l'itinéraire d'un assassin en commençant par son arrestation. Quatre ans avant d'incarner le fils aîné de La Ballade de Narayama, Ken Ogata campe un anti-héros parfaitement cynique, immoral et glaçant, sur lequel Imamura porte un regard de simple observateur. Aucune explication rationnelle, mais la précision d'un entomologiste, qui fait de La Vengeance est à moi une puissante étude de personnages dans le Japon des années soixante.