Générique
Réalisateur :
Claude Autant-Lara
Assistant réalisateur :
Ghislaine Auboin
Scénariste :
Pierre Bost
Auteur de l'oeuvre originale :
Raymond Radiguet
Adaptateurs :
Pierre Bost, Jean Aurenche, Claude Autant-Lara
Dialoguistes :
Claude Autant-Lara, Jean Aurenche, Pierre Bost
Société de production :
Transcontinental Films
Directeur de production :
Louis Wipf
Distributeur d'origine :
Universal Film (Paris)
Directeur de la photographie :
Michel Kelber
Ingénieur du son :
William Robert Sivel
Compositeur de la musique originale :
René Cloërec
Décorateur :
Max Douy
Costumiers :
Monique Dunan, Claude Autant-Lara
Maquilleur :
Yvonne Fortuna
Monteur :
Madeleine Gug
Script :
Denise Gaillard
Coordinateur des effets spéciaux :
Nicolas Wilcke
Photographe de plateau :
Raymond Voinquel
Interprètes :
Micheline Presle (Marthe Grangier), Gérard Philipe (François Jaubert ), Jean Debucourt (Monsieur Jaubert), Denise Grey (Madame Grangier), Pierre Palau (Monsieur Marin), Germaine Ledoyen (Madame Jaubert), Jeanne Pérez (Madame Marin), Michel François (René), Jean Lara (Jacques Lacombe), Maurice Lagrenée (le médecin-major), Richard Francoeur (le maître d'hôtel), Jean Berton (le garçon du bar), Albert Rémy (le sacristain), Albert Michel (le vendeur), André Bervil (le fêtard), Edmond Beauchamp (le sommelier), Marthe Mellot (la religieuse), Charles Vissières (Anselme), Jacques Tati (un officier), Henry Gaultier, Jean Fleury, Albert Glado, Léon Larive, Jean Relet, Jacques Beauvais, Roger Vieuille, Tristan Sévère
D'après le roman de Radiguet, qui met en scène l'amour interdit d'un adolescent pour une femme plus âgée, dont le mari est parti au front. Parue en 1923, l'œuvre choque l'opinion publique, autant que l'adaptation, sortie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. L'histoire du Diable au corps est jugée inacceptable, non seulement parce qu'elle est amorale, mais surtout parce qu'elle a besoin de la guerre pour s'accomplir. D'autres couvrent de lauriers une réalisation qui sait marier réalisme et poésie, conçue avec Jean Aurenche et Pierre Bost, dialoguistes réputés. C'est aussi la consécration de deux vedettes, Micheline Presle et Gérard Philipe, emportés par l'ivresse de leurs personnages. Aux commandes, plus que jamais inspiré pour heurter les conventions de son époque, Autant-Lara accède au statut de grand auteur du cinéma français.