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Avec Michel Serrault, Wadeck Stanczak, Ingrid Held.
Deux hommes rivaux en amour sont contraints de s'allier quand une bande de voyous les assiège dans un cinéma isolé.
Dans les années 1980, le film policier était parfois la voie royale permettant à de jeunes réalisateurs de signer leur premier film. Le genre permettait d'espérer à la fois un succès public tout autant que la possibilité de réaliser une œuvre personnelle, marquée parfois par un certain réalisme social. Le modèle d'Ennemis intimes est davantage à chercher ailleurs que du côté d'une tradition hexagonale. La rivalité entre deux hommes pour une femme prend la forme d'un affrontement dans l'espace abstrait d'un chantier désert, vestige d'un projet immobilier resté inachevé. L'esthétique clinquante de l'époque est ici dopée par le recours à une violence spectaculaire venue du cinéma américain tout autant que de la furie de la série des Mad Max avec l'irruption, dans le drame, de loubards motorisés. Réalisé par Denis Amar, à l'époque espoir d'une américanisation du polar français (Asphalte, L'Addition), Ennemis intime est un pur produit de son époque et fait figure, aujourd'hui, de bizarrerie cinématographique.
Jean-François Rauger
Générique
Réalisateur :
Denis Amar
Assistants réalisateurs :
João Pedro Ruivo, Vincent Canaple
Scénariste :
Bruno Tardon
Sociétés de production :
Slav 1, Les Films Ariane (Paris), FR3 Cinéma
Ingénieurs du son :
Guillaume Sciama, Paul Bertault, William Flageollet
Compositeur de la musique originale :
Philippe Sarde
Décorateur :
Jean-Pierre Kohut-Svelko
Monteur :
Jacques Witta
Interprètes :
Michel Serrault (Baudin), Wadeck Stanczak (Paul Tayar), Ingrid Held (Mona), Anne Gautier (Billie), Thierry Rey (Schiltz), Roch Leibovici (El Loco), Yannick Soulier (Tendinite), Sylvie Coffin (Feeling), Daniel Sarky (partenaire de Mona dans la pub)
Dans les années 1980, le film policier était parfois la voie royale permettant à de jeunes réalisateurs de signer leur premier film. Le genre permettait d'espérer à la fois un succès public tout autant que la possibilité de réaliser une œuvre personnelle, marquée parfois par un certain réalisme social.
Le modèle d'Ennemis intimes est davantage à chercher ailleurs que du côté d'une tradition hexagonale. La rivalité entre deux hommes pour une femme prend la forme d'un affrontement dans l'espace abstrait d'un chantier désert, vestige d'un projet immobilier resté inachevé. L'esthétique clinquante de l'époque est ici dopée par le recours à une violence spectaculaire venue du cinéma américain tout autant que de la furie de la série des Mad Max avec l'irruption, dans le drame, de loubards motorisés. Réalisé par Denis Amar, à l'époque espoir d'une américanisation du polar français (Asphalte, L'Addition), Ennemis intime est un pur produit de son époque et fait figure, aujourd'hui, de bizarrerie cinématographique.
Jean-François Rauger