Générique
Réalisateur :
Claude Autant-Lara
Assistants réalisateurs :
Ghislaine Auboin, Michel Pezin, Jean Pradinas
Scénariste :
Pierre Bost
Auteur de l'oeuvre originale :
Georges Simenon
Dialoguistes :
Jean Aurenche, Pierre Bost
Sociétés de production :
UCIL - Union Cinématographique Lyonnaise, Iéna Productions, CEI-Incom (Roma)
Producteurs :
Raoul Lévy, Ray Ventura
Directeurs de production :
Roger Debelmas, Yves Laplanche
Directeur de la photographie :
Jacques Natteau
Cadreur :
Alain Douarinou
Ingénieur du son :
René-Christian Forget
Mixeur :
Jean Nény
Compositeur de la musique originale :
René Cloërec
Décorateur :
Max Douy
Costumiers :
Pierre Balmain, Louis Féraud
Maquilleurs :
Odette Berroyer, Yvonne Fortuna
Monteur :
Madeleine Gug
Script :
Claude Vériat
Régisseur :
Michel Choquet
Photographe de plateau :
Walter Limot
Interprètes :
Jean Gabin (Maître André Gobillot), Brigitte Bardot (Yvette Maudet), Edwige Feuillère (Viviane Gobillot), Nicole Berger (Janine, la bonne d'Yvette), Franco Interlenghi (Mazetti), Julien Bertheau (Le commissaire), Jacques Clancy (Duret), Annick Allières (Noémie, l'amie d'Yvette), Albert Michel (Le patron du Bazar), Gabrielle Fontan (Mme Langlois), Mathilde Casadesus (Anna), Germaine Delbat (une femme au procès), Jacques Marin (le réceptionniste du Trianon Hôtel), Claude Magnier (Gaston), Jean-Pierre Cassel (le trompettiste), Madeleine Suffel (la concierge d'Yvette), Madeleine Barbulée (Bordenave), Julienne Paroli (la bijoutière), Roger Saget (le patron de l'hôtel du Midi), Georges Scey (le bijoutier), Suzanne Grey (la fleuriste), Hubert deLapparent (l'avocat du bijoutier), Albert Rémy (un commissaire à la préfecture), Clément Harari (un témoin), René Berthier (un journaliste), Henri-Jacques Huet (un employé de la préfecture), Andrès (un consommateur), Jacques Butin (un inspecteur de police), Roger Lécuyer (un avocat), Claude Darget (le journaliste TV), Jean Daurand (un inspecteur), Bernard Musson (un agent bousculé), Pierre Durou, Edith Cérou, Claude Achard, Françoise Rasquin, Claire Nobis, Gaëtan Noël
D'après le roman de Simenon, la passion d'un bourgeois installé pour une jeune délinquante. La rencontre de Jean Gabin, au sommet de sa carrière, et de Brigitte Bardot, à peine propulsée au rang de mythe avec Et Dieu... créa la femme, va déclencher les foudres de la censure et produire l'une des images les plus mémorables du cinéma français des années 50 : dos de marbre, l'avocat quinquagénaire fixe la blonde sensuelle, outrageusement appuyée sur son bureau, venue le convaincre de plaider sa cause. Point de départ d'un drame où le cynisme social et les fragilités de la nature humaine se révèlent dans la noirceur la plus glacée. L'un des plus beaux films d'Autant-Lara et le chant du cygne d'une certaine qualité française.