Générique
Réalisateur :
Edmond T. Gréville
Assistant réalisateur :
Terry Hunter
Scénariste :
Richard Llewellyn
Auteur de l'oeuvre originale :
Richard Llewellyn d'après la pièce de théâtre "The Silk noose"
Dialoguiste :
Richard Llewellyn
Producteur :
Edward Dryhurst
Producteur associé :
Eric L'Epine Smith
Producteur délégué :
Harold Richmond
Directeur de la photographie :
Hone Glendining
Compositeur de la musique originale :
Charles Williams
Directeur artistique :
Bernard Robinson
Costumier :
Anna Duse
Monteurs :
Douglas Robertson, David Newhouse
Interprètes :
Carole Landis (Linda Medbury), Joseph Calleia (Sugiani), Derek Farr (le capitaine Jumbo Hyde), Stanley Holloway (l'inspecteur Kendall), Nigel Patrick (Bar Gorman), Ruth Nixon (Annie Foss), Carol Van Derman (Mercia Lane), John Slater (Pudd'n Bason), Leslie Bradley (Basher), Reginald Tate (l'éditeur), Edward Rigby (Slush), John Salew (Greasy Anderson), Robert Adair (le sergent Brooks), Hay Petrie (Barber), Uriel Porter (Coaly), Ella Retford (Nelly), Brenda Hogan (Maffy), Michael Golden, Maria Berry, Ronald Boyer, Michael Brennan, Kenneth Buckley, Monti DeLyle, Howard Douglas, Arthur Gomez, Dennis Harkin, John Harvey, W.T. Hodge, Diana Hope, Vi Kaley, Arthur Lovegrove, Olive Lucius, John Martel, Ernest Metcalfe, Sydney Moncton, Jeanne Ravel, Michael Ripper, Ben Williams
Adaptée d'une pièce de théâtre à succès de Richard Llewellyn, Noose est une œuvre à part dans la série des films noirs britanniques produits entre 1945 et 1950 (dits du « spiv cycle ») mettant en scène des bad boys aussi pittoresques qu'impitoyables. Gréville s'amuse à varier les genres, passant allègrement du thriller le plus violent à l'humour proche de la screwball comedy, en passant par le réalisme poétique français. Des ruptures de ton qui accompagnent toute une galerie de personnages hauts en couleur dans le Soho d'après-guerre. Escrocs, boxeurs, femmes fragiles ou fortes sont tous interprétés par une pléiade d'acteurs et d'actrices talentueux, dont Joseph Calleia, Nigel Patrick et la magnifique Carole Landis (qui se suicidera l'année suivante à l'âge de 29 ans), qui donnent à ce polar atypique une énergie et un bagout détonants. Haletant, drôle et virtuose.