Générique
Réalisateur :
Steven Spielberg
Assistant réalisateur :
David Tomblin
Scénariste :
Lawrence Kasdan
Auteur de l'oeuvre originale :
George Lucas d'après une histoire, Philip Kaufman d'après une histoire
Sociétés de production :
Lucasfilm, Paramount Pictures
Producteur :
Frank Marshall
Producteur associé :
Robert Watts
Producteurs exécutifs :
Howard G. Kazanjian, George Lucas
Distributeur d'origine :
CIC - Cinema International Corporation
Directeurs de la photographie :
Douglas Slocombe, Paul Beeson
Ingénieur du son :
Ben Burtt
Compositeur de la musique originale :
John Williams
Directeur artistique :
Leslie Dilley
Décorateurs :
Norman Reynolds, Michael Ford
Costumier :
Deborah Nadoolman
Maquilleurs :
Dickie Mills, Chris Walas
Monteur :
Michael Kahn
Script :
Pamela Mann
Directeurs de casting :
Jane Feinberg, Mike Fenton, Mary Selway
Coordinateur des effets spéciaux :
Richard Edlund
Cascadeurs :
Peter Diamond, Glenn Randall
Photographe de plateau :
Albert Clarke
Interprètes :
Harrison Ford (Indiana Jones), Karen Allen (Marion Ravenwood), Paul Freeman (René Belloq), Ronald Lacey (Toht), John Rhys-Davies (Sallah), Denholm Elliott (Marcus Brody), Alfred Molina (Sapito), Wolf Kahler (Dietrich), Anthony Higgins (Gobler), Vic Tablian (Barranca, l'homme au singe), Don Fellows (le colonel Musgrove), William Hootkins (le major Eaton), Bill Reimbold (le bureaucrate), Fred Sorenson (Jock), Patrick Durkin (le grimpeur australien), Matthew Scurfield (le second nazi), Malcolm Weaver (le népalais grincheux), Sonny Caldinez (le mongolien pauvre), Anthony Chinn (Mohan), Pat Roach (le géant Sherpa), Christopher Frederick (Otto), Tutte Lemkow (Imam), Ishaq Bux (Omar), Kiran Shah (Abu), Souad Messaoudi (Fayah), Terry Richards (le tireur arabe), Steve Hanson (l'agent allemand), Frank Marshall (un pilote), Martin Kreidt (un jeune soldat), George Harris (Katanga), John Rees (le sergent), Eddie Tagoe (le messager), Tony Vogel (le capitaine), Darin Chambers (un nazi), Ted Grossman (le porteur péruvien), Vic Armstrong (un soldat allemand), Peter Diamond (un soldat allemand), Harry Fielder (un soldat allemand), Nick Gillard (un soldat allemand), Romo Gorrara (un soldat allemand), Rocky Taylor (un soldat allemand), Barrie Holland (un archiviste), Terry Leonard (un conducteur de camion allemand), Sergio Mioni (un conducteur de camion allemand), Dennis Muren (l'espion allemand), Glenn Randall
Printemps 1977 : George Lucas se réfugie à Hawaï, en compagnie de Steven Spielberg, pour échapper au tumulte médiatique, comme il le fait à la sortie de chacun de ses films. Les premiers chiffres le rassurent, La Guerre des étoiles sera un triomphe. Soulagé et plus enclin à envisager de futurs projets, il fait part sur la plage à son comparse d'une idée développée quelques années plus tôt avec Philip Kaufman : un film d'aventures, « à l'ancienne », sur le modèle des serials des années 20. Indiana Jones serait donc né autour d'un château de sable... Produit par Lucas, réalisé par Spielberg sur la base d'un scénario de Lawrence Kasdan, Les Aventuriers de l'Arche perdue est la déclaration d'amour de deux cinéastes à un modèle d'entertainment, celui avec lequel ils ont grandi, des Aventures de Picsou de Carl Barks au Gunga Din de George Stevens. Loin de la noirceur des personnages de la précédente décennie, l'homme au fouet et au chapeau revitalise une certaine idée du « cool », héritée des héros nonchalants et détachés des westerns. Et Lucas redonne vie à une forme primitive de récit, conçu en épisodes, tout en voyages et rebondissements, où l'on fait mine de trembler devant les dangers bravés par le héros comme on le faisait, au début du siècle, devant les exploits de Pearl White. Premier opus d'une trilogie – les inconditionnels tirent parfois un voile pudique sur le quatrième volet – Les Aventuriers de l'Arche perdue a intégré en 1999 la Library of Congress. Car oui, « sa place est dans un musée ».
Olivier Gonord