Générique
Réalisateur :
George Stevens
Scénaristes :
Michael Wilson, Harry Brown
Auteur de l'oeuvre originale :
Theodore Dreiser d'après le roman "An american tragedy", Patrick Kearney d'après la pièce adaptée du roman "An american tragedy"
Société de production :
Paramount Pictures
Producteur :
George Stevens
Directeur de la photographie :
William Mellor
Compositeur de la musique originale :
Franz Waxman
Directeurs artistiques :
Hans Dreier, Walter Tyler
Costumier :
Edith Head
Maquilleur :
Wally Westmore
Monteur :
William Hornbeck
Interprètes :
Montgomery Clift (George Eastman), Elizabeth Taylor (Angela Vickers), Shelley Winters (Alice Tripp), Raymond Burr (Marlowe), Anne Revere (Hannah Eastman), Herbert Heyes (Charles Eastman), Keefe Brasselle (Earl Eastman), Shepperd Strudwick (Anthony Vickers), Frieda Inescort (Madame Vickers), Ian Wolfe (le docteur Wyeland), Lois Chartrand (Marsha Eastman), Fred Clark (Bellows), Walter Sande (Jansen), Douglas Spencer (le gardien du bateau), John Ridgely (l'officier enquêtant sur l'homicide), Kathryn Givney (Madame Louise Eastman), Ted De Corsia (le juge), Charles Dayton (Kelly), Paul Frees (le révérend Morrison), William Murphy (Monsieur Whiting), John M. Reed (Joe Parker), Marilyn Dialon (Frances Brand), Josephine Whittell (la secrétaire de Charles Eastman), Frank Yaconelli (le conducteur de camion), Ralph Dunn (le policier), Bob Anderson (le scout), Lisa Golm (la servante), Mary Kent (Madame Roberts), Ken Christy (le gardien), Kathleen Freeman (Martha), Hans Moebus (l'intendant de la maison des Eastman), Eric Wilton (un intendant), Mike Mahoney (l'officier sur la moto), Al Ferguson (le huissier), James W. Horne (Tom Tipton), Kasey Rogers (Mademoiselle Harper), Pearl Miller (Mademoiselle Newton), Philip Kieffer (le geôlier), Sam Harris (un homme)
« Une place au soleil peut être considéré comme le sommet paradoxal du “glamour” hollywoodien : le couple formé par Montgomery Clift et Elizabeth Taylor (magnifique dans son premier grand rôle) est en effet insurpassable de beauté, de sensualité et d’intensité fiévreuse, tandis que l’histoire du film est la plus cruelle imaginable. Tandis que les États-Unis de l’après-guerre s’ouvrent à la prospérité économique pour tous, à la démocratisation de la réussite sociale, Stevens rappelle le poids du destin, de l’injustice et du déterminisme de classe qui viennent frapper de plein fouet son pathétique antihéros interprété par Clift. Une place au soleil dévoile la face la plus sombre du rêve américain avec l’un des revers de fortune les plus implacables jamais montrés à l’écran. »
Olivier Père