Générique
Réalisateur :
Joseph L. Mankiewicz
Assistant réalisateur :
Piero Mussetta
Scénariste :
Joseph L. Mankiewicz
Société de production :
Figaro Incorporated
Producteur :
Franco Magli
Producteurs associés :
Robert Haggiag, Angelo Rizzoli, Franco Magli
Directeur de production :
Forrest E. Johnston
Distributeur d'origine :
Les Artistes Associés
Directeur de la photographie :
Jack Cardiff
Ingénieur du son :
Charles Knott
Compositeur de la musique originale :
Mario Nascimbene
Directeur artistique :
Arrigo Equini
Costumier :
Fontana
Monteur :
William Hornbeck
Interprètes :
Humphrey Bogart (Harry Dawes), Ava Gardner (Maria Vargas, dite Marie D'Amata), Edmond O'Brien (Oscar Muldoon), Marius Goring (Alberto Bravano), Rossano Brazzi (le comte Vincenzo Torlato-Favrini), Valentina Cortese (Eleanora Torlato-Favrini), Elizabeth Sellars (Jerry Dawes), Warren Stevens (Kirk Edwards), Franco Interlenghi (Pedro Vargas), Mari Aldon (Myrna), Diana Decker (la femme ivre à la soirée), Bill Fraser (J. Montague Brown), Jim Gérald (Monsieur Blanc), Alberto Rabagliati (le patron de la taverne), Enzo Staiola (le serveur), Maria Zanoli (la mère de Maria), Renato Chiantoni (le père de Maria), John Parrish (Monsieur Black), Riccardo Rioli (le danseur gitan), Tonio Selwart (le prétendant au trône), Margaret Anderson (la femme du prétendant au trône), Gertrude Flynn (Lulu McGee), John Horne (Hector Eubanks), Bessie Love (Madame Eubanks), Bob Christopher (Eddie Blake), Anna Maria Padoan (la femme de chambre), Carlo Dale (le chauffeur de Vincenzo), Nino Capozzi (l'invité au mariage), Sonia Balabin (la joueuse à la roulette), Ivo Garrani (le pilote de Kirk Edwards), Robert James Brown, Manno De Guidi, Olga San Juan
Dans cette réflexion grinçante sur le star-system et son miroir aux alouettes, à travers des personnages en qui le Tout-Hollywood, à l’époque, crut se reconnaître, offusqué, Mankiewicz brocarde la jet-set et ses faux-semblants. Il laboure le sillon d’un de ses sujets favoris, les différences de classe, ici stigmatisées par une noblesse désuète et inutile. N’hésitant pas à multiplier des flash-backs comme autant de points de vues fragmentaires, il filme dans des décors fastueux une histoire de Cendrillon moderne, magnifique et poignant portrait de femme, qu’il fait glisser vers une réalité amère.