Programme de recherche ANR Cinémarchives

Serge Pimenoff
Les techniques du décor de cinéma

Le carnet 18

Maquettes

Composition des carnets

Imprimer

Croquis

Les croquis de Serge Pimenoff se présentent sous des formats (du « timbre poste » pour un détail, à la pleine page pour une vue d'ensemble) et des techniques (crayon, stylo noir, encre, fusain, de la simple esquisse dessinée au dos du menu d'un restaurant jusqu'au dessin millimétré prêt pour la maquette, en passant par le schéma sur papier calque) diverses. On y retrouve les qualités d'architecte de Pimenoff (trait précis, sobre, notamment pour les études des intérieurs). Certains croquis sont identifiés par le décorateur lui-même (souvent signés « Pim », datés et accompagnés du titre du film). L'identification de tous les croquis anonymes nécessite encore à ce jour des recherches approfondies. Le carnet 6, qui contient des dizaines de croquis, est consacré aux études pour le film Au revoir, Monsieur Grock, de Pierre Billon (1949) carnets#%@18#%@Affiche du film Au revoir, Monsieur Grock, de Pierre Billon (1949)#%@René Péron / DR#%@456#%@650. Il réunit une riche documentation composée de reproductions de tableaux, d'estampes, de lithographies, de photographies, des articles de revues (Forains et Saltimbanques, Jugend, notamment) retraçant l'histoire du cirque en France et en Allemagne, ou de célèbres salles de music-hall. Tous ces documents ont de manière évidente servi de modèle aux croquis : c'est le cas de onze photographies de chapiteaux de cirque qui ont nourri les idées directrices, avant la réalisation de la maquette sur laquelle une vision plus précise a finalement pris corps grâce à d'autres éléments : la couleur, les ombres, la lumières, les volumes, etc. carnets#%@19#%@Maquette de décor constituée de deux dessins à la gouache et au pastel, représentant une piste de cirque et des spectateurs, pour le film Au revoir, monsieur Grock, de Pierre Billon (1949)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@530#%@670 carnets#%@20#%@Maquette de décor constituée d'un dessin à la gouache et au pastel, représentant une piste de cirque et des spectateurs, pour le film Au revoir, monsieur Grock, de Pierre Billon (1949)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@800#%@665 carnets#%@21#%@Maquette de décor constituée d'un dessin au pastel, représentant une piste de cirque et des spectateurs, pour le film Au revoir, monsieur Grock, de Pierre Billon (1949)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@800#%@677

Le film décrit la vie du célèbre clown suisse Adrien Wettac, depuis ses premiers pas dans le cirque, puis dans le music-hall avec ses numéros musicaux, ses tournées en France, en Allemagne et en Italie. La période tracée couvre la période allant de 1900 à 1949, dont les événements culturels - telle l'Exposition Universelle - et historiques (Première et Seconde Guerre mondiales, notamment) sont présents au travers d'images d'archives ou de reconstitutions. Une ambition qui, au final, a dérouté la quasi-totalité de la critique: « scénario trop prétentieux. On n'a pas idée de traiter une biographie de clown dans le cadre de l'histoire mondiale. En voulant à la fois attendrir et philosopher au lieu de chercher simplement à distraire et à amuser, Pierre Billon a visé trop haut »tooltip. Ce film a sans doute représenté un challenge énorme pour le décorateur, devant traduire à la fois une idée globale de la période et de ses vicissitudes, tout en restant attentif aux moindres détails. La roulotte de cirque fera, par exemple, l'objet de nombreux croquis comportant les volumes, les matériaux, l'habillage intérieur et extérieur, le système de transport  carnets#%@22#%@Croquis au fusain et encre d'une roulotte, pour le film Au revoir, monsieur Grock, de Pierre Billon (1949)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@800#%@611 carnets#%@23#%@Notes manuscrites et croquis au fusain et encre de personnages et de roulottes, pour le film Au revoir, monsieur Grock, de Pierre Billon (1949)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@393#%@680 carnets#%@24#%@Pierre Billon (1949)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@800#%@521 carnets#%@25_01#%@Croquis à la mine de graphite sur calque d'une roulotte, pour le film Au revoir, monsieur Grock, de Pierre Billon (1949)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française - Photographie : Stéphane Dabrowski#%@800#%@525 carnets#%@25_02#%@Plans à la mine de graphite sur calque d'une roulotte, pour le film Au revoir, monsieur Grock, de Pierre Billon (1949)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française - Photographie : Stéphane Dabrowski#%@800#%@271 carnets#%@26_01#%@Croquis à la mine de graphite sur calque d'une porte de roulotte, pour le film Au revoir, monsieur Grock, de Pierre Billon (1949)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française - Photographie : Stéphane Dabrowski#%@635#%@660 carnets#%@26_02#%@Croquis à la mine de graphite sur calque d'une porte de roulotte, pour le film Au revoir, monsieur Grock, de Pierre Billon (1949)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française - Photographie : Stéphane Dabrowski#%@800#%@581 carnets#%@27#%@Croquis à la mine de graphite sur calque d'une roulotte, pour le film Au revoir, monsieur Grock, de Pierre Billon (1949)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française - Photographie : Stéphane Dabrowski#%@800#%@386

Photographies

La photographie a une place importante dans les carnets de Serge Pimenoff. Le décorateur procédait d'une part à des repérages dans les lieux évoqués par les films. En témoignent les centaines de clichés pris par lui-même. D'autre part, lorsque ces lieux ne sont pas, plus du tout accessible ou ont subi des modifications, il a recours aux archives d'agences photographiques, comme Sartony. La photographie est utilisée à la fois comme simple support pour mémoriser des formes et comme modèle à suivre. Les carnets contiennent aussi un grand nombre de reproductions de photographies tirées de revues spécialisées sur un sujet précis (le mobilier ancien, les châteaux français, les théâtres, etc.). Cependant, les photographies que l'on peut sans risque attribuer à Pimenoff lui-même représentent le corpus le plus important, ce qui est un trait caractéristique de la méthode de travail de ce décorateur par rapport à d'autres, comme Lazare Meerson. Même si les deux décorateurs ont chacun en commun de réunir une riche documentation, les photographies du fonds Lazare Meerson sont exclusivement des reproductions.tooltip

L'intérêt de certains des clichés pris par Serge Pimenoff dépasse manifestement le cadre pour lequel ils ont été produits et sélectionnés, accédant ainsi au statut de témoignage documentaire. Les soixante-dix photographies de la foire du Trône réalisées en vue des décors du film Au revoir, Monsieur Grock, de Pierre Billon (1949), sont les témoins d'une forme de loisir dans laquelle les attractions de 1900 cohabitent encore avec celles de la fin des années 1940 : « La jeune femme hystérique », « La ménagerie coloniale », « Le magicien Azan », « Le music-hall attraction », etc. carnets#%@28#%@Photographie du manège « Le bateau-balancing », à la foire du Trône, pour le film Au revoir, monsieur Grock, de Pierre Billon (1949)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque Française - Photographie : Stéphane Dabrowski#%@607#%@660 carnets#%@29#%@Photographie de l'attraction du magicien Azan : le conseiller-expert en sciences occultes, à la foire du Trône, pour le film Au revoir, monsieur Grock, de Pierre Billon (1949)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@585#%@660 carnets#%@30#%@Photographie du « Music-hall Attraction », à la foire du Trône, pour le film Au revoir, monsieur Grock, de Pierre Billon (1949)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@595#%@660 carnets#%@31#%@Photographie d'un manège à sensations fortes, à la foire du Trône, pour le film Au revoir, monsieur Grock, de Pierre Billon (1949)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@581#%@660 carnets#%@32#%@Photographie de l'entrée d'une attraction, à la foire du Trône, pour le film Au revoir, monsieur Grock, de Pierre Billon (1949)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@601#%@660 carnets#%@33#%@Photographie de l'entrée d'une attraction avec deux militaires, à la foire du Trône, pour le film Au revoir, monsieur Grock, de Pierre Billon (1949)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@576#%@660 carnets#%@34#%@Photographie d'un panneau publicitaire du Musée Dupuytren de Paris, avec l'attraction de la Jeune femme hystérique, à la foire du Trône, pour le film Au revoir, monsieur Grock, de Pierre Billon (1949)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@567#%@660 carnets#%@35#%@Photographie d'un panneau publicitaire du Musée d'anatomie du Professeur Talrich, à la foire du Trône, pour le film Au revoir, monsieur Grock, de Pierre Billon (1949)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@582#%@660. Aux prises avec l'acte photographique, Serge Pimenoff semble oublier sa mission initiale pour céder à la fascination des choses qui se présentent devant son objectif et laisser la surprise émerger de la magie d'une composition plastique : trois jeunes femmes traversant la rue carnets#%@36#%@Photographie de trois jeunes femmes traversant la rue, à la foire du Trône, pour le film Au revoir, monsieur Grock, de Pierre Billon (1949)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@584#%@660 le reflet d'un père et son fils sur un miroir surplombant le cercueil vitré d'une femme en cire.carnets#%@37#%@Photographie d'un cercueil de femme en cire, avec le reflet d'un père et son fils dans le miroir, à la foire du Trône, pour le film Au revoir, monsieur Grock, de Pierre Billon (1949)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@600#%@660 Ces types de « débordements », de « décadrages » ne sont pas rares. Dans d'autres séries, le décorateur se plait à immortaliser son assistant, sa femme, l'équipe technique du film, paysages et sujets apparemment étrangers à un film en particulier. Et lorsqu'il sélectionne des clichés dans des agences d'archives photographiques, il choisit des images - comme les clichés montrant une exécution à la guillotine carnets#%@38#%@Photographie d'une exécution publique à la guillotine#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@408#%@650 carnets#%@39#%@Photographies d'une exécution publique à la guillotine#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@442#%@650 carnets#%@40#%@Photographie d'une exécution publique à la guillotine#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@800#%@621 - qui gardent tout leur mystère : il a été impossible d'y trouver une quelconque relation avec un décor de film.

Recherches iconographiques et historiques

Les recherches iconographiques présentes dans les carnets réunissent, sous un thème principal, des documents disparates : coupures de presse, cartes postales, reproductions de tableaux ou d'estampes, croquis, photographies. Elles traitent de sujets pointus : l'étude d'un escalier, d'un mobilier pour des décors historiques ou de l'architecture d'une ville. Le carnet 15 propose un excellent exemple des recherches iconographiques et historiques effectuées par Serge Pimenoff en vue des décors de Mademoiselle Docteur (Georg Wilhelm Pabst).

Analyser le film et son accueil par la critique permet de mettre en perspective l'importance de ces recherches iconographiques. Le film sort en France en 1937. En 1940, il est interdit pour « incitation à la haine contre l'Allemagne ». En 1947 enfin, le producteur Romain Pinès procède à un nouveau montage dans lequel des coupes sont opérées afin de « pacifier les spectateurs furieux de voir remis en circulation un film dans lequel les Allemands étaient représentés de façon avantageuse »tooltip. carnets#%@41#%@Affiche du film Mademoiselle Docteur ou Salonique, nid d'espions, de Georg Wilhelm Pabst (1936)#%@DR#%@452#%@660 Cette version courte obtient alors un visa d'exploitation et le film peut donc être à nouveau distribué en France, mais aussi aux États-Unis et dans d'autres pays européens tels que l'Italie, mais sous un nouveau titre : Salonique, nid d'espionstooltip. Classé trop rapidement dans la catégorie nébuleuse de « films d'espionnage » - mêlant réel et fiction, aux limites du film de guerre, policier, politique, mélodramatique et côtoyant aussi bien le cinéma d'auteur que la série B et la superproduction -, le film synthétise parfaitement tous les clivages de ce genre. Sur fond de Première Guerre mondiale, il s'inspire de l'histoire réelle d'une redoutable espionne allemande, Anne-Marie Lesser, à laquelle la légende a attribué le pseudonyme de Mlle Doktor. L'espionne est envoyée sous une fausse identité à Salonique pour obtenir des renseignements sur les Alliés et la Bulgarie. Sa rencontre avec un officier français modifie ses plans. Dévoilée, elle perd le contrôle de sa voiture lors d'une course poursuite avec les services secrets français et disparaît dans les flammes. Derrière cette intrigue, le film transpose avant tout à l'écran un « no man's land » : Salonique, une ville réputée pour être au cœur du réseau d'espionnage international. Les images - signées par le célèbre chef opérateur Eugen Schüfftan - suggèrent par leur esthétique l'impossibilité de saisir profondément les enjeux politiques et militaires qui opposent ou allient conjoncturellement plusieurs pays (l'Allemagne, la Grèce, la Serbie, la Bulgarie, la Romanie, l'Albanie, la France, l'Italie, la Russie, le Royaume-Uni).

La critique est partagée. Pour certains, le scénario est jugé trop romanesque, surchargé et mal ficelé. Indigne du grand réalisateur de Loulou. D'autres n'hésitent pas à écrire qu'avec ce film, ils ont retrouvé : « le grand bonhomme du cinéma dont on s'était un peu trop hâté de prononcer l'oraison funèbre »tooltip. Après les années 1950, le film n'est plus que rarement programmé dans les circuits des ciné-clubs. En 1965, la critique de Freddy Buache fait encore état de cette dichotomie : il juge à la fois le film comme un « mélo particulièrement surchargé » et souligne en même temps que « quelques morceaux choisis peuvent être classés parmi les meilleures réussites plastiques de bon artisanat du cinéma français d'avant-guerre ». Pabst accorde alors « moins d'importance au développement continu de l'action ou à l'évolution psychologique des personnages qu'au traitement plastique de certaines scènes privilégiées. Un décor, un costume, une attitude de comédien et le dosage de la lumière créent l'atmosphère en nouant le drame »tooltip Á sa réédition, en 1981, plusieurs revues spécialisées mentionnent l'événement au travers de chroniques. Là encore, les avis sont souvent partagés : La Revue du cinéma considère le film comme « une débauche d'invraisemblances » mais « qui réussit quelques bonnes séquences »tooltip. Pour Cinéma, le film manifeste « un savoir-faire évident … une photographie éblouissante, une souplesse de mise en scène et des mouvements d'appareils, particulièrement, qui rappellent l'élégance de L'Opéra de quat'sous. Hélas ! Un scénario médiocre … un film moyen »tooltip. Il faut enfin retenir la critique de Barthelemy Amengual qui affirme que « Pabst a apporté à sa mise en scène beaucoup plus de science et de talent qu'on ne veut bien dire ». En témoignage, il cite plusieurs séquences du film avec leurs éléments de décors : la maison des rendez-vous « avec ses miroirs qui divisent, rassemblent, redoublent, analysent, ses escaliers lourds de promesses, ses corridors bouchés de brumes phosphorescentes, ses tentures gonflées par l'angoisse… ». Visiblement, le critique a saisi toute l'importance de choix formels qui s'accordent bien peu à un film conventionneltooltip.

Les éléments contenus dans le carnet 15 montrent le travail de documentation du décorateur Serge Pimenoff : des photographies d'archives, d'autres tirées de la presse des années 1915-1917, ainsi que des cartes postales représentant la ville de Salonique en 1917. carnets#%@42#%@Cartes postales des souks et de la place du marché de Salonique en 1917, pour le film Mademoiselle Docteur ou Salonique, nid d'espions, de Georg Wilhelm Pabst (1936)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@494#%@670 carnets#%@43#%@Carte postale de marchands de Salonique en 1917, pour le film Mademoiselle Docteur ou Salonique, nid d'espions, de Georg Wilhelm Pabst (1936)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@430#%@680 carnets#%@44#%@Carte postale de réfugiés, dans les Bains turcs de Salonique, pour le film Mademoiselle Docteur ou Salonique, nid d'espions, de Georg Wilhelm Pabst (1936)#%@Serge Pimenoff / Collection Cinémathèque française#%@434#%@680 carnets#%@45#%@Carte postale de l'ambassade de France à Constantinople, pour le film Mademoiselle Docteur ou Salonique, nid d'espions, de Georg Wilhelm Pabst (1936)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@800#%@670 carnets#%@46#%@Carte postale du mess des officiers, à Salonique, pour le film Mademoiselle Docteur ou Salonique, nid d'espions, de Georg Wilhelm Pabst (1936)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@450#%@660 carnets#%@47#%@Carte postale du mess des officiers serbes, pour le film Mademoiselle Docteur ou Salonique, nid d'espions, de Georg Wilhelm Pabst (1936)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@800#%@649 carnets#%@48#%@Carte postale d'un foyer du soldat à Salonique, pour le film Mademoiselle Docteur ou Salonique, nid d'espions, de Georg Wilhelm Pabst (1936)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@800#%@612 carnets#%@49#%@Carte postale du défilé de l'armée française à Salonique, le jour de l'indépendance de la Grèce (au balcon, le général Sarrail et ses officiers), pour le film Mademoiselle Docteur ou Salonique, nid d'espions, de Georg Wilhelm Pabst (1936)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@401#%@690 carnets#%@50#%@Croquis à l'encre de la ville de Salonique, pour le film Mademoiselle Docteur ou Salonique, nid d'espions, de Georg Wilhelm Pabst (1936)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@800#%@661. Les lieux principaux de la ville sont présents : la place du marché, les souks et les rues marchandes, les bains turcs, les églises, les bâtiments institutionnels (ambassades de France et des États-Unis), le cercle des officiers, les foyers des soldats. Tous ces lieux et bien d'autres seront parfaitement reconstitués en studios, parfois à l'identique des photographies d'archives (comme le cercle des officiers). Pourtant, l'effet à l'écran en est bien moins réaliste. Serge Pimenoff, s'adaptant au parti pris de mise en scène, a ajouté aux décors des motifs marquants, leur donnant une ampleur troublante et étouffante par rapport au reste du décor, traité lui plus sobrement, créant ainsi un véritable décor d'atmosphère. carnets#%@51#%@Maquette de décor constituée d'un dessin au pastel, représentant la ville de Salonique, pour le film Mademoiselle Docteur ou Salonique, nid d'espions, de Georg Wilhelm Pabst (1936)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@800#%@697 carnets#%@52#%@Maquette de décor constituée d'un dessin au pastel, représentant la ville de Salonique, pour le film Mademoiselle Docteur ou Salonique, nid d'espions, de Georg Wilhelm Pabst (1936)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@800#%@700 carnets#%@53#%@Maquette de décor constituée d'un dessin au pastel, représentant la ville de Salonique, pour le film Mademoiselle Docteur ou Salonique, nid d'espions, de Georg Wilhelm Pabst (1936)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@800#%@710 carnets#%@54#%@Maquette de décor constituée d'un dessin au pastel, représentant la ville de Salonique, pour le film Mademoiselle Docteur ou Salonique, nid d'espions, de Georg Wilhelm Pabst (1936)#%@Serge Pimenoff / Collections Cinémathèque française#%@800#%@690

crédits

Le programme de recherche ANR Cinémarchives regroupe la Cinémathèque française, l'université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, l'université Paris Diderot - Paris 7, le Centre national de la Recherche scientifique et l'université Paul Valéry - Montpellier 3, avec le co-financement de l'Agence nationale de Recherche.

Le blog Cinémarchives