On comptabilise vingt carnets. Ils se présentent sous la forme de cahiers d'environ une centaine de pages, sur lesquelles Serge Pimenoff a collé croquis, cartes postales, plans, coupures de presse, notes manuscrites, gravures, et surtout des photographies, prises par lui-même ou provenant de sources diverses. La variété de ces supports fait de ces carnets une référence d'étude des inconvénients et des contraintes propres à la conservation de documents patrimoniaux car, leur cohérence interne rend quasiment impossible leur séparation pour mieux les conserver. La conservation et l'accès à ce fonds sont donc tout à fait spécifiques. Il s'agit généralement d'éléments collectés en vue de la réalisation des décors pour un film, plus rarement de données correspondantes à des recherches plus générales sur un sujet - par exemple une étude sur les jardins parisiens comme pour le carnet 10 - ou encore sur l'histoire de l'art, tel le carnet 19 comportant une synthèse sur l'histoire de la peinture et un abécédaire de techniques artistiques. La réalisation de l'inventaire des carnets a permis de définir une topographie du fonds. L'inventaire des carnets suit le classement proposé par Serge Pimenoff lui-même, c'est-à-dire le ou les titres d'un film, même si parfois l'identification est floue et nécessiterait un recoupement avec d'autres sources.carnets#%@01#%@19 des 20 carnets de Serge Pimenoff conservés à la Cinémathèque française#%@Photo : Stéphane Dabrowski#%@800#%@582
Le programme de recherche ANR Cinémarchives regroupe la Cinémathèque française, l'université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, l'université Paris Diderot - Paris 7, le Centre national de la Recherche scientifique et l'université Paul Valéry - Montpellier 3, avec le co-financement de l'Agence nationale de Recherche.
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